Je saisis mon téléphone et l'appelle immédiatement, sans tarder.Je me demande si je lui dirai toute la vérité ou non.
Absolument pas, je ne dirai rien, car cette femme pourrait me faire emprisonner, et je ne veux pas de ça.
Elle est arrivée dès qu'elle a eu connaissance de la nouvelle.
Au téléphone
Belle-maman : Qu'est-ce qui se passe ici ? Comment va mon fils ?
Tania : Bienvenue, maman. Calmez-vous, il va s'en sortir. Klever est un homme fort.
Belle-mère : Tu ne m'as toujours pas dit ce qui s'est passé pour que mon fils se retrouve à l'hôpital. Peux-tu me dire ce qu'il a ?
Tania : Oui, je pense que vous avez le droit de connaître toute la vérité. Klever et moi, nous nous disputions quand il a eu cette idée satanique de me menacer avec un couteau parce que je lui ai dit que je vais le quitter. Il était tellement en colère contre moi. Quand il a sorti ce couteau, je sentais déjà le danger arriver. J'ai essayé de lui prendre le couteau et c'est là qu'il a été blessé accidentellement.
Belle-mère : Klever, que je connais, n'est pas un homme violent. J'ai l'impression que c'est toi qui viens d'inventer tout ça, mais ne t'inquiète pas. Je vais découvrir la vérité d'ici peu car mon fils ne mourra pas. Il va s'en sortir et je saurai toute la vérité.
Tania : Maman, vous ne me croyez toujours pas ? Est-ce que je serai capable de mentir à ma future belle-mère ?
Belle-mère : je savais que tu n'étais pas quelqu'un de bien et j'ai toujours prévenu mon fils de faire très attention à toi. Tu n'es pas aussi innocente comme on le croit. Écoute-moi très bien jeune fille, si jamais je découvre que tu es derrière tout ceci, je te jure qu'on n'en restera pas là.
Tania : Bon ça suffit belle-maman, je t'ai déjà dit toute la vérité et si tu ne me crois toujours pas, ça fait ton problème. Je suis assez stressée comme ça.
Belle-mère : d'accord, je verrai si tu auras encore la bouche de parler très bientôt.
Ah non, cette femme commence par me taper sur les nerfs et je n'en peux plus. Elle veut quoi de moi? Même si je suis responsable de ce qui est arrivé à ce salopard, il l'a bien cherché.
Je laisse cette femme villageoise seule dans la salle d'attente et je sors de l'hôpital.
Je m'assois devant une boutique fermée non loin de l'hôpital et je pense à tout ce qui pourrait m'arriver si jamais Klever meurt. Je prie dans mon cœur qu'il s'en sorte.
Quelques semaines plus tard, Klever est maintenant hors de danger et le médecin autorise les visites.
Ma belle-mère est partie en premier et maintenant c'est mon tour.
J'ouvre à peine la porte et dès qu'il se rend compte que c'est moi, il se met à crier.
Klever : Non, pas toi ici, docteur. Docteur, venez me faire sortir cette femme de ma chambre.
Tania : Calme-toi mon chéri, je voulais juste savoir comment tu vas ? J'étais très inquiète pour toi. Tu ne peux pas comprendre combien je regrette ce qui s'est passé. Je ne sais pas ce que je deviendrai si jamais je t'ai perdu. Je suis sincèrement désolée mon amour. Pardonne-moi pour tout le mal que je t'ai fait. Je ne voulais pas en arriver là mais c'est toi qui m'a poussée à le faire.
Klever : Estime-toi heureuse que je n'ai rien dit à personne sinon tu passeras le reste de ta misérable vie derrière les barreaux.
Tania : Je sais et merci beaucoup de me protéger. Je te promets que ça n'arrivera plus jamais.
Klever : Justement, parce que je ne veux plus jamais te revoir chez moi. Quitte ma vie une bonne fois pour toutes. Dès que je récupère un peu et que je vais rentrer, je veux que tu ramasses déjà tes affaires et que tu partes de chez moi.
Tania : s'il te plaît ne me fait pas ça, qu'est-ce que les gens diront de moi ? Et qu'en est-il de notre mariage ?
Klever : Tu es très égoïste. Si tu penses vraiment à ce que les gens diront de toi, ça ne regarde que toi. Je ne veux plus de cette relation toxique.
Tania : On n'en restera pas là.
Klever : Oh, mais voyez-moi ça, après tout ce qui vient de se passer. Madame est toujours sur la défensive et tu te permets encore de me menacer. Je pense que c'est la prison qui t'appelle.
Tania : Tu ne feras rien et d'ailleurs, même si tu décides de porter plainte contre moi, tu n'as pas assez de preuves pour m'accuser.
Klever : c'est ce que tu crois ? on verra bien ma chérie .
Tu auras de mes nouvelles .
Tania : je n'ai pas peur de toi ,on verra la suite .
Et laisse moi te dire une chose , je ne te laisserai jamais aller dans les bras de cette chose .
Je sort de la salle en claquant fort la porte derrière moi .
Il se prend pour qui même ?
C'est vrai que j'ai mal fait de le poyader mais il l'a bien cherché .
