Chapitre 5 Amour d'une mère

DANS LA PEAU DE SEYNABOU

Je suis désespérée, inquiète, je ne sais dans quoi et où est ma fille Faty.Je suis pas d'accord avec son père BABACAR,pourquoi elle l'a chassé de la maison.Qu'importe les circonstances c'est notre fille, notre sang coule dans ses veines.Oh mon Dieu faites que ma fille revienne à mes côtés, je ne la déteste pas, j'étais juste déçue par son comportement, un âne donne un coup à son enfant mais ne le déteste pas.J'étais dans mes pensées,je faisais couler des larmes quand soudain j'entends la voix de BABACAR.

BABACAR:toi qu'est ce qui se passe,toujours comme ça, tu es tout le temps entrain de pleurer pour une fille qui ne le vaut pas.

Moi:Aye Babacar(larmes aux yeux)

Babacar:Oublies la comme je l'ai oublié.

Moi:Comment puisse je l'oublier. C'est ma fille, je l'ai porté neufs longs mois dans mon ventre.

Babacar:Écoutes moi très bien, je ne veux plus entendre le nom de cette fille dans cette maison.A cause d'elle tu n'as plus mon temps, tu es toujours entrain de verser des larmes. Tu vois ma chemise, elle n'est pas repassée. Ça me surprend pas telle mère, telle fille.

Moi:Babacar ça suffit, j'en ai marre de ton arrogance, je n'ai jamais mis en question tes décisions mais là j'en peux plus. Comment peux tu dire de telles choses me concernant. Tu m'as trouvé chez moi, auprès de ma mère, tu m'as épousé et je t'ai donné ma fierté, quand tu m'as épousé, tu m'as trouvé vierge, je t'ai soutenu dans tes moments de cauchemars jusqu'à maintenant, j'ai surmonté à n'importe quel obstacle dans cette maison, si tu as ce prestige c'est grâce à moi, si aujourd'hui t'es devenu un homme respecté c'est grâce à moi et là tu viens, tu te pointes devant moi, tu prends les grands airs.

Babacar:(surpris)SEYNABOU c'est toi qui parle là.

Moi:Oui bien sûr, j'en ai marre et je te dis une chose, je vais sortir et chercher ma fille. Pourquoi ne peux tu pas la pardonner. Chaque être humain a un passé. T'as oublié toi ton passé.Certes ce qu'elle a fait c'est mauvais mais nous qui sommes ses parents devont la remettre dans le droit chemin, si on l'abandonne, que sera sa vie.

Babacar:je le jure sur la tete de ma chère mère que si tu sors de la maison pour aller chercher cette fille, ne reviens plus, je vais te répudier.

Moi:Quoi!à ce point

Babacar:Essaye et tu vas voir

Je n'ai jamais pensé que le verbe répudier existait dans le dictionnaire de Babacar, il a complètement changé, Faty a réveillé le démon qui était en lui, Elle déteste sa fille à ce point. Allah qu'ai je fais pour mériter cela, suis pas une bonne mère? Suis je pas une bonne épouse? ais je failli à mon devoir d'épouse?Ma famille est entrain de s'écrouler. J'étais assise sur le canapé, les mains sur la tête, mon monde s'était arrêté, j'aurais jamais pensé que Babacar le père protecteur et attentionné pouvait détester à ce point sa fille Faty qu'il choyait, Faty était la prunelle de ses yeux. Soudain je vois Mansour qui accoure vers nous.

Mansour:Papa.....Maman. Qu'est ce qui se passe?

Babacar:Non ce n'est rien mon fils, retourne à tes préoccupations.

Mansour:Papa ne me mens pas pas, je ne suis plus un gamin, j'ai quinze ans, je sais tout. Maman elle a raison, c'est une mère et elle ne peut pas supporter de vivre sans avoir des nouvelles de sa fille, en plus Faty, elle n'est pas mauvaise, on l'a influencé, elle était juste inconsciente. Pardonnes la, ta colère n'est pas bonne pour elle, allons la retrouver et redevenons comme avant. Aidons la à changer de vie.

Babacar:Non. ..mais je rêve ou quoi?ah maintenant tu es mon père et moi je suis ton fils.

Mansour:Non papa. Ne dis pas ça.

Babacar:si toi Mansour tu te prends pour qui pour me donner des conseils. Ah maintenant tu es plus élancé que moi et tu crois que je suis ton égal. Est ce que c'est toi qui doit me dire ce que je dois faire?

Mansour:Papa ce n'est pas ça, c'est juste que.......

Babacar:tu l'as ferme Mansour, j'en ai assez entendu,dégages de là sale imbécile, espèce de fils à maman.

Mansour:Papa(surpris,son père ne lui a jamais parlé sur ce ton)

Babacar:Sors j'ai dis(cries)

DANS LA PEAU DE BABACAR

j'ai exagéré, je n'aurais pas dû dire ces propos à ma femme SEYNABOU, elle c'est une épouse irréprochable, elle m'a toujours soutenu, elle a toutes les qualités d'une bonne épouse. j'étais juste en colère, je ne veux plus entendre le nom de Faty dans ma maison, j'ai rompu tout mes liens avec elle.Elle a brisé mon coeur, c'était la prunelle de mes yeux, je croyais que j'avais fait d'elle la meilleure fille au monde mais tel n'est pas le cas.Ais je failli à mon devoir de père?Non j'ai pas failli à mon devoir, elle ne manquait de rien, je travaillais dur pour que mes enfants soient dans de bonnes conditions.

Moi:Sokhna Seynabou

Seynabou:(tête baissée, mains croisées)

Moi:regardes moi mon paradis(sourire)excuses moi, j'étais juste en colère mais toi même tu sais que tu es épouse exemplaire, si aujourd'hui on dit que la femme est bonne c'est grâce à toi.Regardes moi toi aussi.

Seynabou:je t'écoutes, ceux sont les oreilles qui entendent(avec l'air fâché)

Moi:Tu crois que ça c'est normal, Nous nous disputons à cause de Faty, même notre fils nous entends.Est ce que tu trouves ça normal .

Seynabou:Non c'est pas normal

Moi:Devenons comme on était avant sans Faty, elle n'est pas indispensable dans nos vies, on peut vivre sans elle.

Seynabou:Oui tu as raison elle n'est pas indispensable dans nos vies.

Moi:Allez souries, j'aime pas te voir triste.

Seynabou:(sourire)

Moi:ah c'est ça que j'aime, quant tu souries, tu illumine ma journée.

DANS LA PEAU DE SEYNABOU

je dois faire semblant d'être d'accord avec lui, ma fille je ferai tout pour la retrouver et personne ne m'en m'empêchera . Je dois me rendre chez sa meilleure amie Kiné, peut être qu'elle a de ses nouvelles . Je sors de la maison, j'ai dit à Babacar que j'allais au marché sinon il va me soupçonner.Aprés 10 minutes de marche je suis enfin arrivé chez Kiné.

SEYNABOU VA T-ELLE RETROUVER SA FILLE FATY?