Chapitre 4 De l'ombre à la clarté

De l'ombre à la clarté

Épisode 4

Noëlla

Dois-je abandonner ou continuer ?

Finalement j'ai abandonné car c'est impossible d'accomplir cette mission .

Les jours passent et je me trouve de plus en plus attachée à ma nouvelle vie.

Une nuit, je me suis rendue chez mes parents en toute discrétion. Là, j'ai découvert que ma mère était enceinte, et avec mes pouvoirs, j'ai pu observer le bébé dans son ventre. Je suis ravie pour elle, car je sais à quel point elle désirait avoir un enfant depuis longtemps.

Le lendemain, le chef m'a confié une autre mission, cette fois-ci, il m'a demandé de supprimer le bébé de ma propre mère. Je ne peux pas accepter de faire du mal à ma mère, elle ne mérite vraiment pas ça. Elle a tellement d'amour pour ce bébé, cela se lit dans ses yeux. Quant à moi, je me suis attachée à cette idée d'avoir un petit frère ou une petite sœur que j'ai tant recherchés.

Cette tâche serait extrêmement difficile pour moi. Je dois prendre le temps de réfléchir, je suis complètement déboussolée.

Grand-mère : Dis-moi, ma fille, quand est-ce que tu vas accomplir ta deuxième mission ?

Noëlla : Je ne sais pas mamie, je suis confuse.

Grand-mère : Mais pourquoi ? Tu as déjà tout ce qu'il faut. Tu as le pouvoir pour accomplir cette petite mission.

Noëlla : Tu n'as toujours pas compris mamie ? Il s'agit de ma mère.

Grand-mère : Mais nous parlons ici du bébé, pas de ta mère.

Noëlla : C'est toujours la même chose, je ne veux pas faire souffrir ma mère. Comprends-moi, elle tient beaucoup à cet enfant. Moi aussi, je veux que cet enfant naisse et reste en vie. J'ai besoin de quelqu'un avec qui je pourrai parler. Je ne peux pas tuer mon petit frère.

Grand-mère : Le chef sera fâché contre toi et tu ne sais pas comment il réagit quand il est fâché. Je te suggère de faire ce qu'il t'a demandé avant qu'il ne se fâche contre toi.

Noëlla : je suis perdue, je ne sais plus quoi faire d'autre.

Grand-mère : tu ferais mieux de bien réfléchir ma chérie, ne me dis pas que je ne t'avais pas prévenue.

Noëlla : j'ai compris mamie, je vais le faire et aujourd'hui même.

Grand-mère : sage décision ma chérie.

J'ai pris la décision de sacrifier ce bébé à naître.Dans l'obscurité de la nuit, j'ai pris l'apparence d'un hibou et me suis perché sur le toit de la maison de mes parents.

Puis, je suis descendu et me suis métamorphosé en serpent pour pénétrer à l'intérieur.

J'ai vu mes parents enlacés l'un contre l'autre.

J'ai observé mon père caressant doucement le ventre de ma mère, traduisant son attachement envers cet enfant.

Je suis profondément désolé pour ce que je m'apprête à faire.

Je leur demande pardon.

J'ai pris une autre forme, devenant cette fois invisible.

Ils ne pouvaient pas me voir.

J'ai pris place aux côtés de ma mère sur le lit.

J'ai effleuré son ventre et c'est ainsi que j'ai extrait l'âme du bébé à naître.

Puis, je suis retourné d'où je venais, retrouvant les autres qui m'attendaient.

Grand-mère : Bravo ma fille, félicitations, tu as bien réussi.Tu vois que c'est très facile?

Noëlla : Oui, très facile.

Ils m'ont tous féliciter , et moi aussi je souris bêtement comme si ce que j'ai fait à mes propres parents est bon .

Je ne me sens même pas coupable .

À l'heure où nous sommes,ma mère serait sûrement entrain de souffrir .

Bref, le mal est déjà fait,il n'y a plus rien à faire.

Je ne fais que jouer mon rôle

Marie

Je me suis réveillé avec une intense douleur au bas ventre. Au début, j'ai pensé que cela allait passer rapidement, mais visiblement ce n'était pas le cas. À contrecœur, je me suis levé de mon lit. En me dirigeant vers les toilettes, j'ai constaté que je saignais à un moment donné. Pris de surprise, j'ai laissé échapper un cri, ce qui a amené mon mari à me rejoindre.

Ludovic : Chérie, qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi cries-tu ?

Marie : Chéri, aide-moi, je saigne.

Ludovic : Oh mon Dieu, allons vite à l'hôpital. Tiens-toi bon, ma chérie.

Marie : Mon bébé, je ne veux surtout pas perdre mon bébé.

Ludovic : Ne t'inquiète surtout pas, rien ne va arriver à notre bébé.

Il m'a emmené à l'hôpital où j'ai été pris en charge.

Peu après, le médecin qui me soigne est venu m'annoncer qu'il s'agissait d'une fausse couche.

Marie: une fausse couche ? Mais comment est-ce possible ? Mon bébé, oh non, j'ai perdu mon bébé.

Docteur: Désolé madame, calmez-vous.

