Souvenir de Sarausa Tome 1
img img Souvenir de Sarausa Tome 1 img Chapitre 2 La bague
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Chapitre 6 Départ pour Syracuse img
Chapitre 7 Un vol inattendu img
Chapitre 8 La demeure des Caruso img
Chapitre 9 La robe img
Chapitre 10 Les vœux img
Chapitre 11 Le baiser img
Chapitre 12 Venise img
Chapitre 13 Laure img
Chapitre 14 Le cousin de Vincenzo img
Chapitre 15 La Familia img
Chapitre 16 Et si c'était de l'amour img
Chapitre 17 Un rêve img
Chapitre 18 La plage des Caruso img
Chapitre 19 Confidence img
Chapitre 20 Milano img
Chapitre 21 Soirée mondaine img
Chapitre 22 Ne pleure pas, c'est toi qui a commencé img
Chapitre 23 Les Termes du contrat img
Chapitre 24 Le contrat change img
Chapitre 25 Sors avec moi img
Chapitre 26 Le début img
Chapitre 27 Un petit ami img
Chapitre 28 La découverte de Don Marco img
Chapitre 29 Le retour tant attendu img
Chapitre 30 Anniversaire img
Chapitre 31 Le cadeau img
Chapitre 32 Cannoli img
Chapitre 33 Des bras réconfortants img
Chapitre 34 La fille d'un escroc img
Chapitre 35 Notre accord est nul et non avenu img
Chapitre 36 Départ img
Chapitre 37 Une famille ruinée img
Chapitre 38 Tu étais prévenue img
Chapitre 39 Pas d'autres choix img
Chapitre 40 Taormina img
Chapitre 41 Nouvelles résolutions img
Chapitre 42 Renoncement img
Chapitre 43 Tu ne résisteras point img
Chapitre 44 Lourd engagement img
Chapitre 45 Mauvais tour img
Chapitre 46 Rencontre instructive img
Chapitre 47 Calomniée img
Chapitre 48 De retour à Paris img
Chapitre 49 Un drôle de mal img
Chapitre 50 Aveux de Giuliani img
Chapitre 51 Un nouveau tournant img
Chapitre 52 Le temps de la grossesse img
Chapitre 53 On attend un enfant img
Chapitre 54 Un tyran img
Chapitre 55 Une décision difficile img
Chapitre 56 Tu es une fille sincère img
Chapitre 57 Réminiscences img
Chapitre 58 Les complices img
Chapitre 59 Œil pour œil img
Chapitre 60 Drôle de destin img
Chapitre 61 Coupable par filiation img
Chapitre 62 Dure réalité img
Chapitre 63 Prisonnière img
Chapitre 64 Opération: Rapatriement img
Chapitre 65 Célia img
Chapitre 66 Ex-fiancée img
Chapitre 67 Bientôt la fin img
Chapitre 68 Un grand homme img
Chapitre 69 Funérailles img
Chapitre 70 On est fait l'un pour l'autre img
Chapitre 71 Décision difficile img
Chapitre 72 Une rencontre dans le passé img
Chapitre 73 Le conseil des anciens img
Chapitre 74 Célia fait des img
Chapitre 75 La ruse img
Chapitre 76 Ruse 2 img
Chapitre 77 Ruse 3 img
Chapitre 78 Dispute img
Chapitre 79 Lucia disparaît img
Chapitre 80 Où es-tu img
Chapitre 81 Case départ img
Chapitre 82 Mauvaise surprise 1 img
Chapitre 83 Mauvaise surprise 2 img
Chapitre 84 Toujours sous son emprise img
Chapitre 85 On reprend notre relation img
Chapitre 86 La décision de la Familia img
Chapitre 87 Le plan de la vengeance img
Chapitre 88 Josie est aux anges img
Chapitre 89 Projection img
Chapitre 90 Le doute img
Chapitre 91 Confiance en l'amour img
Chapitre 92 Lucia ne doit pas savoir img
Chapitre 93 Nous sommes chez nous ( fin Tome1) img
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Chapitre 2 La bague

Si elle avait pu creuser un trou et se terrer dedans, Lucia l'aurait fait à cet instant. Les clients qui se rendaient aux toilettes la dévisageaient comme une malpropre, et les employées alentours arboraient même un air de dégoût.

En même temps, aller vomir dans un lieu pareil, il fallait le faire.

- Je suis navrée, fit-elle penaude et mal en point, je vous laisse mes coordonnées et je paierai le pressing.

- Le pressing ? Répéta Caruso qui perdait patience. Tu plaisantes j'espère ? Tu crois que je vais reporter ces vêtements ?

Sa voix restait modulée et calme mais son regard bleu-gris s'était fait plus réprobateur que le matin. Elle baissa la tête en guise de réponse. Que pouvait-elle bien dire d'autre ?

- Monsieur, intervint son préposé, nous allons être en retard. Vous devez encore monter vous changer...

Caruso soupira sans détacher son air sévère de cette fille qu'il commençait à voir un peu trop souvent à son goût.

- Aller, écarte-toi de mon chemin, tu me fais perdre mon temps.

Lucia se décala et laissa passer celui vers qui tous les regards commençaient à converger.

Il fallait dire que ce Caruso était d'une beauté et d'un charisme rare. Et même si elle était très peu habituée à fréquenter la gent masculine, ces détails n'échappèrent pas à la jeune femme.

