Chapitre 5 Chapitre 4

Mardi 2 Février, 6h30

Comme tous les jours de la semaine, à la même heure, le réveil de Mia se déclencha. Comme tous les jour de la semaine, à la même heure Mia l'éteignit pour mettre fin à la sonnerie agaçante. Comme tous les jours de la semaine à la même heure, Mia s'étira, enleva la couverture de son corps et après un long bâillement s'assit quelques instants sur son lit. Mais ce Mardi 2 Février, au lieu de se lever pour allez prendre sa douche puis se préparer pour aller au travail, Mia retourna sous la couette. Elle venait de se rappeler ou plutôt elle avait enfin réalisée qu'il n'était pas nécessaire qu'elle aille se préparer pour aller au travail puisqu'elle avait été suspendu.

11h30

En peignoir et chaussons aux pieds, Mia venait de quitter son lit depuis quelques minutes déjà et était actuellement dans la cuisine pour trouver quelque chose à manger pour le petit déjeuner. Voyant que le frigo était vide, elle décida de prendre une feuille de papier et un stylos afin de faire la liste de ce qu'il manquait, ensuite elle alla prendre une douche, se brosser les dents... en gros se préparer pour aller à la supérette du coin de la rue.

Mia tout habillée, prit ses clefs, son porte monnaie et sortie de l'appartement. Comme elle habitait au 5ème étage, elle emprunta l'ascenseur. Arrivée au rez-de-chaussée elle croisa le facteur distribuant le courrier et elle le salua, quand je reviendrais de la supérette je récupèrerais directement le courrier, se dit elle.

Maintenant dans la rue, en direction de la supérette, Mia était dans ses pensées, elle n'arrivait en faite pas à accepter qu'au lieu d'être au travail à bosser sur ses dossiers, elle était sur le chemin de la supérette, comment Ismael a t-il pu me faire une chose pareil ?! Mia était tellement dans ses pensées qu'elle en oublia ce qui l'entourait et arrivée à l'intersection juste avant la supérette elle bouscula une personne qui elle aussi avait l'air de ne pas prêter attention à son entourage car elle avait le nez dans son smartphone.

Tout deux avaient en mains des choses qui à cause de la bousculade s'échappèrent de leurs mains et tombèrent au sol. Mia avait fait tombée son porte monnaie ainsi que sa liste de course et l'individu, son sac de course:

« - Ohlala je suis vraiment désolé! s'exclama Mia qui s'empressa de ramasser son porte-monnaie ainsi que certain élément qui était sortie du sac de course.

- Non, non... C'est de ma faute, je ne prêtais pas assez attention à ce qu'il y avait devant moi..., répondit le jeune homme timidement. Ne vous déranger pas, ajouta t-il en faisant référence à ses courses.

- Non, je tiens à vous aider, c'est tout aussi de ma faute; à cette instant Mia attrapa un paquet de bougie senteur noix de coco pour le remettre dans le sac, l'homme eut la même idée mais attrapa à la place du paquet de bougie, la main de Mia, mais très gêné il l'a retira immédiatement.

- Je..je suis désolé.

- Oh ce n'ai rien ne vous inquiétez pas. Eh voila je pense que tout y est maintenant, encore désolé. Mia et l'homme qui était accroupie se relevèrent.

- Oui, oui merci.

- Au revoir, Mia fit un signe de main puis continua sa route vers la supérette.

- Au revoir, chuchota l'individu qui la regardait partir puis entrer dans le magasin. »

Dans la supérette, elle prit un panier puis mis la main dans sa poche de jean afin de pouvoir en retirer sa liste de course, poche droite, poche gauche, rien, poche droite de sa veste puis gauche, toujours rien. Elle se rappela alors quelle l'avait fait tomber plus tôt mais ne pris pas la peine de ressortir du magasin pour aller la chercher de toute façon elle se rappelait de la majorité des choses qu'elle avait écrit dessus.

Au moment où Mia allait passer en caisse, elle reçu un appel de Charlène:

« - Allo?

- Oui, Mia? Tu vas bien? T'es où?

- Oui, je suis à la supérette, pourquoi? répondit Mia tout en saluant la caissière d'un mouvement de tête.

