Chapitre 10 Un homme têtu

« Charles! », Nancy a crié avec colère, elle n'avait jamais rencontré un homme aussi têtu.

Charles l'a intensément regardée, en montrant dans son expression qu'il ne céderait pas.

Cependant, son entêtement irritait énormément Nancy, qui en réponse a secoué les bras et a couru vers la porte.

Il ne l'a pas laissé partir, au contraire, il a tiré plus fort sur le bras de Nancy.

Nancy était une fille mince, tandis que Charles était un grand homme, alors elle a été traînée dans ses bras.

Soudain, la porte était ouverte et Jessie est apparue, « Désolée, je n'ai rien vu. Continuez vous deux! », a-t-elle dit avec un sourire embarrassé.

Nancy a aussitôt rougi et a lutté pour se libérer, mais Charles l'a serrée plus fort, comme pour l'embarrasser délibérément.

« Docteur Wang, ce n'est pas ce que vous pensez! », Nancy voulait expliquer, néanmoins Jessie croyait qu'elle voulait juste le cacher.

« Non, je n'ai rien vu ; ne vous inquiétez pas »,. Jessie a regardé Charles gentiment, mais

elle méprisait Nancy de tout son cœur.

Jessie n'était plus étonnée qu'Hobart Zhang ait été si gentil avec ce nouveau médecin, car elle croyait que Nancy avait le soutien de Charles.

« Très bien. Donc, docteur Wang, pourriez-vous dire au directeur Zhang que Nancy sera le médecin privé de Bobby pendant les jours où il sera à l'hôpital? Et quant aux autres patients, pourriez-vous vous en occuper? », a dit Charles poliment, mais d'un ton dur et froid.

« Oh... ha ha ha », elle a ri. « D'accord... » Lorsqu'elle a senti que Charles la regardait intensément, Jessie a eu peur et n'a pas osé en dire plus ; elle s'est retournée et est précipitamment partie, en se sentant agacée d'avoir assisté à cette scène et en voulant être à la place de Nancy.

Toutes les filles de la ville rêvaient de sortir avec Charles et elle ne faisait pas exception, mais malheureusement Nancy était la seule fille qui avait cette chance.

« Charles, est-ce que Dieu vous envoie pour me punir? », a dit Nancy, qui ne savait plus quoi faire de cet homme. Elle s'est retournée et s'est dirigée vers le lit de Bobby.

« Alors, à partir de maintenant, j'espère que vous serez plus sage », a dit Charles en haussant les épaules.

Le lendemain, Bobby s'est réveillé.

Quand il a vu Nancy, ses grands yeux se sont éclairés et il a dit :

« Maman, je savais que je peux te voir de nouveau! ». Il a tendu sa petite main pour caresser le visage de la jeune femme et

sa main chaleureuse a adouci le cœur de Nancy.

« Bobby, tu ne peux pas te forcer à attraper un rhume, tu comprends? », a-t-elle dit en essuyant son nez.

Fronçant les sourcils, le petit garçon dit avec nostalgie : « Avoir un rhume est la seule façon que j'ai trouvée pour te voir. Sinon, qu'aurais-je pu faire? ».

« Imbécile... », a-t-elle répondu sans savoir quoi dire.

« Tant que tu n'attrapes pas un rhume, je te promets que tu pourras la voir quand tu voudras », a dit Charles, et en l'entendant, les yeux du garçon sont devenus brillants comme des étoiles.

Nancy était complètement confuse. Qu'est-ce qu'ils voulaient d'elle?

Avait-elle une dette envers eux dans une vie antérieure?

Hantée par eux, était-il encore possible qu'elle se marie un jour avec quelqu'un?.

« Maman, tu m'aimes bien, n'est-ce pas? », a demandé le petit garçon en inclinant la tête.

« Comment pourrais-je lui dire non? », de plus, elle aimait vraiment ce petit garçon; si seulement il pouvait arrêter de l'appeler « maman »... Elle l'aimerait encore plus.

« Oh... Bien évidemment... », a-t-elle répondu avec un sourire.

« Maman, j'ai faim, je veux manger quelque chose », a dit le petit garçon en étirant ses petits bras doux et tendres.

« Tu voudrais manger quoi? », a-t-elle demandé.

« Je vais manger tout ce que tu m'apporteras, maman ».

