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Le combat d'une mère célibataire
Épisode 3
Nicolas : j'attends toujours ta réponse, c'est oui ou c'est non.
Oufff.
J'ai respiré profondément avant de répondre.
Fabrice : c'est oui.
Nicolas : très bien, bienvenue dans le club.
Dans le club ? Il m'a tendu la main et moi je commence à trembler. Dans quel club dont il parle ? Seigneur, j'espère vraiment que ce n'est pas ce à quoi je pense.
Il m'a demandé de le suivre. Malgré moi, je l'ai suivi. Il m'a conduit dans une chambre un peu sombre car il n'y a pas de lumière. J'ai la peur au ventre.
Nicolas : Maintenant qu'on y est, mets-toi à genoux.
Me mettre à genoux ? Mais pourquoi ? De quel travail s'agit-il, bon sang ?
Dans quoi je me suis retrouvé ?
Nicolas : Je n'ai pas de temps à perdre, Fabrice. Mets-toi à genoux et nous allons commencer les procédures.
Les procédures ? Ce monsieur veut me mettre dans quoi au juste ?
Je réfléchis toujours quand il m'a forcé à me mettre à genoux.
Fabrice : Mais jusque-là tu ne m'as toujours pas dit de quel travail il s'agit.
Nicolas : Parce que ce n'est pas important.
Fabrice : Mais c'est vraiment important pour moi.
Nicolas : Je t'ai quand même donné assez de temps. Il fallait demander ça dès le début. Maintenant que tu as déjà mis les pieds dans cette chambre, il n'y aura pas de retour en arrière.
Fabrice : Ce qui veut dire que ?
Nicolas : Ce que ça veut dire, c'est bienvenue dans notre sanctuaire.
Fabrice : Dans votre sanctuaire ? Oooh mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait ? Je viens de détruire toute ma vie à cause de l'argent.
Nicolas : Ce n'est pas aussi grave que ça. N'oublie pas que tu vas devenir un milliardaire dans ce club. N'est-ce pas l'argent que tu veux ?
Fabrice : Oui, mais pas de cette manière. Je ne veux pas d'un argent facile ou sale.
Nicolas : L'argent facile n'existe pas, que personne ne te trompe avec cette phrase inutile. Il n'y a pas de gain facile dans ce monde. Quand tu me vois aujourd'hui, avec tout ce que j'ai obtenu, je l'ai eu grâce à mon courage, ma détermination. J'ai vraiment travaillé dur. J'ai fait sacrifice sur sacrifice avant d'être ce que je suis aujourd'hui. Tout dépendra de toi, de ce que tu veux.
Fabrice : Vraiment, je ne peux pas, laissez-moi rentrer chez moi. Ma famille compte sur moi.
Nicolas : Tu me prends pour un imbécile ? J'ai déjà averti le maître et il ne va pas tarder à arriver. Donc je te conseille d'être beaucoup plus sage. Il aime les hommes courageux.
Je ne sais plus quoi lui répondre.De toute façon j'ai déjà mis ma tête dedans et il n'y a plus de chance pour moi de revenir en arrière.
N'est-ce pas moi qui veut quitter la galère à tout prix ?
Voilà la porte financière vient de s'ouvrir sur moi.
Je n'ai pas d'autres choix que de l'accepter.
Je dois faire sortir ma famille de la galère à tout prix.
Je ne sais pas d'où m'est venue cette force mais actuellement je suis prêt à faire n'importe quoi pour gagner de l'argent... pas seulement de l'argent mais je veux être riche, très riche.
Pendant que nous parlons, un homme avec une longue barbe est apparu devant nous.
Nicolas s'est mis à genoux devant cet homme.
Il fait vraiment peur, l'homme en question.
Je ne sais plus quoi lui répondre.De toute façon j'ai déjà mis ma tête dedans et il n'y a plus de chance pour moi de revenir en arrière.
N'est-ce pas moi qui veut quitter la galère à tout prix ?
Voilà la porte financière vient de s'ouvrir sur moi.
