Oui, Ésaïe 11:2-3 (Louis Second) déclare : « L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. Il respirera la crainte de l'Éternel ; il ne jugera point sur l'apparence, il ne prononcera point sur un ouï-dire. »
Combien parmi nous juge les sans-abris, ou encore les prostituées sans même connaître leurs histoires ?
On a du mal à se rappeler, en voyant ces personnes, que nous vivons dans un monde brisé. Qu'il y a des corps qui ont été abusés et par la suite, rempli de tristesse ou de colère, ont refusé de croire en l'existence de l'amour. Pensons-nous les aider à retourner vers le Seigneur en agissant avec tant de jugement ?
Dans 1 Corinthiens 5:12-13 (Louis Segond), l'apôtre Paul dit : « Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le méchant du milieu de vous. »
Ainsi, une fois de plus, comment arrivons-nous à juger ces gens, qui ne se proclament même pas chrétiens pour plusieurs, au lieu de prier pour eux ? Comment arrivons-nous à juger, en utilisant les commandements de Christ, ceux qui ne vivent pas sous les mêmes lois, parce qu'ils ne le connaissent pas ou non pas encore de relations avec lui ?
Le Christ fait référence au fait que nous devons naître de nouveau. Mais ces gens-là, ils ne sont possiblement même pas encore des bébés spirituels, et nous les jugeons déjà ? Sur quelles bases ?
Oui, nous refusons de comprendre que certains addicts ont grandi dans des maisons brisées. Nous, on les juge parce qu'ils se détruisent. Puisque nous ne comprenons pas que quelqu'un puisse porter lui-même atteinte à sa vie.
D'accord, leurs actions trahissent un possible manque d'amour en soi.
Mais nous, aimons-nous notre prochain et nos ennemis en agissant de la sorte ? Ne pensez-vous pas que vous vous jugez vous-mêmes en agissant comme tel ?
Avoir la foi, c'est accepter aussi que Christ est capable de sauver ces personnes. C'est comprendre que nous ne sommes pas au-dessus d'elles. C'est se repentir de ce type de jugement, et prier pour les autres.
Nous, nous les jugeons. Or, possiblement Christ est en larmes en les observant. N'est-il pas celui qui pardonnait les prostituées ? Ne pensez-vous pas qu'il le fait toujours lorsqu'elles se repentent ? Pareil pour les idolâtres et les fornicateurs ?
Nous jugeons les homosexuels, au lieu de prier pour eux. Nous parlons sans cesse de Sodome et Gomorrhe, là où il est dit dans Ézéchiel 16:48-50 (Louis Segond) : « Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, Sodome, ta sœur, elle et ses filles, n'ont point fait ce que vous avez fait, toi et tes filles. Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur : c'était l'orgueil, l'abondance de pain, et la prospérité insouciante ; elle et ses filles ne soutenaient pas la main du malheureux et de l'indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi ; je les ai fait disparaître quand j'ai vu cela. »
Puis, Proverbes 6:16-19 (Louis Segond) : « Il y a six choses que hait l'Éternel, et même sept qu'il a en horreur : les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. »
Oui, pour nous, ils commettent le pire crime. Mais dans la Bible, le Seigneur démontre aussi combien il a horreur des agissements des orgueilleux ou encore des menteurs. Alors, dites-moi, comment osons-nous juger les autres, sans pour autant juger nos propres actions orgueilleuses et dédaigneuses ?
Nous, on fait ce qui nous parait confortable. Au lieu de choisir le chemin du travail émotionnel.
Le verset 1 Corinthiens 12:8-10 (Louis Segond) déclare : « En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues. »
Ainsi, nous choisissons le fait que nous voulons guérir les malades, prophétiser ou même encore interpréter. Mais, et la sagesse ? Qui l'a réellement ? Qui a précisément les fruits dont parle Galates 5:22-23 (Louis Segond) : « Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi ; la loi n'est pas contre ces choses. » ?
Combien d'êtres marchent dans la fidélité ? Que ce soit envers Dieu ou envers la personne avec qui ils sont en relation (amicale, mariage). Combien vivent dans la maîtrise de soi ? La maîtrise de soi ! Combien accepte de se retenir de faire certaines choses, conscient qu'elles sont mauvaises pour notre relation avec Dieu ? Conscient qu'elles blesseront notre prochain ?