Je viens de quitter le travail et je suis en train de rentrer chez moi quand j'entend la voix d'une personne derrière moi.
Je retourne pour identifier la personne.Je remarque un homme handicapé, mais très beau avec sa béquille.
En fait, c'est un aveugle ; quelle injustice dans ce monde.
Un homme aussi beau que lui ne peut pas voir.
Quoi qu'il en soit, c'est ainsi que va la vie. Comme je sais déjà ce qu'il veut, j'ouvre mon portefeuille et je lui tends un billet de cinq mille francs.
Reine : tiens, c'est tout ce que j'ai sur moi.
_ Merci beaucoup madame, que le Seigneur vous bénisse.
Reine : Amen et qu'il te bénisse également.
_ Amen madame, et à la prochaine.
Reine : Désolée, mais il n'y aura pas de deuxième fois.
_ C'est juste pour vous taquiner madame.
Reine : Je sais, moi aussi je blague avec toi, j'aime aider les gens. Prie juste pour moi. Dès que je gagne un peu d'argent, je viendrai te trouver quelque chose.
_ Que le Seigneur vous bénisse et qu'il bénisse abondamment votre activité.
Reine : Amen, je dois partir maintenant et prends soin de toi.
_ Je le ferai madame, à plus.
Reine : À plus.
Je rentre enfin chez moi, épuisée. Je me dirige directement vers la salle de bain. Après avoir pris mon bain, je retourne au salon. Je vis avec une amie, nous sommes colocataires. Elle vient également de rentrer.
Trisia : coucou la belle , je suis rentrée et j'ai un faim de loup , j'espère que tu as déjà cusiné un repas pour nous .
Reine : je n'ai rien cuisiné, moi aussi je viens de rentrer et je suis fatiguée tout comme toi .
Trisia : Coucou la belle, je suis rentrée et j'ai une faim de loup, j'espère que tu as déjà cuisiné un repas pour nous.
Reine : Je n'ai rien cuisiné, moi aussi je viens de rentrer et je suis fatiguée tout comme toi.
Trisia : Et qu'allons-nous faire dans ce cas?
Reine : La cuisine est là, tu peux aller cuisiner ce que tu veux.
Trisia : Tu n'as rien compris, je suis fatiguée là.
Reine : Allons donc dans un restaurant.
Trisia : Comme tu veux.
Nous partons de la maison pour aller dîner à l'extérieur.
De retour chez nous, je mets en même temps les enfants au lit.
Le son de mon téléphone me réveille brusquement. Je me demande qui peut perturber mon sommeil de la sorte.
Malgré moi, j'ai décidé de répondre au téléphone. C'était mon petit ami, Klever, mais je préfère l'appeler mon roi.
Au téléphone
Reine : Allô mon roi, je demande comment va la santé du palais et ta soirée ?
Klever : La reine de mon royaume, ton roi se porte à merveille. D'ailleurs, il a une surprise pour toi demain. Prépare-toi, je viendrai te chercher.
Reine : Une surprise pour moi ?
Klever : Oui, ma reine. Demain sera un nouveau jour pour nous.
Reine : J'ai hâte que le jour se lève.
Klever : Moi de même. Bref, je te laisse te reposer. À demain donc.
Reine : À demain, mon amour.
Fin de l'appel
J'étais si enthousiaste que je ne pouvais plus fermer l'œil. Je me suis précipitée vers la chambre de ma seconde. Heureusement, elle n'avait pas encore dormi.
Reine : Ma belle, devine quoi ?
Trisia : Quoi ?
Reine : Mon roi vient de m'appeler et il a une surprise pour moi demain.
Trisia : Ah bon.
Reine : Oui, et moi je pense qu'il veut me faire sa demande.
Trisia : Moi, je ne pense pas la même chose que toi. Cet homme ne t'aime pas comme tu l'aimes. D'ailleurs l'autre jour, je l'ai trouvé avec une femme. Ce type te trompe depuis toujours.
Reine : Il était avec sa cousine, arrête de dire qu'il me trompe.
Trisia : Très bien, moi je ne fais que donner mon point de vue.
Reine : Laisse-moi te dire que tu as tort.