Je n'ai pas d'autres choix que de l'accepter.
Je dois faire sortir ma famille de la galère à tout prix.
Je ne sais pas d'où m'est venue cette force mais actuellement je suis prêt à faire n'importe quoi pour gagner de l'argent... pas seulement de l'argent mais je veux être riche, très riche.
Pendant que nous parlons, un homme avec une longue barbe est apparu devant nous.
Nicolas s'est mis à genoux devant cet homme.
Il fait vraiment peur, l'homme en question.
Il m'a tendu un petit bidon. Je ne sais absolument pas ce qui se trouve dans ce bidon, mais il me demande de boire le contenu.
J'ai pris le bidon et sans même réfléchir, j'ai tout bu.
Maître : Bravo une fois encore, bienvenue parmi nous.
Fabrice : Merci, maître.
Maître : J'aime travailler avec des gens comme toi. Maintenant, il te reste une chose à faire.
Fabrice : Il s'agit de quoi, mon maître ?
Maître : Tu dois sacrifier un membre de ta famille.
Fabrice : Quoi ? Mais c'est impossible. Je ne ferai jamais de mal à ma famille juste pour devenir riche.
Maître : Je ne demande pas ton avis, jeune homme. Ici, je suis le seul à prendre des décisions. C'est un ordre et tu dois obéir.
Fabrice : Mais je ne peux pas faire une chose pareille. Ce n'est pas possible ça.
Maître : Je comprends ce que tu ressens. C'est ta première fois, donc c'est normal que tu paniques. Je vais donc t'aider. Ne t'inquiète surtout pas.
Fabrice : Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
Niclo : Mec, on ne questionne pas trop le maître. Tu n'as pas entendu ce qu'il vient de te dire ?
Fabrice : Désolé, j'ai juste peur et c'est normal. C'est juste une question de curiosité.
Maître : j'ai compris, maintenant enlève tes habits et viens prendre ton bain dans cette bassine.
Avec la peur au ventre, j'ai pris le bain.
Il m'a remis une chemise plus un pantalon à porter.
Lorsque j'ai mis ces vêtements sur moi, j'ai l'impression que quelque chose a changé en moi.
Je ne suis plus le même, je suis devenu une autre personne mais je ne peux pas vous décrire cette personne que je suis devenu.
Il m'a remis deux valises.
Maître : tu vois ces deux valises ?
Fabrice : oui mon maître.
Maître : c'est pour toi, tu les ramènes chez toi mais surtout n'ouvre pas avant deux jours.
Fabrice : J'ai compris, mon maître.
Maître : Maintenant je vous laisse.
Et puis, il a disparu sous mes yeux. J'ai vraiment paniqué. Je vois ces choses uniquement dans les films et je les lis dans les livres, mais je n'avais jamais vécu ce moment horrible de toute ma vie. Mais aujourd'hui, je peux le dire, oui, je viens de voir la vraie magie noire.
Nicolas : Maintenant, je n'ai pas assez de choses à ajouter. Rentre chez toi et attends la visite de notre maître.
Fabrice : Et en ce qui concerne les habits ? Je fais comment ?
Nicolas : Rentre avec, c'est ce que tu vas porter à chaque fois que le maître te rendra visite.
Fabrice : Mais il ne connaît pas chez moi, comment il peut me rendre visite ?
Nicolas : Tu n'as encore rien compris mais avec le temps, tu vas t'habituer. J'avais aussi les mêmes réactions ma première fois, mais aujourd'hui, regarde-moi ? Je me suis habitué et je ne me plains pas du tout. Mon frère, à l'heure où nous sommes maintenant, dis-toi que tu es déjà un homme riche.
Fabrice : vraiment ?
Nicolas : C'est moi qui te parle, attends juste le retour de notre maître.
Fabrice : D'accord, comme tu dis. Maintenant je peux rentrer chez moi ?
Nicolas : Oui, laisse-moi te déposer.
Fabrice : D'accord, merci beaucoup.