Maintenant il veut profiter de la situation pour aller dans les bras de cette idiote .
En tout cas, tant que je n'ai pas encore dit mon dernier mot , la lutte continue .
Je reviens à la maison et je prend quelques affaires puis je suis rentrée chez mes parents
C'est ma mère que je trouve en premier .
Il paraît que mon père n'est pas là .
Tania : bonsoir ici ?
Maman : Tania qu'est ce que tu fous ici avec tes affaires ?
maman : maman je ne peux pas parler maintenant . Laisse moi tranquille si tu veux .
Maman : et ton fiancé , comme va sa santé ?
Tania : ne me parle pas de cet imbécile maintenant .
maman : il s'est passé quelques choses ? pourquoi tu traites ton futur mari de la sorte ?
Tania : tu sais quoi maman , je suis fatiguée .
Je vais dans ma chambre .
Je laisse ma mère avec ses multiples questions.C'est quoi toutes ces interrogations ?
Je prends mon bain et je m'habille avant de me coucher.
Je pense à tout ce qui m'arrive. Il faut que je trouve vite une solution avant qu'il ne soit trop tard.
Cette fille risque de me piquer mon homme et je ne laisserai pas arriver.
Je vais me battre corps et âme pour récupérer mon homme.
Je prends mon bain et je m'habille avant de me coucher.
Je pense à tout ce qui m'arrive. Il faut que je trouve vite une solution avant qu'il ne soit trop tard.
Cette fille risque de me piquer mon homme et je ne laisserai pas arriver.
Je vais me battre corps et âme pour récupérer mon homme.
maman : tu vas où comme ça ?
Tania : chez une amie
Maman : toi et moi il faut qu'on parle .
Tania : pas maintenant maman .
Maman : Et quand alors ?
Tania : Maman, je te rappelle que je suis en train de sortir. Ça ne peut pas attendre ?
Maman : J'espère vraiment que tu ne feras plus de bêtises.
Tania : comme si c'est moi le diable .
Maman laisse moi passer .
Je dépasse ma mère et je rends maintenant cette fille de bas étage.Dieu merci, elle vient de rentrer chez elle. Ça tombe bien.
Dès qu'elle m'a vu, elle laisse tomber son sac comme si elle avait vu un fantôme.
Reine : Quel diable fais-tu dans ma maison ?
Quant elle a dit ça , je regarde bien autour de moi .
Appeler cette décrépitude une résidence? Incroyable. Je me demande ce que mon ami Klever voit en une fille pareille. Non seulement elle est démunie, mais en plus elle est laide. Je comprends maintenant pourquoi Klever m'a préféré à elle, mais cette femme malveillante ne nous laisse pas en paix. Elle cherche toujours à nous nuire.
Reine : Hehehe, je te parle là, tu fous quoi chez moi ?
Tania : Moi, je ne vois pas une maison ici, mais je vois un trou à rat.Bref, je viens juste te prévenir de rester très loin de mon fiancé.
Je ne veux plus te voir rôder autour de mon homme.
Là, elle se met à rire comme si elle se moque de moi.
Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ? Elle va bien dans sa tête ?
Tania : Maintenant, tu ris pourquoi ?
Reine : Désolée, c'est que je ne peux pas m'empêcher de rire. Tu es malade dans ta tête. Sache que Klever ne représente plus rien pour moi. Tu peux le garder pour toi.
Tania : Je ne te crois pas puisqu'il m'a avoué lui-même qu'il est toujours amoureux de toi et qu'il fera tout pour te reconquérir.
Reine : Là, vous êtes tous en train de rêver, vous ne savez pas encore qui est Reine. Maintenant, je compte jusqu'à 5 pour que tu me tournes le dos.
Tania : Si non qu'est ce que tu vas faire ?Ne t'amuse pas avec moi femme, demande bien à Klever ce que je lui ai fait. Actuellement il est à l'hôpital parce que je l'ai poignardé en plein cœur. C'est juste pour te dire que je perds parfois la tête. J'ai horreur des menaces.
Et là elle se met encore à rire. Cette fille veut vraiment me tenter ? Elle ne sait pas encore de quoi je suis capable.
Reine : 1... 2...3...4 et 5 .
Je n'ai toujours pas bougé, elle pense que j'ai peur d'elle ?Je suis aussi folle qu'elle l'est.
Elle part et revient avec un bâton.
Reine : je vais te montrer comment on corrige les petites filles comme toi.
C'est à peine qu'elle a fini sa phrase qu'elle m'a donné un coup de pied, puis je tombe.
Elle s'acharne désormais sur moi sans relâche avec son bâton. Je reçois les coups sur tout le corps. J'essaie de me protéger mais elle a plus de force que moi.
Je finis par appeler à l'aide.
Tania : à l'aide ,au secours .
Elle continue de me frapper, et quand j'aperçois son amie qui arrive de loin, je prends une grande inspiration dans l'espoir qu'elle vienne me secourir. Mais non, cette fille sauvage se joint à son amie dans la bagarre. Oh non, je crains que ce soit la fin pour moi aujourd'hui.
À suivre ...