- Je suis dans ma voiture, juste en bas de l'appart je te rejoins tout de suite, avec la voiture.

- D'accord à tout de suite je t'attendrais juste devant. Bisous. »

En sortant du magasin, Mia aperçu immédiatement la mini cooper bleu de Charlène, elle n'avait donc pas eut à l'attendre devant la supérette, elle trottina vers la voiture puis entra à l'intérieur.

Quelques courtes minutes plus tard elles arrivèrent au parking souterrain de l'immeuble, Charlène prit quelques sacs de courses des mains de Mia et toutes deux se dirigèrent vers l'ascenseur:

« - On s'arrête au rez-de-chaussée le facteur est passé tout à l'heure je l'ai vu mettre quelques lettres dans notre boite, informa Mia.

- Pas de soucis je retiendrais l'ascenseur donc récupère le courrier vite.

- Ok. »

Comme prévu, arrivées au rez-de-chaussée Charlène fit en sorte de retenir l'ascenseur pendant que Mia alla prendre le courrier. Dans la boite, il y avait quatre lettres mais Mia ne prit pas la peine de consulter leurs devanture pour savoir de quoi il s'agissait. De toute façon avec Charlène qui lui criait de se dépêcher car d'autres personnes étaient entrées dans l'ascenseur et commençaient déjà à s'impatienter, Mia n'avait pas le temps de le faire.

Dans l'appartement Mia déposa les lettres sur la table du salon afin d'avoir les mains libres et enfin pouvoir ranger les course.

«- Mais au faite pourquoi t'es à la maison Charlène? dit soudainement Mia, qui venait de se rappeler que son amie était habituellement au travaille durant ces heures, il était actuellement 12h30.

- Oh je crois qu'il y a eu un problème d'emploi du temps donc il m'ont fait rentrer. Je pensais que je te trouverais directement à la maison vu que t'as été suspendu et qu'on pourrait aller manger dehors mais ce n'était pas le cas et maintenant j'ai juste la flemme de sortir, ajouta Charlène.

- Merci de me le rappeler j'avais complètement oubliée, dit sarcastiquement Mia en faisant référence au fait que Charlène avait évoqué son renvoi temporaire.

- Roh le prend pas mal et puis c'est plutôt une bonne chose c'est comme des vacances et on pourra passer plus de temps ensemble, dit Charlène tout sourire, en rangeant des yaourts dans le réfrigérateur. »

Mia ne répondit pas, elle ne considérait vraiment pas ce renvoi comme des vacances et n'arrivait pas à comprendre comment son amie pouvait être si peu empathique à son égard. Elle sortie alors de la cuisine et alla s'installer sur un des canapé du salon. Elle en profita pour récupérer les lettres qui se trouvaient sur la petite table.

Factures; pour Charlène; pub, pub, pub. Oh qu'est ce que ça peut bien être?De la pub?, une enveloppe toute blanche parmi les lettres, n'ayant ni expéditeurs, ni destinataires se trouvait dans la pile. Mia ouvrit la lettre sans hésitation. Toujours aucune adresse ni aucune date.

Pour Miss S

Te voir

Au volant de cette jolie voiture bleu,

Mon coeur ne put s'entourer que de noeud,

Une femme belle parfaite et magnifique,

T'admirer de si loin est si tragique,

Un jour rien qu'à moi tu ne seras,

Plus aucune compétition n'existera.

Signé: un homme MALHEUREUX de ne t'avoir près de lui.

La lettre avait en faite bien un destinataire « Miss S ».

« - Charlène je crois que t'as reçu une lettre un peu chelou! » dit Mia en parlant assez fort pour que Charlène l'entende de la cuisine.

Charlène qui avait commencée à cuisiner le repas du déjeuner, car il était maintenant 12h50 sortie de la cuisine, un tablier autour de la taille.

- Qu'est ce que tu disais Mia?

- Bah viens, je crois que tu as reçu une lettre, désolé je l'ai ouverte mais il n'y avait rien sur l'enveloppe.

- Fais voir, demanda Charlène,

- Tiens.»

