Une discussion avec ma conscience s'impose avec mes deux opposés.
- ma partie angélique (bonne conscience),
- ma partie maléfique (mauvaise conscience).
- : il faut l'emmener à l'hopital et appeler les ambulances.
- :Oui mais il viendront la chercher où? Dans ce bordel et puis tout le monde va en garde à vue par la suite.
- :Elle ne va pas rester comme ça.
- :Elle reste là et si elle crève c'est l'inévitable finalité de la vie.
Moi: "murmure" Non je ne peux pas faire ça. "crie" Au secour! Appeler les ambulances!
Je vous passe le trajet qui a durée près d'une heure mais en voiture car la boss ne voulais pas que l'on appelle l'ambulance de peur que l'on démentèle son trafic.
~Retour dans ma peau (katrina)~
J'ouvre les yeux petits à petits. J'ai très mal à la tête, purée de pomme de terre, j'en peux plus vraiment. Je tourne la tête, je suis à l'hopital et là, je me rappelle de tous... Son regard écoeurant et pervers puis ses coups et son odeur et de sa sueur. À ses pensées, toutes mes émotions se mêlent entre elles et remontent à la surface. Je me redresse avec difficulté à l'aide d'un seul bras puisque mon autre bras se retrouve dans un plâtre, j'ai également très mal au dos et au niveau de ma clavicule. Puis je me mets à pleurer mais à pleurer comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps.
*Flashback*
Un jour, je devais aller au carrefour d'à coté et j'y suis aller avec Laïla, vous voyez mon ancienne collègue qui est partie. C'était un lundi après-midi, je m'en rappelle parce que sur Funradio passait mon émission afterschool préféré. J'avais à peine 19 ans et c'étais tous près de mon ancienne ville, Montreuil, oui, celle où je vivais avec ma f...... Bref. Là je me retrouve dans le rayon chips quand Laïla m'appelle... Par téléléphone oui cette grosse là ne pouvais pas ce déplacer alors qu'on est toutes les deux à carrefour. MDR.
Laïlabossqueen💖 :Viens me rejoindre aux rayon vêtements, il y'a des pièces trop belles pour Amina comme des pyjamas Reine des neiges.
Moi :Ouais j'arrive.
Elle racroche, je me dirigais vers le rayon vêtements et là... Je vois un homme, mon cousin de dos, j'en suis sûre que c'étais lui mais persuadée. Je me cache alors derrière le rayon. Wouaw, il est devenu super beau, stock et tous hein. C'est pas le petit gars tout menu de 17ans que j'ai laissée il y'a 5 ans de cela. Oui, près de 4ans que je ne vie plus chez mes parents et 5ans que je ne l'ai pas revu car il était partie vivre en Guyane à ce moment là et il ne sais sûrement pas ce qu'il c'est passé et que je ne suis plus chez mes parents. Le glow up est puissant. Je me retourne et essaie de me frayer un chemin sans qu'il m'apperçoive, je ne vous mentirais pas au sujet que le fait de le revoir m'ai émue et ai fait remonté des souvenirs en moi. Je me reprends et continue de marcher à grande vitesse quand... À peine au rayon pâtes, je me cogne contre quelqu'un de vraiment grand et je lève la tête... il se retrouve en face de moi. Le choc ça fait des années que je ne l'ai pas vu et j'avais pas envie de le voir non plus. Il va me poser pleins de questions, Oh non! Ce n'est pas possible. Je suis désemparée mais j'essaie de sourire.
Lui: Wesh! la cousine.
Moi: humm "génée" coucou
Lui: comment ça va?
Moi: b... Un gars la trentaine donc plus vieux qu'Anthony et moi débarque et m'interromps
L'inconnu: wesh Antho... Je ne le connais pas, il me regarde et bloque sur moi quelques secondes comme si il me reconnaissait alors que moi je ne vois pas du tout de qui il s'agit. Mon cousin c'est Anthony mais je l'appelle Antho depuis toujours.
Antho: Frère ça va?
Lui: mais toi t'es pas une... "se fait couper"
Antho: une Sosoraj (mon nom de famille)
L'inconnu: humm "Hésitant" oui c'est ça .
Antho: t'as vu la beauté c'est de famille "avec un grand sourire"
Son ami ne me lâchait pas des yeux ça me gênait beaucoup.
Antho: Bon Kati (il me surnomme comme ça) je te présente Kilian et Kilian beh Kati voilà.
*Fin du flashback*
Je suis toujours là sur mon lit d'hôpital a pleuré, de plus il n'y avais personne à mes côtés. Quand la porte s'ouvre enfin sur ma Fatou adorée.
Fatou: Hey!! Mais tu pleures
Moi: "snif" Non
Fatou viens vers moi et me fait un gros câlin
Elle: J'ai pas pû venir plus tôt car la patronne a voulu que je termine avec les clients, pardon.
Moi: Ne t'inquiète pas
Elle: Je suis vraiment désolée pour tous ce que ce salaud t'as fait, j...
Je la coupe et prend la parole
Moi: non s'il te plaît je veux juste savoir quand je sors et puis qu'on en finissent "les larmes au yeux"
En vrai, je me sens tellement mal que je ne veux plus en parler et même oublier que tous ça m'est arrivée. Fatou va appeler le médecin qui me dit que je pourrais sortir dans 2heures dès qu'ils auraient les résultats.
~Plus de 2mois plus tard~
Je m'en suis bien remise de l'événement de la dernière fois où je devrais dire du passage de ce connard, cet habitué!!! Je ne l'ai plus revu depuis. Ma macrelle quant à elle a engagée 2 autres recrues si je ne puis le dire.
Il est bientôt 19h30 alors je quitte mon travail car j'ai terminée mon service. Cette nuit, je dois encore travailler au bordel... Je marches pendant 15 longues minutes jusqu'à ce que je me trouves au pied de cet ordinaire pavillon à la façade banale. Cette nuit, je retournais travailler au bordel de nouveau depuis longtemps... Je vous passe les clients précédents, J'en ai vu passé des grands et des petits, des pauvres, des riches et des privilégiés... Après plus de 3 heures de purs fardeaux, je me retrouvais dans l'une des chambres. Pour vous la décrire c'etait une chambre d'environ 20 mètres carré ou un peu moins, éclairé par la faible lumière d'une ampoule en fin de vie et la lumière tamisée d'une vielle lampe poussiéreuse. Les murs quant à eux était recouvert d'un vieux papier peint jaune pâle servant à recouvrir les moisissures et fissures que ces murs possédaient en assez grand nombre. Le sol était recouvert entièrement d'une moquette grise pour recouvrir un parquet grinçant, je ne sais pas de quel bois il était fait. Et le reste de la déco était très majoritairement de couleurs blanches, rouges et noirs. Je rentrais dans la salle de bain humide, rinçais ma bouche et recrachait toute l'eau qui avait gardé le goût amer laissé par mon dernier client quand j'entendis l'horrible grincement de la porte de ma chambre. Je lâche un lèger grognement avant de m'avancer pas à pas de la porte pour savoir qui était cet personne qui se tenait derrière la porte tout en espérant que ce ne sois pas un client de plus, une heure supplémentaire. Je ne pensais pas à ce moment que ce que j'allais découvrir derrière la porte, juste un instant allais changée ma vie. Je découvre à l'entrée un visage que je n'avais pas revue depuis très longtemps... Ce visage que je ne voulais plus jamais revoir de mon existence celui de...