Vidée de toute énergie, elle regarda son interlocuteur s'éloigner en direction de la sortie, dans son élégant costume sombre ajusté à son corps athlétique.

L'aura autoritaire de cet homme s'étant éloignée, Lucia se ressaisit peu à peu. Sans demander son reste elle alla se débarbouiller aux toilettes.

Après avoir rincé sa bouche et s'être passée de l'eau sur le visage, elle se remémora ce qui venait de se passer.

- Je rêve ou acariâtre m'a traité d'ivrogne ? Dit-elle en remettant de l'ordre dans ses cheveux devant le miroir de la salle d'eau. Nan, mais il se prend pour qui celui-là ? Quand je pense que je voulais me prendre la tête à lui rendre... mince !

Dans un sursaut la jeune contractuelle se souvint qu'elle avait un bien précieux lui appartenant. Le solitaire.

Précipitamment, elle revint à la table où l'attendait Josie.

- Tu m'excuseras, lança Lucia en se saisissant de son sac, mais je dois y aller...

- Quoi ?! Déjà ? S'étonna son amie en se levant de sa chaise.

- Je te promets qu'on se refera ça, et c'est moi qui régalerai la prochaine fois...

Alors qu'elle allait quitter l'établissement, la jeune femme se rappela les mots de l'employé de Caruso. S'il devait monter se changer, c'est qu'il avait une chambre dans cet hôtel.

Elle se précipita dans le hall de réception et interpela l'un des hommes derrière le magnifique comptoir en marbre blanc :

- Excusez-moi ? Je pourrais avoir le numéro de chambre de Mr. Caruso.

- Je suis navré, madame, mais l'établissement ne communique pas ce genre d'informations. En revanche, fit-il d'une voix guindée, je peux joindre notre client et voir avec lui s'il souhaite vous rencontrer. Vous êtes ?

- En fait, il ne me connait pas, bredouilla Lucia, disons que j'ai quelque chose qui lui appartient et j'aimerai lui rendre en main propre.

Son interlocuteur la regardait avec un scepticisme à peine voilé, elle ne devait pas inspirer confiance avec son explication bancale et sa dégaine étrange.

- Vous me filez ou quoi ?

Elle reconnut la voix qui la fit sursauter et se retourna vivement.

- Madame dit qu'elle a un objet vous appartenant, expliqua le réceptionniste après s'être éclairci la voix.

- Voyez-vous ça ? Ironisa le concerné en penchant légèrement la tête sur le côté.

Lucia farfouilla dans son sac et en sortit le solitaire.

- Après votre départ ce matin, j'ai trouvé ce bijoux sur le sol. Je crois qu'il vous appartient.

Elle lui tendit la bague sous le regard circonspect de son employé qui se tenait à ses côtés.

L'expression indéchiffrable de Caruso la fit tressaillir. Il avait l'air mécontent.

- Je peux savoir pourquoi vous ramassez ce que les gens jettent ?

- Mais cette bague est en or... Enfin je crois...

- Et après ? Je m'en suis débarrassé ce n'est pas pour qu'une écervelée de pervenche me suive partout pour me la rendre.

- Écervelée, répéta Lucia en essayant de garder son calme. Je suis désolée, mais même si vous avez de l'argent, vous ne pouvez pas jeter des objets de valeur de la sorte.

- Ah oui ? Fit-il en s'approchant et en se penchant sur elle. Et vous aller m'en empêcher comment ?

La jeune femme écarquilla ses grands yeux noirs tandis que l'air venait à lui manquer.

La proximité de cette homme l'affolait, et son parfum incandescent saturait ses sens et les déroutaient ostensiblement. Lucia restait figée, incapable de s'écarter de cette emprise. Pourquoi était-elle ainsi avec lui ?

La panique que Caruso lisait sur le visage de la jeune femme semblait pleinement le satisfaire et son agacement redescendit aussitôt. Il esquissa un léger sourire dédaigneux avant de s'éloigner de Lucia.

- Vous n'avez qu'à la garder.

- Je vous demande pardon ? Bredouilla la jeune femme.

- La bague, reprit-il avec sérieux, elle ne plaît pas à ma fiancée, vous pouvez donc la garder.

- J'avais bien compris, seulement, un bijoux c'est personnel, ça ne se donne pas comme ça au premier venu...

L'homme que l'agacement regagnait à nouveau, soupira :

- Je ne peux pas la jeter parce que c'est précieux, la donner parce que c'est personnel, j'en fais quoi du coup ?

- Gardez-là, ou revendez-là...

L'homme tandis là main, comme pour quémander quelque chose.

- Bien votre prix sera le mien.

- Je ne veux pas vous l'acheter !

- Dans ce cas, je la jetterais une fois dehors...

Et alors qu'il attendait de reprendre son dû, Lucia sortit son portefeuille exaspérée et l'ouvrit.

- je n'ai que vingt euros sur moi, ça ne serait pas correct...

-Ça me va, déclara-t-il en saisissant le billet que la jeune femme tenait entre les doigts. En espérant ne plus jamais vous revoir...

- Il n'y a que les riches pour être aussi capricieux, maugréa Lucia dans sa barbe, tandis qu'elle se retrouvait seule dans le luxueux hall.

            
            

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