Après avoir lu la lettre Charlène regarda Mia bizarrement, c'était un mélange d'étonnement et d'incompréhension.

« - Mais qu'est ce qui te fais dire que la lettre m'est destinée? Il y a juste écrit « Miss S » je m'appelle Charlène Simon si tu l'avais oublié.. Donc elle peut très bien t'être destinée Mia Swahili; elle insista sur le nom de sa copine sur un ton sarcastique.

- Oui je sais, mais ce que je veux dire c'est que toi tu t'appelle Charlène Serena Simon je me suis dit que la personne connaissait peut être ton deuxième prénom et que c'était pour ça qu'il y avait écrit « Miss S ». En plus il y'a écrit « au volant de cette jolie voiture bleu » tu te rappel que j'ai une Fiat 500 blanche et que tu as une mini cooper bleu ou? Expliqua Mia.

- Ah t'a peut être pas tord.. En tous cas le poème fait hyper flipper! « T'admirer de si loin est si tragique, Un jour rien qu'à moi tu ne seras » Ewww! S'exclama Charlène après avoir relu la partie du poème. J'espère que je n'est pas un obsédé à mes trousses.

- Mais non je ne pense pas, répondit Mia, c'est surement une blague d'un de nos amis ou d'un de tes collègues ou peut être même qu'elle ne t'était pas destiné.. Quoi que le truc de la voiture bleu.. Non je pense que c'est juste une farce, met la lettre à la poubelle et fini de préparer ton merveilleux poulet à la moutarde que j'aime tant. Conclut Mia.

- Mouais t'as bien raison. Bon c'est bientôt prêt donc vas te laver les mains et vas mettre la table mon chou, plaisanta Charlène.

**

Lorsqu'il rentra chez lui, il déposa ce qu'il avait dans les mains à l'entrée sans s'en soucier le moins du monde. Il alla dans sa chambre et saisit un ciseaux et un rouleau de scotch qui se trouvait sur son bureau. Il coupa deux bout de scotch qu'il laissa suspendre sur le coté de sa table. Il mit la main dans sa poche et saisit une feuille. Il la plaça sur le mur en face de son lit et récupéra un premier bout de scotch qu'il avait coupé pour fixer la feuille par le haut puis le deuxième bout de scotch pour fixer le bas. Il embrassa ensuite la feuille et se jeta sur son lit.

**

Vendredi 5 Février

Cela faisait maintenant 3 jours que Mia était confinée chez elle, elle n'avait aucune envie de sortir, même si Charlène l'encourageait à le faire car pour elle, ne l'oublions pas, Mia était en « vacance » et qu'il fallait qu'elle en profite « un max » avant de reprendre son travail de bureau « hyper-ennuyeux ». Mais Mia ne pouvait vraiment pas voir ces deux semaines à la maison de cette manière elle s'ennuyait et avait envie de retourner travailler là, tout de suite.

Pour s'occuper et en même temps se consoler elle avait décidée de relire l'un des plus célèbre polar: Dix Petits Nègres, d'Agatha Christie, elle adorait les polars et ce livre fut le premier qu'elle avait lu. Elle avait aussi recommencée à écrire son roman policier, depuis quelques jours abandonné, car l'inspiration n'y était pas. Elle faisait face à un « writer-bloc », elle donc pensait qu'en relisant ce livre, son inspiration lui reviendrait sans doute et comme ça, en écrivant elle s'ennuierait largement moins et pourra dire qu'elle n'est pas resté sans rien faire durant ces jours de suspension.

Vers les dernières pages du livre, Mia reçu un appel, elle prit son téléphone pour regarder qui l'appelait et sur l'écran de son iPhone s'affichait « Le Boss De Manfield Corporation Dont Je Ne Suis Que La Simple Employée » ALIAS Ismael Manfield. Et oui sous le coup de la colère, après avoir piqué une petite crise elle avait changée le nom de contact d'Ismael, d'abord par « Connard », « Le Salopard À Cravate » puis « Le Baiseur De Ces Dames », et celui qui venait de s'afficher, était bien sure l'heureux élu dans la compétition « Renommons mon bâtard de directeur ».

