Genre Classement
Télécharger l'appli HOT
Vendue au Milliardaire
img img Vendue au Milliardaire img Chapitre 4 Chapitre 4
4 Chapitres
Chapitre 6 Chapitre 6 img
Chapitre 7 Chapitre 7 img
Chapitre 8 Chapitre 8 img
Chapitre 9 Chapitre 9 img
Chapitre 10 Chapitre 10 img
Chapitre 11 Chapitre 11 img
Chapitre 12 Chapitre 12 img
Chapitre 13 Chapitre 13 img
Chapitre 14 Chapitre 14 img
Chapitre 15 Chapitre 15 img
Chapitre 16 Chapitre 16 img
Chapitre 17 Chapitre 17 img
Chapitre 18 Chapitre 18 img
Chapitre 19 Chapitre 19 img
Chapitre 20 Chapitre 20 img
Chapitre 21 Chapitre 21 img
Chapitre 22 Chapitre 22 img
Chapitre 23 Chapitre 23 img
Chapitre 24 Chapitre 24 img
Chapitre 25 Chapitre 25 img
Chapitre 26 Chapitre 26 img
Chapitre 27 Chapitre 27 img
Chapitre 28 Chapitre 28 img
Chapitre 29 Chapitre 29 img
Chapitre 30 Chapitre 30 img
Chapitre 31 Chapitre 31 img
Chapitre 32 Chapitre 32 img
Chapitre 33 Chapitre 33 img
Chapitre 34 Chapitre 34 img
Chapitre 35 Chapitre 35 img
Chapitre 36 Chapitre 36 img
Chapitre 37 Chapitre 37 img
Chapitre 38 Chapitre 38 img
Chapitre 39 Chapitre 39 img
Chapitre 40 Chapitre 40 img
Chapitre 41 Chapitre 41 img
Chapitre 42 Chapitre 42 img
Chapitre 43 Chapitre 43 img
Chapitre 44 Chapitre 44 img
Chapitre 45 Chapitre 45 img
Chapitre 46 Chapitre 46 img
Chapitre 47 Chapitre 47 img
Chapitre 48 Chapitre 48 img
Chapitre 49 Chapitre 49 img
Chapitre 50 Chapitre 50 img
img
  /  1
img

Chapitre 4 Chapitre 4

Chapitre 4

Lana passa la porte de la demeure comme on franchit un seuil interdit. Le silence régnait, lourd et impénétrable. Chaque pas qu'elle faisait semblait résonner trop fort, brisant une tranquillité qu'elle ne comprenait pas encore. Ses affaires étaient déjà là, empilées dans un coin, comme si quelqu'un avait prévu chaque détail de son arrivée.

L'intendante lui désigna sa chambre sans cérémonie. Les murs étouffaient la lumière, absorbant toute chaleur. Ce n'était pas une chambre, c'était une prison dorée. Elle posa sa valise sur le lit et laissa son regard parcourir les lieux. Tout ici était trop parfait, trop froid. Elle aurait voulu pleurer, mais les larmes ne venaient pas.

Une heure plus tard, un dîner fut annoncé. On frappa doucement à sa porte avant qu'une voix basse ne l'informe : « Monsieur Storm vous attend dans la salle à manger. »

Elle descendit, le cœur battant, essayant de se convaincre que c'était un simple repas, rien de plus. Mais en entrant dans la pièce, elle comprit qu'il n'y avait rien de simple avec Alexander. Il était assis à une immense table, son verre à la main, son regard rivé sur elle dès qu'elle passa la porte.

- Vous êtes ponctuelle, remarqua-t-il.

Elle s'assit à l'autre bout de la table, bien trop loin pour que leur conversation semble naturelle. Les plats défilèrent sous ses yeux, mais elle ne toucha presque rien.

- Vous devriez manger, Lana. Vous en aurez besoin.

Elle releva les yeux, piquée au vif.

- Besoin pour quoi ?

Un sourire glissa sur ses lèvres, mais il ne répondit pas. Le silence s'étira, pesant, jusqu'à ce qu'elle finisse par poser sa fourchette.

