Chapitre 2 DESTINÉ À T'AIMER

De l'autre côté de la ville, dans un quartier résidentiel, l'ambiance était plutôt festive, la maison du regretté Barthélémy NOAH était décorée avec soins et animée par une ambiance joyeuse, sa fille héritière se mariait aujourd'hui. Comme elle aurait aimé que son père soit là pour la soutenir, pour lui dire qu'elle prenait la bonne décision, cet homme n'était pas seulement son père, il était aussi son confident, son idole, et elle s'était promis de tout faire pour être comme lui, de maintenir son empire à flot. Tel était son devoir

Assise devant sa coiffeuse, Marcel NOAH se fait belle pour la cérémonie de son mariage qui aura lieu dans quelques minutes. Tandis que la maquilleuse passait un dernier coup de pinceau sur son visage et que la coiffeuse ajoutait une touche finale à sa coiffure, elle manipulait son téléphone portable. Absente en entreprise pour la journée, elle voulait s'assurer que tout se déroulait comme prévu

Marcel est une femme de caractère, ses proches allaient jusqu'a dire qu'elle était insupportable, invivable. Beaucoup furent surpris quand ils ont appris la nouvelle de son mariage. Qu'elle homme pouvais supporter une femme aussi dominatrice qu'elle ?

Elle était la fille aînée et avait une petite sœur nommée Julie. Son père aurait voulu avoir un garçon pour premier enfant, et avait été déçu quand le sexe fut féminin. Néanmoins, cela ne l'avait pas empêché de l'aimer de tout son cœur et de l'apprendre très tôt la gestion de son entreprise. Barthélémy savait qu'il était difficile pour une femme de s'imposer dans ce milieu, et c'est sans doute pour cette raison que Marcel c'était toujours battue pour s'affirmer quitte à ce qu'elle soit perçu comme une dictatrice

Personne ne pouvait contester son héritage, elle était sans doute la personne idéale pour administrer l'empire familial. mais quand était il de sa vie personnelle ?

_ Mais qu'est ce que s'est que ça ?

S'exclama t'elle en manipulant son téléphone. Tenta un appel, mais sans succès. Furieuse, elle s'exclama de nouveau

_ Bon sang !

Elle fit un geste brusque pour interrompre la maquilleuse et la coiffeuse puis s'apprêta se lever lorsque sa mère Hortense et sa petite sœur Julie firent irruption dans la chambre

_ où va tu ma chérie? Demanda Hortense inquiète

_ Je dois parler à Yannick tout de suite. S'empressa t'elle de répondre. J'essaie de l'appeler mais il ne répond pas

_ Mais qu'est ce que tu racontes ? S'étonna Julie. Vous allez vous marier dans quelques minutes à peine. il doit sûrement être à l'hôtel entrain de t'attendre

_ Vous aurez le temps d'en parler après la cérémonie d'accord ma puce? Tenta de la rassurer Hortense

_ Non maman, c'est maintenant que je dois lui parler

Elle relança un appel et quitta la chambre, suivie par sa mère et sa sœur qui tentaient de la raisonner. Mais Marcel n'écoutait jamais personne, elle ne faisait qu'à sa tête

A bord de sa voiture, elle se dirigea à toute vitesse vers l'hôpital où Yannick se préparait

Yannick et Marcel se connaissaient depuis l'université, il était le seul homme qui, selon elle, avait pu la supporter malgré son sale caractère. Après trois demandes en mariage elle avait enfin céder influencée par sa mère et sa sœur qui l'appréciaient énormément. Elles lui répétaient sans cesse qu'une grande femme devait avoir un homme à ses côtés, et aucun autre ne saurait mieux la supporter

Yanick occupait le poste d'assistant comptable dans l'entreprise de sa fiancée, il aurait aimé être directeur financier mais Marcel ne lui faisait pas assez confiance pour lui confier une telle responsabilité. Toutefois, il espérait que leur mariage lui ouvrirait les porte de ce poste tant convoité

C'est dans sa petite robe blanche que Marcel entre dans l'hôtel où était installé son fiancé. Elle aimait être différente des autres, et aimait surtout fait parler d'elle pour elle, ce choix était moins vulgaire

C'est à grand pas que la jeune fille se dirigea vers la chambre d'hôtel de son fiancé en évitant que les hommes d'honneur la voient, elle était très en colère. Lorsqu'elle entrouvrit la porte, elle aperçut un homme âgé en fauteuil roulant qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Intrigué, elle écouta discrètement leur conversation