En voyant le nom de contact Mia ne pu s'empêcher de glousser, mais très vite son visage se fit plus sérieux lorsqu'elle réalisa que la personne qui l'avait relevé de ses fonctions pour deux semaines était en train de l'appeler. Mia fixa son téléphone pendant quelques secondes et décida de ne pas répondre. Elle était énervée contre lui et n'avait aucune envie de lui adresser la parole.

Ismael rappela une deuxième fois, puis une troisième fois et après la quatrième fois, le téléphone de Mia vibra ce qui indiquait qu'elle avait reçu un message. Mia déverrouilla son téléphone et alla regarder le message qu'il venait de lui envoyer: « Appel moi tout de suite c'est important, je te rappel que je suis ton patron et que tu te dois de répondre à mes appels et je sais que tu n'est pas occupée. Je pense que tu n'a pas envie de me voir débarquer à ta porte Mia donc tu ferais mieux de m'appeler. Je te laisse 5 minutes. ».

Mia grinçait des dents, quelle insolence merde! Pour qui il se prend celui là! Il ose encore me donner des ordres après tout ça?! Mia savait qu'elle était obligée de l'appeler car elle ne voulait aucunement voir sa tête et ceci l'énervait encore plus. Elle appuya donc sur le contact pour appeler Ismael:

« - Je suis occupée, allez droit au but s'il vous plait, dit elle sèchement, Mia avait décidé de ne plus tutoyer Ismael pour bien lui montrer qu'elle ne le considérerait à présent que comme son patron et rien d'autre (malgré l'impolitesse flagrante dont elle faisait preuve à ce même moment).

Ismael mit un peu de temps avant de répondre un peu surpris et blessé par le fait que désormais même au téléphone Mia le vouvoyait. C'est lui qui avait commencé à vouloir imposer une certaine distance entre les deux mais cela n'empêchait pas le fait que ça le blessait.

- Toujours aussi impolie je constate.

- ..., Mia ne répondit pas

- Bon bah je vais allez droit au but, monsieur Matsudo est en voyage d'affaire ici à New York et il souhaite allez au restaurant avec nous deux, samedi, avant de repartir au Japon. »

Monsieur Matsudo était le directeur de l'entreprise où Mia avait effectuer son premier stage après l'université, elle était vraiment contente de savoir qu'elle allait rencontrer de nouveau ce monsieur incroyablement aimable après un peu plus de deux ans. Mais elle se souvenu que cela impliquait de revoir Ismael, d'être assise à la même table que celui-ci et aussi de devoir jouer la comédie devant ce cher Monsieur Matsudo. Et cela elle n'en avait pas du tout envie.

« - Allo? Mia tu es toujours là? interrogea Ismael

- Oui, oui je suis là!

- Est-tu disponible samedi?

- Euh oui.. euh non! Non, non, non, désolé j'ai promis à Charlène de.., commença Mia

- Attends Mia, avant que tu ne finisse ton histoire bidon, je veux juste te rappeler que si tu viens, tu ne le fais pas pour moi, mais pour Yamato. C'est lui qui à demandé à te revoir et je pense que ça te rendras aussi triste que lui le sera, d'avoir manquer cette occasion de vous revoir.

-...

- Alors?

- D'accord, répondit finalement Mia,

- D'accord quoi?

- D'accord, je serais là, envoyez moi les coordonnées du restaurant et l'heure du rendez vous par message s'il vous plait.

- Pas la peine je passe te prendre demain a 18h.

- Non je peux...

- Sois prête pour 18h, coupa Ismael, À samedi, au revoir.»

À la fin de cet appel, Mia était en colère, elle n'aimait pas du tout le ton hautain d'Ismael, ou peut être avait elle tout simplement du mal à le supporter ou entendre sa voix depuis l'incident du bureau, puis le renvoi. Elle ne savait pas comment elle réagirait demain au restaurant.

