L'HÉRITIER DE LA MAFIA ET MOI
img img L'HÉRITIER DE LA MAFIA ET MOI img Chapitre 9 Le poids de la trahison
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Chapitre 11 Discutions avec un des hommes d'espoir img
Chapitre 12 Le poids des secrets img
Chapitre 13 L'inquiétude d'Anita img
Chapitre 14 La colère du mafieux img
Chapitre 15 Le bateaux de l'héritage img
Chapitre 16 Espoir avec ses sentiments img
Chapitre 17 Une Délice img
Chapitre 18 Le moment intime img
Chapitre 19 Tue moi img
Chapitre 20 L'extase suprême img
Chapitre 21 Au travail img
Chapitre 22 Le réveil de Nina img
Chapitre 23 La visite d'Hector img
Chapitre 24 Liam chez Espoir img
Chapitre 25 Adorables petit img
Chapitre 26 Le dîner img
Chapitre 27 Je suis là Espoir img
Chapitre 28 L'amour img
Chapitre 29 La maternelle img
Chapitre 30 Une piqûre de rappel img
Chapitre 31 Chapitre 31 img
Chapitre 32 Chapitre 32 img
Chapitre 33 Chapitre 33 img
Chapitre 34 Chapitre 34 img
Chapitre 35 Chapitre 35 img
Chapitre 36 Chapitre 36 img
Chapitre 37 Chapitre 37 img
Chapitre 38 Chapitre 38 img
Chapitre 39 Chapitre 39 img
Chapitre 40 Chapitre 40 img
Chapitre 41 Chapitre 41 img
Chapitre 42 Chapitre 42 img
Chapitre 43 Chapitre 43 img
Chapitre 44 Chapitre 44 img
Chapitre 45 Chapitre 45 img
Chapitre 46 Chapitre 46 img
Chapitre 47 Chapitre 47 img
Chapitre 48 Chapitre 48 img
Chapitre 49 Chapitre 49 img
Chapitre 50 Chapitre 50 img
Chapitre 51 Chapitre 51 img
Chapitre 52 Chapitre 52 img
Chapitre 53 Chapitre 53 img
Chapitre 54 Chapitre 54 img
Chapitre 55 Chapitre 55 img
Chapitre 56 Chapitre 56 img
Chapitre 57 Chapitre 57 img
Chapitre 58 Chapitre 58 img
Chapitre 59 Chapitre 59 img
Chapitre 60 Chapitre 60 img
Chapitre 61 Chapitre 61 img
Chapitre 62 Chapitre 62 img
Chapitre 63 Chapitre 63 img
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Chapitre 9 Le poids de la trahison

Chapitre : 9 Le Poids de la Trahison

LE POINT DE VUE DE Nina

Assise sur le bord de mon lit, je fixais mon téléphone. La conversation que j'avais entendue entre Espoir et son bras droit résonnait encore dans ma tête. Une cargaison d'ar*mes, trois cents fu*sils d'as*saut, des caisses de munit*ions... Tout ça était de l'or entre les mains de Jonas.

Mais quelque chose en moi hésitait.

Espoir n'était pas comme les autres cibles que j'avais manipulées par le passé. Lui, il avait ce regard... Ce mélange de force et de vulnérabilité qui me troublait plus que je ne voulais l'admettre. Mais je savais que Jonas ne tolérerait aucune faiblesse de ma part.

Je pris une profonde inspiration et décrochai mon téléphone.

- Jonas ? murmurai-je, la gorge serrée.

- Nina ! Enfin des nouvelles ! Alors, dis-moi, t'as quelque chose ?

Je fermai les yeux un instant, essayant de calmer le tumulte de mes pensées. C'est juste un job, me rappelai-je. Rien de plus.

- Oui, répondis-je finalement. Espoir attend une cargaison demain soir. Trois cents fu*sils d'as*saut, des muni*tions, et d'autres... "jouets".

Un silence se fit au bout du fil, suivi d'un rire étouffé de Jonas.

- Bien joué, Nina ! Très bien joué. Continue comme ça, ma belle. Tu fais un boulot remarquable.

Je sentis mon estomac se tordre à ses mots. Jonas était ravi, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir un poids grandissant dans ma poitrine.

- C'est tout ? demanda Jonas, impatient.

- Oui, c'est tout, mentis-je, me retenant de lui dire que je détestais de plus en plus ce que je faisais.

- Parfait. Continue sur ce chemin, Nina. On va bientôt frapper un grand coup.

Il raccrocha avant que je puisse dire quoi que ce soit d'autre. Je posai le téléphone sur la table de chevet et enfouis mon visage dans mes mains.

Espoir ne mérite pas ça...

Cette pensée revenait sans cesse, comme un murmure accusateur.

Depuis que je le fréquentais, j'avais découvert une autre facette de lui, bien différente de l'image impitoyable qu'il montrait au monde. Il portait un poids immense, celui de son héritage et de son empire. Ses confidences sur son enfance, ses ambitions et même ses doutes m'avaient touchée plus que je ne voulais l'admettre.