_ Papa je suis à deux pas d'atteindre mon objectif. Dit Yannick. Enfin elle sera mienne et je pourrais dorénavant faire ce que bon me semble

Le cœur de Marcelle faillit s'arrêter. Ainsi cet homme était son père ? Yannick lui avait toujours affirmé que ses parents étaient décédés bien même qu'il n'aimait jamais parlé d'eux

_ Cette femme est très pointilleuse tu devrais te méfier d'elle fiston. Rétorqua le vielle homme

_ C'est une femme comme toute les autres je sais de quoi je parle. Affirma Yannick confiant. Je me debarasserais d'elle très vite, sa mère et sa sœur sont à mes pieds. Ce sera un jeu d'enfant crois moi

À l'écoute de cela, Marcel eu des crampes au pieds, elle voulut s'en aller quand il continua sa phrase

_ Et dire que je l'ai supporter durant toute ces années, Dieu seule sait à qu'elle point elle me dégoûte, ses baisers son aussi détestable qu'elle. Elle m'a tellement humilier, mais cela prendra fin dans quelques minutes, elle verra l'attention qu'elle mérite cette pimbêche

Disait-il en ajustant sa cravate devant le miroir tout en regardant sa montre. C'est seulement en ce moment que Marcel vis le vrai visage de l'homme qu'elle s'apprêtait à épouser, et dire qu'elle détestait sa façon d'être toujours aussi doux, compréhensif et patients sa l'agaçait pour dire mieux. En une fraction de seconde le maquillage de Marcel coula, elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait d'entendre. Elle recula boulversée et hurta involontairement la porte qui s'ouvrît brusquement. Elle aurait bien voulu faire semblant de n'avoit rien entendu mais le choc était très grand pour jouer à ce jeu.

_ chérie que fais tu ici ? Tu ne devrais pas être là...

Yannick voulut reporté sa casquette du gendre parfait mais malheureusement il se faisait trop tard. Marcel regarda l'homme sur le fauteuil roulant l'air effrayé rien qu'à voir sa tête, les deux hommes compris ce qui se passait, Yannick à regarder son père et ils étaient tous les deux d'accord, il ne fallait surtout pas qu'elle raconte ce qu'elle venait d'entendre

_ Qu'est ce qui ne va pas mon ange? On dirait que tu as vu un fantôme

Avait il dit en essayant de s'approcher d'elle, mais celle ci avait déjà pris les jambes à son cou

_ Et merde! Fait chier!

Siffla t'il en ce lançant à sa poursuite, quand il sortait un de ses amis la aperçu

_ Eh mec où va tu aussi pressé

_ Je dois rattraper Marcel. A t'il répondu sans s'arrêter

_ Marcel ? Comment ça ? Ne me dis pas qu'elle à annuler le mariage ?

Yannick n'a pas répondu et à continuer sa poursuite, arrivé à l'extérieur de l'hôtel il la vu monter dans sa voiture et fit de même, engageant une terrible chasse à l'homme dans la ville

Marcel craignait sa vie, elle se sentait en danger, elle était paniqué, se rappelant à qu'elle point Yannick fut furieux quand elle lui avait annoncé que leur régime matrimonial serait bien séparer.

C'était la première fois que Yannick se mettait autant en colère mais très vite il se ressaisit et devin l'agneau qu'il avait toujours été, elle s'en voulait de n'avoir pas écouter son intuition depuis le début, elle se rappelait de ses propos disant comment ses baisers étaient dégoûtant, elle se mit à sangloter, et dire qu'elle à passer certaines de ses nuits avec cet homme, il aurait pu en finir avec elle à tous moments

Elle n'arrêtait pas de penser à sa mère et sa sœur qui lui faisaient entièrement confiance, elle se dit intérieurement que Yannick avait tout à fait raison, s'il lui arrivait quelque chose, sa mère lui donnerait l'administration de l'entreprise sans un moindre doute, il ne fallait pas que cela arrive, il ne pouvait pas s'en sortir de cette façon, elle regarda le rétroviseur et aperçu Yannick qui était toujours derrière elle, elle voulut passer un coup de fils avec son téléphone portable quand celui-ci tomba, elle se mis à pleurer, elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie

Elle s'inclina pour pouvoir récupérer son portable et en levant la tête elle vit une jeune fille qui traversait, les deux femmes se mit à paniquer Marcel se mit à hurler en essayant de l'éviter mais la jeune fille qui était toute aussi paniqué essaya de s'enfuir en allant dans la direction que la voiture en question, il était bien trop tard pour les deux jeunes filles, Marcel hurta la fille en les entraînant dans le ravin

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