Landrosh Village
img img Landrosh Village img Chapitre 2 Prologue
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Chapitre 6 Les ruines img
Chapitre 7 Le manoir img
Chapitre 8 Élisabeth Cillers img
Chapitre 9 L'inconnu img
Chapitre 10 Le sauvetage img
Chapitre 11 La Brume img
Chapitre 12 La Filature img
Chapitre 13 La Détermination img
Chapitre 14 Le Chasseur img
Chapitre 15 Rouge Écarlate img
Chapitre 16 Le Pendentif img
Chapitre 17 Le Monstre img
Chapitre 18 La Pause img
Chapitre 19 Le Bal img
Chapitre 20 La Valse img
Chapitre 21 Adam Loctor img
Chapitre 22 Le Combat img
Chapitre 23 Le Réincarné img
Chapitre 24 Les Intrus img
Chapitre 25 La Réunion img
Chapitre 26 Le Loup img
Chapitre 27 L'enquête img
Chapitre 28 La Piste img
Chapitre 29 Les Suspects img
Chapitre 30 Le Blessé img
Chapitre 31 La Frustration img
Chapitre 32 Les Amants img
Chapitre 33 Le Massacre img
Chapitre 34 Les Registres img
Chapitre 35 Le Recoupement img
Chapitre 36 Le Courage img
Chapitre 37 Les Liens img
Chapitre 38 La Dernière img
Chapitre 39 Lui... Eux img
Chapitre 40 Le Jugement img
Chapitre 41 Le Réveille img
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Chapitre 2 Prologue

C'est aux abords de la petite ville de Landrosh, dans les profondeurs de la forêt de Black-Wood que tout commença...

Il y avait une demeure dans les bois... Grande et imposante, mais négligée celle-ci s'apparentait d'avantage à une ruine. Les murs étaient recroquevillés dévorés par la mousse et la suie sur le sol était jonchée de vieilles feuilles mortes. L'air y était encore épais et les odeurs de pourriture et de chair brûlée persistaient même après toutes ces années.

Certains habitants de la ville disent que l'odeur ne disparaîtra jamais ainsi que les cris de douleur qui semblaient y faire toujours écho entre les arbres la nuit. D'autres disent que les cris ne sont que les chauves-souris qui habitent sous la vielle charpente calcinées de la maison, mais la plupart des gens disent que ce sont les cris d'agonie de la famille Loctor qui brûle en enfer pour leurs crimes, leurs hurlements faisant écho jusqu'au monde des vivants.

Certaines nuits, les cris se mêlaient avec d'autres hurlements, plus profond et plus sauvage... Une bête voila ce que disait la rumeur, pas de loups, mais quelque chose de plus sombre et de plus gros, personnes ne l'avaient jamais vu pourtant les ossements rongés des bovins et autres moutons ne mentaient pas... Quelque chose dévorait les troupeaux.

Lorsque Steven était petit, il avait l'habitude de jouer dans les bois, mais c'était bien après l'incendie et ces histoires de bêtes. Les habitants se sont éloignés de la forêt au fil du temps, qui était devenue plus lugubre. Il est difficile de dire pourquoi ils pensaient ça, mais tout le monde le ressentait. Un brouillard très dense avait tout recouvert inexorablement, seul la petite bourgade de Landrosh et ses lumières pouvait être aperçue dans l'obscurité pareille à un phare guidant les navires.

Au fil des ans, cependant les gens ont commencé à oublier. Ils ont oublié cette sensation glaçante d'effroi lorsqu'il approche de la forêt. Ils on oublier l'histoire de la famille Loctor...

" Il y a des loups. " S'exclament maintenant les habitants lorsque les troupeaux sont massacrés.

Aujourd'hui toutes les routes et chemins qui autrefois parcouraient la forêt sont laissés à l'abandon, il y est formellement interdit de s'y aventurer et pour cause la forêt est devenue une réserve, une barrière a même été mise en place séparant efficacement Landrosh et Black-Wood.

Malgré tout quelques enfants où jeunes téméraires s'amuse encore à braver l'interdiction avant de revenir en pleurent grondé par leurs parents.

Le jeune Velson, du haut de ses vingts ans, était doté d'une beauté étrange... Ses cheveux cuivrés en bataille retombant en cascade, son visage aux traits anormalement fins, pour finir sur ses maigres épaules, son regard en amande couleur miel aux stries dorées ressortant par rapport à sa peau pâle et laiteuse. Son corps était élancé, ses muscles fins et nerveux tout en longueur s'étiraient avec lenteur. Peu importe son travail à la ferme du vieux Perskin, peu importent les repas ingurgités. Il n'aura jamais le corps musclé de son patriarche, d'ailleurs sa silhouette presque maigrelette lui avait valu quelque moquerie de la par des jeunes de la ville.

Il était habitué à ce genre situation, il aurait dû savoir à quoi s'attendre. Tout le monde savait que James Whottar, le fils du maire était un enfoiré.

Steven ne pouvait pas croire, qu'il avait cédé aux conneries de ce type. Quelque chose comme ça devait pourtant bien arriver. Mais recevoir une invitation à la fête avait été un miracle au début et il y avait eu beaucoup de boissons douces qui avaient coulé dans sa gorge au cours de la soirée, de quoi le faire se sentir invincible.

Comme le fait que des centaines de ses camarades d'école soient entassées dans ce manoir, les lumières tamisées et la musique entraînante, signifiait que James aurait peu de chance de remarquer la tentative maladroite du jeune homme aux reflets cuivrés de bavarder avec la belle Hélène Hartcour.

La jeune Hartcour avait toujours été un rêve pour le jeune homme, après tout comment pouvait-il espérer plus ? La jeune femme l'avait charmé par son esprit ambitieux et chaleureux. Ses cheveux châtain clair en cadraient son doux visage aux yeux océans et dont la bouche rose, pulpeuse semblait porteuse de promesses.

Le Jeune Velson se perdit dans sa contemplation. Mais cela ne dura qu'un temps... James remarqua bien vite le manège du bouclé. Steven s'attendait à recevoir un coup de poing dans le ventre, mais au lieu de ça, un bras le saisit par l'épaule.

" Nous devrions envoyer Little Red ! " Souffla James avec une haleine de bière aigre et amère.

Dieu, qu'il haïssait ce surnom... La pleine lune était de sortie ce soir, pourquoi pourquoi devait-il porter cette stupide cape à capuche rouge ? Eh bien parce que c'était tout ce qui lui restait de sa mère.

Hélène le fixait alors de ses grands yeux attendant quelque chose de lui, tandis que Whottar le mettait au défi du regard, arquant ses sourcils. Tout le monde le fixant avec impatience attendant sa réponse.

Sa conscience savait qu'aucunes de ses excuses ne marchaient et il aurait dû simplement rentrer chez lui. Il n'y avait rien de pire que James Whottar de bonne humeur et bientôt tous les autres sportifs de l'université l'encerclaient en applaudissant.

Bien-sûr son meilleur ami Denis n'était pas là... Et pour cause il sortait avec Émilie.

" Cet endroit a été abandonné pendant des années, ça devrait être du gâteau, n'est-ce pas Velson ?" Ricana le jeune Whottar.

" Vel- son ! Vel-son ! Vel-son !" S'exclamèrent-ils tous en chœur.

            
            

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