Charles n'en croyait pas ses oreilles, Bobby était très rusé et mangeait peu même si le menu était varié, mais il voulait manger tout ce que cette femme lui apporterait. « C'est très inhabituel.

Il l'aimait à ce point? », s'est-il demandé.

« Des petits pains cuits à la vapeur? », lui a-t-elle demandé, car c'était son plat préféré.

Nancy les aimait et croyait fermement que tout le monde les aimait également.

« D'accord! », Bobby a accepté sans hésitation.

« Et vous? Avez-vous besoin de manger quelque chose? », a-t-elle demandé d'un mauvais ton à Charles.

« Oui, bien sûr! », a-t-il répondu.

Nancy lui a tendu une main.

« Quoi? », a demandé Charles, en ne pas comprenant ce geste.

« Je paierai le repas de Bobby, mais pas le vôtre ». Depuis son retour d'étranger, Nancy avait passé la plupart de son temps avec eux, elle n'allait pas dépenser son argent aussi.

« Je n'ai pas liquide, prenez ma carte », a dit Charles en sortant son portefeuille en cuir noir.

Nancy a soupiré avec irritation, « Rangez-le, vous me rembourserez plus tard! ».

« De tout ce que vous avez dit aujourd'hui, c'est la seule chose raisonnable que j'ai entendu. C'est très bien! », Il a rangé le portefeuille et a souri.

La jeune femme était extrêmement agacé à cause de sa imprudence : « Mais qu'est-ce que j'ai dit? Je ne veux pas du tout avoir de contact avec lui plus tard », a-t-elle pensé.

Charles, en revanche, était ravi de voir l'expression de colère sur son visage.

Le père et le fils étaient heureux que Nancy s'occupe de tout, néanmoins elle voulait seulement aider le petit garçon pour retrouver sa vie paisible et rentrer à son propre travail.

En fait, Bobby a récupéré le lendemain, mais le petit chenapan avait ses propres plans.

Alors, de temps en temps, il toussait, pour que Nancy lui apporte un verre d'eau et lave un fruit pour lui.

Les deux hommes se regardaient en souriant avec complicité.

Charles n'était pas du tout concerné, car il pouvait travailler de n'importe où, et lorsqu'il s'agissait de ses clients, il laissait son assistant en charge.

Le matin, quand Nancy a fini de laver le visage de Bobby, elle a reçu un appel de Doris.

« Nancy, tu vas bien! Nous ne nous sommes pas vues depuis quelques jours et tu sors déjà avec Charles! Bien joué! », Son ton était plein de jalousie et de sarcasme.

« Doris, il faut mieux de surveiller tes paroles. Depuis quand suis-je devenue une femme facile? », a répondu Nancy en dirigeant son regard vers Charles, qui se tranquillemente rasait.

« Allez, tu sais qu'il est très convoité, en plus tout le monde le sais, il n'y a aucune raison pour toi de cacher votre relation », a insisté Doris avec un sourire cynique et a poursuivi : « Pour être franc, je ne m'attendais pas à ce que cet enfant soit le fils de la famille Fu. Tu as un goût excellent, si tu prends bien soin du petit, tu pourras gagner la prédilection du grand. »

« Arrête de dire des bêtises! », Nancy a répondu avec colère.

« Allez, ne sois pas comme ça, c'est une très bonne chance, excellente même, je dirais. Tu devrais profiter de l'occasion et faire de ton mieux pour faire partie de la famille Fu, afin que tu puisse vivre confortablement pour le reste de ta vie, et je pourrais aussi en profiter de toi, hahaha... », a rigolé Doris. Sa voix était bruyante, et par peur que Charles ne l'entende, Nancy a raccroché.

Puis elle a commencé à vérifier les nouvelles sur son téléphone.

« Pourquoi ces gens inventent-ils ces atrocités sur moi? », a-t-elle crié à haute voix. Les reportages disaient : « Les secrets d'un médecin célèbre de l'hôpital municipal révélés! », « Le personnage arrière docteur Ning »... . « D'où vient tout ça? », s'est-elle demandée. « Le fils illégitime du docteur Ning a été découvert! », a-t-elle lu. « Quoi? », s'est-elle exclamée furieusement. Plus elle lisait, plus elle était bouleversé. « De quoi diable parlent-ils? Il raconte n'importe quoi! ». .

Charles a pris le téléphone de la main de Nancy et a commencé à lire, en plissant les yeux analytiquement.

« Ça vous dérange s'ils disent ça? ».