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Soudain, la poche de M. Wang Yuan vibra, interrompant leur conversation. « Un instant, Mei », dit-il avant de répondre : - « Allô, Monsieur Wang Yuan à l'appareil». Son expression changea en entendant la nouvelle. Il s'exclama : « Quoi ? Y a-t-il un problème avec la nouvelle livraison ? »
L'interlocuteur répondit : - « Monsieur Yuan, si cette cargaison tombe entre les mains de la police, nous risquons gros. Vous devez venir sur le site immédiatement, surtout que le procureur Tang Zhoo cherche à vous coffrer ! »
- J'arrive, Peng, dit-il, frustré par un autre échec qui se profile à l'horizon. Il ajouta : « informe tes hommes de garder le site sous haute surveillance et fais parvenir les conteneurs le plus rapidement possible à la zone ll avant que la police se pointe. »
Wang Mei avait une petite idée en tête, mais se fit interrompre. « Je dois y aller, ma chérie. Prends soin de toi », dit-il en lui touchant le bras.
Mei l'arrêta : « Papa, qu'est-ce qui se passe ? »
Bien qu'il ne veuille pas parler, il soupira et informa Mei : « Je crois que Zhoo Wei est à l'origine de la fuite concernant l'arrivée de la cargaison, et l'un de mes hommes au commissariat vient juste de m'en informer ! »
- Papa, depuis que tu m'as dit que Zhoo Wei travaille dans notre entreprise et qu'il est à la tête de tout cela, j'ai su qu'il allait se venger de toi !
Elle se retourna pour rejoindre son bureau. Son visage s'était durci, mais elle esquissa un sourire.
Intrigué par son impuissance, Yuan se retourna : « Qu'est-ce que tu essaies de me dire, Mei ? »
Elle se retourna avec une désinvolture pleine d'importance : « Qu'il a déjà commencé ce qu'il avait prévu de faire. Je l'ai sous-estimé ; le rusé, je le croyais aux États-Unis. Mais je dois agir puisque c'est à cause de moi que tout cela arrive. Papa, laisse-moi gérer l'entreprise. »
- Nous dev...
La sonnerie de son portable retentit d'urgence à nouveau. Sous la pression croissante, il dit : « On se retrouve à la maison, ma chérie. Je t'aime. À plus tard. »
- Ya aucun souci père.
Lorsqu'il quitta le bureau, celui de Wang Mei, elle retourna s'asseoir pour écrire un e-mail au procureur de la République.
Elle imprima rapidement le document, puis fit appel à son assistante, Lil Jie, par appel fixe. « Je veux te voir à mon bureau immédiatement, mademoiselle Lil Jie. »
Elle reposa le téléphone sur la table. Lil Jie toqua doucement : « Mademoiselle Wang Mei, je suis là », dit-elle avant d'entrer dans le bureau. Sa patronne, Wang, était au téléphone et terminait son appel avec le juge, M. Guo Liang.
Elle fixait Lil Jie pendant qu'elle était au téléphone. - Monsieur Guo, merci, j'ai un autre appel, veuillez m'excuser.
Elle posa le combiné sur la table et lança : « Mademoiselle Lil Jie, fais imprimer ce document une seconde fois et envoie-le au procureur de la République par courriel le plus rapidement possible. » Elle lui tendit le document. Lil Jie répondit en prenant celui-ci : « Merci, mademoiselle Wang Mei je le ferai desuite ! »
Lorsque Lil Jie s'en alla, Wang Mei ne pouvait s'empêcher d'observer son assistante d'un œil . C'était comme si elle était attirée par elle ; sa douceur, sa beauté ou son innocence.
Confuse, elle murmura : « Qu'est-ce qui m'arrive ? Fuuu... ô je ne te reconnais plus, Wang Mei. Ton attirance est pour les hommes au caractère bien trempé, pas pour une fille comme elle ! Non ! »
Elle respirait profondément pour gérer son stress ; c'était la première fois qu'elle se sentait si vulnérable. Chaque fois qu'elle voyait Lil Jie, que ce soit dans la cour, dans les bureaux ou même en réunion, elle devenait étrange.
Elle ajusta ses lunettes. « Wang Mei, ressaisis-toi ! Là ça devient trop. Il faut que je redevienne méchante et plus importante. Je dois me démarquer afin de faire tomber le juge ; c'est mon objectif principal ! »