Trisia : D'accord, comme tu le dis, maintenant tu peux me laisser seule ? Je parle avec mon nouveau amoureux.
Reine : Toi, tu ne vas jamais changer, trouve-toi un vrai petit ami et arrête de fouiller parmi les mecs.
Trisia : Je ne suis pas du tout pressée, j'ai encore tout le temps devant moi.
Reine : Il s'agit de ta vie, oh ! Moi, j'irai choisir ma plus belle robe pour demain. Souhaite-moi bonne chance.
Trisia : Bonne chance ma belle, je serai ta marraine pour ton mariage.
Reine : Ne te moque pas de moi s'il te plaît.
Trisia : C'est toi qui le prends comme ça sinon je suis contente pour toi.
Reine : Merci chérie, je t'aime.
Trisia : Je t'aime aussi.
Je retourne dans ma chambre et je commence par fouiller dans ma garde-robe, mais je ne trouve rien de convenable pour demain. Je laisse tout tomber et le lendemain, je suis allée faire des achats pour pouvoir me faire très belle. Je me suis bien apprêtée et il est venu me chercher plus tard.
Klever : Tu es très belle dans ta robe.
Reine : Merci beaucoup, c'est pour toi que je me suis faite belle.
Klever : Oui, je sais et j'aime beaucoup cette robe. Ça te va à merveille.
Reine : Merci mon chou.
Nous sommes retournés chez lui, alors que je pensais qu'il allait me faire sortir. Pourtant, il m'a ramené chez lui.
Klever : Fais comme chez toi.
Reine : D'accord, merci beaucoup.
Je prends place et plus tard, sa cousine vient me servir de l'eau.
Klever vient s'asseoir à côté de moi.
Klever : Et si on passe d'abord à table?
Reine : Comme tu veux.
Klever : Alors, qu'est-ce qu'on attend puisque tout est déjà prêt?
Reine : Passons à table alors.
Nous prenons tous place à table, et sa cousine s'y trouve également.
Après le repas, il sort une bague.
Je le pressentais, je sentais qu'il allait me demander en mariage.
Mon cœur bondit de joie. Je souris de toutes mes dents en le voyant sortir la bague.
Mais à ma grande surprise, il s'agenouille devant sa cousine.
Klever : Reine, je sais que tu te poses plusieurs questions dans ta tête à l'heure actuelle. Je sais que tu m'as aimé sans condition et que tu m'as toujours soutenu. Cependant, toi et moi, nous appartenons à deux mondes différents. Je ne voulais pas que tu l'apprennes par d'autres moyens et, par respect pour toi, je souhaite faire cette demande de mariage à la femme que j'aime en ta présence. S'il te plaît, ne le prends pas mal. Sache que notre histoire sera gravée dans mon cœur.
Je reconnais que je suis choquée, mais je persiste à écouter ces absurdités. En face de moi, il a mis une bague au doigt de cette fille que je pensais être sa cousine. Même si je me sens mal à l'aise actuellement, j'essaie de maîtriser ma colère.
Ils se sont embrassés devant moi, c'est tellement mignon.
Reine : Bravo, félicitations à vous, que le Seigneur bénisse votre mariage.
Klever : Attends, tu n'es pas fâchée ?
Reine : Moi ? Et pourquoi donc ? Je suis très contente pour vous. Je veux juste te voir heureux et si ta cousine est celle qui te faut, alors bonne chance à vous deux.
Klever : Attends, tu es sérieuse ?
Reine : Très sérieuse, Klever. Et toi s'il te plaît, prends soin de lui. Je vais demander à partir.
Klever : J'ai vraiment eu peur de ta réaction. Je pensais que tu allais te mettre en colère, tout casser dans la maison, pleurer toutes les larmes de ton corps, hurler, sauter sur moi, déchirer mes habits, te battre avec ma fiancée. Mais finalement, tu n'as rien fait de tout cela. Qui es-tu vraiment ?
Avant de lui répondre, je lui adresse un sourire.
Reine : Je suis moi et laisse-moi te dire que je ne te donnerai jamais cette satisfaction. Bonne chance à toi, mon ex.
Je m'en vais de cette maudite maison.
À suivre .......