Chapitre 4 III Mes chatsprésentation

Il était une fois... Angy

Les gouttières abandonnées sont vides... !

Plus de pattes félines

Autour des cheminées,

Les toits insignifiants finissent désertés...

Coincé dans ces barreaux d'acier,

Tu pleures ta chère liberté... !

Tu n'as pour tout horizon, ou plage

Qu'un lieu cimenté froid, ponctué d'autres cages !

Toi qui rêvais de gambader

De flirter, et puis même de chasser.

Un ange me prêta ses ailes qui m'amenèrent ici,

Te sauver de ces grilles conditionnant ta vie.

Monsieur Chat au si joli minois,

Chat tigré du Bengale a su de ses atours,

Gentillesse et caresses de velours,

Nous choisir pour Maîtres, ou plutôt pour Sujets,

lui-même se considérant Roi !

Plus de grilles désormais pour t'empêcher de vivre.

Trépidantes escapades

Courses poursuites et longues balades

D'où tu nous reviens, d'un plein de liberté, tout ivre.

Mi-ange, mi...

Mi-ange, mi...stigri tigré

Malin, futé, rusé,

Aux allures dociles, au caractère trempé,

Garde de ses aïeux, augustes félidés,

Lion, tigre, guépard... mais lui, domestiqué,

Malgré l'antagonisme de toutes ses qualités,

Ce grandiose port de tête

Ce corps musclé d'athlète.

Avec toi, j'accepte et je signe le pacte

D'être, si tu ne m'attaques

Pour toujours, chat recueilli, ton amie ;

Une maman prenant grand soin du reste de ta vie!

Chat m'a dit...

Chat m'a dit ce bonheur d'être si bien ensemble,

Inscrit dans ton regard

Bleu d'azur, souligné au khôl noir.

Œil de chat plein d'amour

Sachant lire et me dire en miaulements qui me hantent,

En ode ronronnante, ce vrai chant de troubadour !

« Chat Mady »,

Jeune chaton angora

Au beige délicat,

Chrysalide de poil

Devint greffier futé, joli,

Griffant parfois la toile...

Toujours dans mes jupes

Et jupons volantés,

Tu me rendais alors mon amour au centuple,

En sautant à mon cou, quand je passais la porte.

J'aime à me souvenir lorsque tu me berçais

De tes généreux ronronnements d'escorte !

Mon étole préférée, perché sur mes épaules,

Si tendre compagnon, confident de mes jours,

Où tout était fuyant,

Également l'amour...

Apaisant, caressant,

Tendrement ton souvenir me frôle...

Madison

Ton nom pour toujours en mon cœur chantonne ;

Il résonne, Madison...

Ton charme reflétait ta tendresse,

La douceur des caresses

D'une robe soyeuse, moirée,

Angora et marbrée !

À peine avais-je passé la porte

Dans un élan sublime, tu bondissais sur mon épaule – alors forte-

Et tu dormais la nuit, pelotonné en rond,

Dans le tapis soyeux de mes cheveux si longs.

Je caresse désormais ce sublime souvenir...

Madison, toi « Le meilleur » me fit oublier le pire !