- Pourquoi faites-vous cela ?

- Faire quoi ?

- Me garder ici. Vous auriez pu simplement refuser ma proposition.

Il haussa un sourcil, amusé.

- Vous êtes bien plus intéressante que vous ne le pensez.

Cette réponse la troubla. Elle le fixa, cherchant une faille dans son masque impénétrable, mais il n'y avait rien. Juste cet air détaché, presque hautain, qui la mettait hors d'elle.

La soirée s'éternisa, chaque minute ajoutant à son malaise. Quand elle remonta enfin dans sa chambre, elle s'effondra sur le lit, épuisée. Mais le sommeil ne vint pas.

Elle resta allongée, les yeux ouverts, repassant en boucle chaque mot, chaque regard échangé avec Alexander. Elle aurait voulu croire qu'elle avait encore le contrôle, mais tout en elle criait le contraire.

Un bruit la tira de ses pensées. Une ombre passa devant la porte, discrète mais indéniable. Elle se leva, tendue, et ouvrit doucement pour ne trouver que le couloir désert. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas rêvé. Quelqu'un l'avait observée.

Le lendemain, la routine s'installa rapidement. Les règles étaient claires : elle devait rester dans les limites de la propriété, ne poser aucune question et toujours être disponible quand Alexander le demandait. Mais il ne la convoqua pas de la journée.

Ce ne fut que le soir, alors qu'elle errait dans les couloirs, qu'elle le croisa. Il était debout, près d'une fenêtre, un téléphone à la main. Il raccrocha dès qu'il la vit.

- Vous n'êtes pas censée être ici.

- Et où suis-je censée être ? enfermé dans ma chambre ?

Il la dévisagea un instant, puis s'avança vers elle, son regard ancré dans le sien.

- Vous croyez être prisonnière ? Vous avez signé un contrat, Lana. Vous avez fait un choix.

- Un choix stupide.

- Peut-être. Mais il est trop tard pour revenir en arrière.

Elle soutint son regard, même si elle sentait ses jambes trembler.

- Vous aimez ça, n'est-ce pas ? Contrôler les gens, les manipuler...

Il éclata de rire, un rire bref et tranchant.

- Et vous ? Vous pensiez pouvoir me manipuler en vous vendant ?

Elle ne répondit pas. Elle savait qu'il avait raison, mais l'admettre aurait été pire.

- Vous êtes ici parce que vous l'avez voulu, Lana. Alors jouez votre rôle.

Il tourna les talons, la laissant seule au milieu du couloir.

Les jours suivants, elle tenta de comprendre cet homme qui semblait osciller entre froideur et fascination. Il l'évitait la plupart du temps, mais quand il lui parlait, c'était toujours avec une intensité qui la déstabilisait.

Un soir, elle le trouva dans son bureau, penché sur des documents. Elle hésita avant d'entrer, mais il leva la tête et l'invita d'un signe.

- Vous avez besoin de quelque chose ?

- Juste de réponses.

- Les réponses ont un prix, Lana.

- Alors dites-moi combien.

Il posa son stylo et se renversa dans son fauteuil, la scrutant comme s'il pesait le pour et le contre.

- Pourquoi êtes-vous vraiment là ? Ce n'est pas seulement pour vous venger de James, n'est-ce pas ?

Sa question la prit de court. Elle ne savait pas quoi répondre, et il sembla s'en rendre compte.

- Vous voulez savoir pourquoi je vous ai acceptée ?

Elle hocha la tête, même si elle redoutait la réponse.

- Parce que vous êtes différente. Et parce que vous pourriez être la clé de bien plus que vous ne l'imaginez.

Cette réponse, énigmatique et inquiétante, ne fit qu'ajouter à ses doutes. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas reculer. Pas maintenant.

Dans cette maison, tout semblait jouer contre elle, mais une chose était claire : Alexander Storm n'était pas un homme qu'on pouvait fuir. Et si elle voulait comprendre ce qu'il cachait, elle allait devoir s'armer de patience... et de courage.

Précédent
            
Suivant
            
Télécharger le livre

COPYRIGHT(©) 2022