Marie: Ne me demande pas de me calmer, tu ne peux pas comprendre ce que je ressens actuellement.

Docteur: Ce n'est pas bon pour votre santé, arrêtez de pleurer.

Après être sorti de la pharmacie, Ludovic m'a découvert en train de pleurer. Il a immédiatement saisi la situation et m'a enlacé pour me réconforter.

Ludovic : Je sais que c'est vraiment dur ce qui nous arrive mais nous devons rester forts.

Marie : Tu sais très bien combien je désire avoir cet enfant. Et moi, qui voulais faire une surprise à notre fille Noëlla ? Je sais qu'elle sera très heureuse de me voir enceinte. Elle sera très heureuse pour ce bébé, elle aura enfin un frère qu'elle cherchait mais dommage. Je me sens très mal, j'ai mal au cœur.

Ludovic : Je sais ma chérie, mais pleurer ne va pas te faire du bien mon amour. Nous devons rester forts, Dieu fera et nous un autre bébé, tu verras.

Marie : À mon âge ? Je ne crois pas encore à ce miracle. C'est ma seule chance que je viens de rater comme ça. Je suis désespérée, tout espoir est perdu.

Ludovic : Même si c'est le cas, tant mieux. L'essentiel c'est que tu sois en vie pour notre unique fille. Pour elle, tu dois t'accrocher à la vie, tu dois rester en vie.

Marie : Oui, tu as raison, je dois rester forte pour ma fille, au moins, elle est là pour moi.

Ludovic : voilà ma chérie, c'est tout ce que je te demande .

Marie : j'ai compris .

Trois jours plus tard, nous sommes de retour à la maison. Je lutte toujours pour accepter cette dure réalité.

La perte de mon bébé me semble toujours irréelle.

Malgré mes pleurs incessants, je me sens toujours accablée.

Je reste retranchée dans ma chambre du matin au soir.

Je me sens de plus en plus vide.

Je me demande si un jour je pourrai surmonter cela.

Mon mari fait de son mieux pour être présent et me consoler.

C'est la fin des vacances , aujourd'hui nous allons accueillir notre fille .

Nous sommes tous contents .

Marie : j'ai vraiment hâte de serrer ma chérie dans mes bras.

Ludovic : moi également , elle nous a tous manqué .

Marie : J'ai déjà fait son repas préféré

Ludovic : elle sera très heureuse .

Nous parlons quand la porte s'ouvre .

Marie : ah elles sont là .

Ma fille se jette dans mes bras .

Noëlla : maman, comme tu m'as manqué

Marie : ma petite chérie ,tu nous as tous manqué .

Ludovic aussi a serré sa fille dans ses bras .

Noëlla : papa tu m'as beaucoup manqué

Ludovic : tu ne sais pas à quel point nous sommes heureux de te revoir .

Ta mamie a pris soin de toi , regarde comment tu brilles ?

Belle mère : c'est normal que je prenne soin d'elle comme une vraie princesse .

Elle est ma petite fille adorée et unique.

Marie : merci beaucoup maman , merci de prendre soin d'elle , ça se voit à quel point elle est heureuse .

Belle mère : ne me remercie pas Marie, mais voyons, Noëlla est ma petite fille .

Je ne fais que jouer mon rôle de grand mère .

Marie : merci quand même .

Nous avons passé à table ,ma belle mère n'est pas parti .

Elle passera cette nuit chez nous .

Tard dans la nuit , je ressens cette besoin de boire de l'eau .

Je me lève et je me dirige vers la cusine .

C'est à peine j'ouvre la porte que je tombe sur un gros serpent qui rampe partout dans la cuisine .

J'ai pris peur, mon cœur a failli me lâcher .

Je commence par crier le nom de mon mari .

Au secours, à l'aide

Ludovic court dès qu'il a entendu mes cris.

Ludovic : Chérie, qu'est-ce que tu as ?

Marie : Serpent, j'ai vu un gros serpent.

Ludovic : Un serpent ? Mais il est où ?

Marie : Il est là, le voilà, il est à l'intérieur.

Ludovic entre dans la cuisine sans plus attendre.

Marie : Chéri, fais doucement à toi, s'il te plaît.

Ludovic : Ne t'inquiète surtout pas, tout ira bien.

Marie : J'ai peur.

Ludovic : C'est bizarre, je ne le retrouve plus, pourtant il était là quand je suis rentré.

Marie : Mais il est passé par où ? Cherche-le bien et fais très attention à toi.

Ludovic : Je te dis qu'il n'est nulle part.

Marie : C'est assez bizarre, attends, il est peut-être allé dans la chambre de notre fille. Oh non, je dois protéger ma fille. Elle est toute seule.

Ludovic : Va vérifier, moi je continue de le chercher ici.

Moi je cours directement vers la chambre de ma fille .

Je dois protéger ma fille .

Marie : Noëlla ? Noëlla ? réveille toi ma chérie .

Je tente de la réveiller, mais elle semble ne pas réagir. Je vérifie sa respiration et je constate qu'elle ne respire plus.

Oh non, qu'est-il arrivé à ma fille ? Est-elle décédée ? Je refuse de perdre ma fille.

Marie : Ludovic, à l'aideeeee

À suivre .....

            
            

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