Nicolas : Très bientôt, tu auras aussi ta propre voiture.
Fabrice : J'ai vraiment hâte.
Dans la voiture, nous parlons de tout et de rien jusqu'à ce que je sois arrivé chez moi.
Je descends après l'avoir remercié.
Je rentre à la maison et ma famille m'attend déjà.
Jamila : Chéri, mais tu as beaucoup traîné aujourd'hui, qu'est-ce qui s'est passé ?
C'est ça le problème avec vous les femmes.Qu'est-ce qu'elle veut que je lui réponde maintenant ? C'est une question de curiosité.
Je vais quand même répondre.
Fabrice : j'ai trouvé un autre travail qui va nous faire sortir de la misère très bientôt.
Jamila : et je peux savoir de quel type de travail il s'agit ?
Fabrice : tu ne vois pas que tu poses déjà trop de questions ? Comme tu veux tout savoir sur moi, laisse-moi te le dire. Désormais, je travaille dans la bijouterie qui se situe dans la grande ville.
Jamila : vraiment, c'est une bonne nouvelle, je te souhaite le meilleur et beaucoup de courage mon amour.
Fabrice : Merci chérie, maintenant j'ai vraiment faim, sers-moi quelque chose.
Elle m'a donné à manger et j'ai pris une douche avant de me coucher.
Concernant les valises, je les ai cachées dehors. Je ne veux pas que madame commence à me poser des questions.
J'ai attendu la nuit profonde avant de faire venir les valises. Je les ai mises sous mon lit.
Je me rappelle encore de chaque détail de ce que j'ai vécu aujourd'hui. J'ai peur, mais quand je me rappelle que je fais tout ça pour être riche, je reçois encore une grande force.
Trois jours plus tard.
Jamila
Je suis dans ma boutique quand je sens un liquide couler le long de mes cuisses.Je cours vers les toilettes et c'est là que j'ai compris qu'il s'agit de mon sang.
Qu'est-ce qui se passe au juste ?
Mais d'où vient tout ce sang ?
Je ne suis pas enceinte quand même.
Je pose trop de questions actuellement.
J'appelle mon mari mais il ne me répond pas.
J'ai alors fermé la boutique et je me rends à l'hôpital.
Le docteur m'a fait savoir qu'il s'agit d'une fausse couche.
C'est vraiment étrange, je ne savais même pas que j'étais enceinte.
Jamila : Docteur, je peux toujours sauver mon bébé ?
Docteur : Il est déjà trop tard. Je suis vraiment désolé pour vous.
Je laisse couler mes larmes. Cet enfant n'a même pas vu le jour.
Le docteur m'a examinée, j'ai passé cette nuit à l'hôpital. Mon mari m'a finalement répondu. Je lui ai fait part des choses. Il m'a envoyé de l'argent pour mes soins. Pour que les enfants ne se sentent pas seuls, je lui ai demandé de ne pas venir. Le lendemain matin, ils m'ont autorisée à rentrer chez moi. Je reviens à la maison tout triste.
Fabrice : Ne pense surtout pas à ça, c'est Dieu qui a donné et il l'a repris. Sois forte ma chérie.
Jamila : J'ai tellement mal, je ne savais même pas que j'étais enceinte.
Fabrice : Je sais ce que tu ressens actuellement, mais tu dois rester forte pour nos enfants. Ou bien tu veux qu'ils soient aussi tristes ?
Jamila : Non, non, pas du tout.
Fabrice : Alors oublie tout et fais comme si de rien n'était, que rien ne s'est passé.
Jamila : C'est plus fort que moi, mais je dois quand même rester forte.
Fabrice : Voilà, c'est tout ce que je te souhaite.
Fabrice
Plus tard dans la nuit, je perçois la présence d'une personne dans notre chambre. En ouvrant progressivement les yeux, je réalise que c'est le maître. Il me demande d'ouvrir les valises. Je m'exécute en descendant du lit et en ouvrant les valises. Oh mon Dieu...
À suivre ..