Samedi 17h45

Mia venait juste de sortir de son appartement. Elle avait reçu quelques minutes avant un message d'Ismael qui lui informait qu'il était arrivé dans le parking. Elle se dirigea alors vers l'ascenseur et pressa le bouton qui indiquait le parking puis s'observa un instant dans le miroir de l'ascenseur pour voir si tout était en place. Mia portait une élégante robe qui lui arrivait juste en dessous du genou, la robe était rouge avec un col haut, elle avait mit de grosse boucle d'oreilles en or en forme d'anneaux et portait des sandales à talons dorée. Elle vérifia sa coupe de cheveux, un chignon haut rien de trop extravagant car le rendez vous restait assez professionnel. Elle avait opté pour un maquillage assez simple et dans les tons nude.

Dans le parking, elle aperçu la BMW d'Ismael, et après être montée à bord du véhicule, elle salua Ismael qui l'a salua en retour. Ce furent les seuls mots qu'ils s'échangèrent tout le long du trajet jusqu'à l'adresse du rendez-vous. Une fois arrivés dans le restaurant, une hôtesse alla les accueillir et les installèrent sur une table pour trois, Monsieur Matsudo n'était pas encore arrivé.

Mia faisait tout pout ignorer au maximum Ismael, elle ne le regardait pas. C'était le première fois que l'ambiance était aussi tendu entre eux. Mia observait donc autour d'elle, le restaurant était magnifique, c'était sans doute un restaurant 3 ou 4 étoiles. Les couleurs dominantes étaient le noir, le blanc et le dorée. Le sol et les chaise étaient noirs tandis que les tables étaient vêtus d'une nappe blanche, et le principale de la décoration (lustre, chandelier, serviettes et même la carte) étaient dorés. Cette décoration était assez orignal comparé à la plupart des restaurants prestigieux qui préféraient souvent rester dans une décoration luxueuse bien sure , mais plutôt classique.

Pendant que Mia continuait de scruter le restaurant, Ismael lui, préférait la fixer elle. À vrai dire Mia sentait son regard sur elle mais avait décidée de jouer la carte de l'ignorance. Après quelques minutes, Ismael décida d'engager la conversation:

« - Mia.

En entendant Ismael prononcer son prénom, Mia pensait que Monsieur Matsudo venait d'arriver, elle regarda donc vers l'entrée, mais personne. Elle tourna donc son regard vers celui qui venait de l'appeler.

- Oui, monsieur? Toujours en colère contre Ismael, elle continuait de le vouvoyer pour lui montrer qu'il était effectivement devenu que son employeur et elle sa simple employée.

- Arrêtes de me vouvoyer et comportes toi comme tu l'as toujours fais avec moi, du moins devant Yamato.

- Je pensais que vous vouliez que je me comporte comme tout autres employés, et c'est ce que je fais en vous vouvoyant. Cela ne vous plait pas?

- Mia, arrêtes ta comédie s'il te plait, Yamato vas bientôt arriver et je ne veux pas qu'il se sente mal à l'aise à cause de ton comportement.

- Mon comportement?! C'est le combl... Mia fut interrompu par l'arrivé de Monsieur Matsudo.

Elle et Ismael se levèrent alors pour accueillir convenablement leur connaissance.

- Bonsoir! s'exclama Yamato. Ohlala cela fait un bon bout de temps que je ne t'ai pas vu Ismael, ajouta t-il tout en serrant la main de celui-ci et lui donnant une petite tape à l'épaule. »

Il se tourna ensuite vers Mia.

« - Wow toujours aussi magnifique Mia!

- Dōmo arigatō Matsudo Sensei. Remercia Mia en japonais tout en lui faisant la bise. Elle l'avait appelée « sensei » (professeur) car elle avait beaucoup apprit grâce à lui.

- Appel moi Yamato. Lui dit il en rigolant. »

Après les politesses, tous s'assirent à table. Le serveur arriva alors avec les menus, ils firent donc leurs choix. Tout au long du repas ils discutèrent de tout et de rien, autant de business que de vie personnel. Mia ne vouvoyait plus Ismael mais elle était toujours remontée contre lui et d'autant plus après la petite conversation qu'ils avaient eut juste avant que Yamato n'arrive. Alors lorsqu'elle le pouvait durant les différentes conversations, elle lançait des piques à Ismael.