Et pourtant, me voilà, à planifier sa chute.

Je me levai et regardai par la fenêtre, cherchant une réponse dans les lumières de la ville. Pourquoi tout semblait-il si compliqué avec lui ? Peut-être parce que, pour la première fois, je voyais ma cible comme autre chose qu'un simple pion dans une mission.

Je laissai échapper un soupir.

- C'est juste un job, murmurai-je à moi-même. Un job...

Mais au fond de moi, je savais que cette excuse sonnait de plus en plus creux. 'Espoir ne méritait pas cette trahison, surtout venant de moi.

LE POINT DE VUE D' ESPOIR

J'ajustai mes lunettes de soleil tout en descendant les marches menant au hall. Nina était là, assise dans le salon, son regard captivant fixé sur moi. Avant de partir, je m'approchai d'elle.

- Je reviens bientôt, murmurai-je en lui déposant une bise sur la joue.

Elle sourit doucement, mais je ne m'attardai pas. Les affaires ne pouvaient pas attendre.

Je pris place dans ma voiture, accompagné de deux de mes hommes, Alex et Malik. Leur présence m'assurait que tout était sous contrôle, mais je savais que je devais être sur place pour garantir que cette transaction se déroule sans accroc.

Le terrain vague où la cargaison nous attendait était entouré de conteneurs rouillés, offrant une couverture idéale. Ma voiture s'arrêta, soulevant un nuage de poussière. Je descendis lentement, ma posture assurée, même si la tension était palpable.

Mario, notre livreur, m'attendait avec un sourire éclatant. Il portait une veste en cuir élimée et mâchonnait un cure-dent.

- Hé, patron ! lança-t-il avec un ton jovial. Toujours élégant, hein ? Ces lunettes te donnent un air de star.

Je levai un sourcil, pas d'humeur pour ses plaisanteries.

- Mario, t'as pas des blagues à raconter ailleurs ? répliquai-je, la voix froide.

Malik, à mes côtés, croisa les bras en se retenant de sourire. Mario éclata d'un rire nerveux.

- Ah, t'es toujours aussi sérieux, Espoir. Détends-toi un peu, mec.

Je fis un pas en avant, réduisant la distance entre nous.

- Écoute-moi bien, Mario. Je ne suis pas venu ici pour rigoler. Je veux voir la cargaison. Maintenant.

Il leva les mains en signe de reddition.

- Du calme, boss. Tout est là, comme prévu.

Mario fit signe à ses hommes, qui soulevèrent une bâche, révélant des caisses soigneusement empilées. Je m'avançai et en ouvris une. Les fus*ils d'as*saut y étaient alignés, impeccables.

- Neuf milli*mètres, fit Mario en s'approchant. Automatiques, avec un t'ir précis et une cadence de feu digne d'un diable en colère. T'en trouveras pas de meilleurs dans le pays.

- C'est ce qu'on verra, répondis-je en prenant un fu*sil pour l'examiner de plus près.

Je levai les yeux vers lui, fixant son sourire toujours collé sur son visage.

- Mario, si tu me files du matériel défectueux, je te garantis que tu ne verras pas le prochain lever du soleil.

Il déglutit, son sourire vacillant légèrement.

- Eh, patron, on bosse ensemble depuis des années. T'as pas besoin de menacer, tu sais que je suis réglo.

Je m'écartai, remettant le fu*sil dans la caisse.

- T'as intérêt. Malik, vérifie tout. Pas une seule erreur.

Malik hocha la tête et fit un signe à deux de nos hommes qui commencèrent à inspecter chaque caisse.

Mario tenta une dernière blague pour détendre l'atmosphère.

- Espoir, t'as vraiment besoin de vacances. Je connais un endroit sympa au bord de la mer...

Je levai la main pour le faire taire.

- Mario, arrête de parler. Chaque mot que tu dis me fait regretter de ne pas avoir choisi un autre livreur.

Quelques minutes plus tard, Malik revint vers moi.

- Tout est en ordre, boss.

Je hochai la tête, satisfait.

- Bien. Mario, t'as fait ton boulot. Ne me déçois pas la prochaine fois non plus.

Il éclata de rire, visiblement soulagé.

- Merci, patron. T'inquiète pas, je suis toujours au top.

Le retour semblait tranquille, trop tranquille. La transaction était bouclée, et mes hommes se détendaient légèrement. Je jetais un dernier coup d'œil à travers les vitres teintées, observant les rues sombres, éclairées çà et là par des lampadaires défaillants.

Malik, assis à ma droite, jouait avec la radio, cherchant une station qui ne diffusait pas que des grésillements. Alex, à l'avant, discutait à voix basse avec le chauffeur. Moi, j'étais pensif, calculant déjà les prochaines étapes de notre distribution.

Soudain, un véhicule surgit de nulle part, bloquant la route devant nous. Deux autres voitures vinrent s'immobiliser derrière, nous prenant en tenaille.

            
            

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