« - J'ai récemment appris que vous aviez réussi à vendre un logiciel pour un prix formidable à un businessman coréen et que c'était toi Mia qui avait fait les négociations. Je suis vraiment fier de toi. J'aurais vraiment aimé que tu restes à mes cotés dans mon entreprise, mais je comprend que vivre au Japon loin de ceux qu'on aime n'est pas chose facile.

- Et c'est totalement grâce à vous que je suis devenue aussi compétente dans la négociation, je vous suis à jamais reconnaissante. D'ailleurs ces dernières semaines, je me dis souvent que j'aurais du rester dans votre compagnie au Japon au lieu d'intégrer manfield corporation.. » Et un pique, un, en direction d'Ismael.

- Oh à bon et pourquoi? répondit Yamato

- Oh vous savez, j'ai eu quelques jours durant lesquels j'ai eu entièrement le temps d'être nostalgique.

- Ah d'accord, vous avez pris des jours de repos c'est ça?

- En quelque sorte. »

Ismael qui n'avait en aucun cas envie que Mia continue sur sa lancée, changea immédiatement de sujet tout en lui lançant un regard noir. Il ne voulait pas que Yamato finisse par apprendre qu'il avait suspendu Mia.

« - Et comment va ta femme Yamato? Elle a accouchée il y a quelques mois n'est ce pas?

- Oui, de deux merveilleux jumeaux! Neiji et Nanami, un garçon et une fille. Yamato qui semblait vraiment très heureux de parler des ses nouveaux nées empoigna son téléphone pour montrer à Ismael et Mia son fond d'écran qui était une photo des deux petits bébés.

- Ooh ils sont vraiment trop mignon!! J'espère que j'aurais un jour l'occasion de les voir en vrai, dit Mia.

- Avec plaisir, tu passes à Tokyo quand tu veux, tu es la bienvenue. Et vous, à quand le petit bébé? demanda t-il, en regardant les deux, un grand sourire aux lèvres.

- Co... comment? Mo.. Moi? Je ne sais pas, pas maintenant, enfin pour le moment ce n'est pas quelque chose à laquelle je pense, répondit Mia.

- Je comprend... Déjà que vous n'êtes pas encore mariés.

- Comment? C'était au tour d'Ismael de répondre un peu choqué par la remarque.

- Et bien toi et Mia, vous n'avez pas encore prévu votre mariage, si je ne me trompe pas donc ce n'est pas maintenant que vous allez penser à faire des enfants.

- Moi et Mia..?

- Oui toi et Mia.

- On ne sort pas ensemble Yamato...

- Quoi? Nanite koto! (Oh mon Dieu) j'aurais pourtant juré que vous étiez un couple, vous allez si bien ensemble.

Mia était extrêmement gênée mais essayait au maximum de le cacher. En parlant de couple, Mia venait de se rappeler l'espace d'un instant, tout ce qui s'était passer entre elle et Ismael et sa tentative de déclaration qui avait fini sur une note affreuse.

L'atmosphère était devenu assez bizarre après ce petit incident mais, l'arrivée du désert fit vite oublier tout cela.

À la fin du dîner après, les au revoir, Mia et Ismael se dirigèrent vers la voiture. Une fois à l'intérieur et sur la route Ismael dit à Mia « Je n'ai pas aimé tes piques tout au long de la soirée ». Mais Mia décida de ne pas répondre, elle savait que si elle le faisait, la conversation se terminerait en dispute, et après avoir passée une très bonne soirée, elle n'avait en aucun cas envie de la ruiner bêtement.

De même pour Ismael, il avait passé une très bonne soirée en compagnie de Yamato et de Mia, et malgré les piques, il avait prit une décision.

Arrivée dans le parking de Mia, avant qu'elle descende, il dit:

" - J'ai passé une bonne soirée. Merci d'être venue Mia.

Elle le regarda quelques instants et répondit.

- Moi aussi. Bon j'y vais, au revoir Monsieur Manfield", dit elle tout en gloussant. Elle ferma la portière et commença à marcher vers l'ascenseur.

Ismael souris puis démarra la voiture et en roulant doucement, il rattrapa Mia, et baissa sa vitre: « Je t'attends au travail lundi. » et il s'en alla.