Chapitre 4 4

Aurelie ne parlait pas mais elle tremblait ; Nathalie l'avait attrapé et avait commencé à lui donner des baffles ; elle avait attrapé son cou et l'appuyait sur le lit en disant :

- Je vais te tuer ! je vais te tuer comme ça tu vas suivre ta mère ! tu oses me répondre lorsque je parle ? je vais te tuer et enterrer ton corps petite sorcière... Tu manigances quoi avec tes sœurs einh ? je sais que c'est toi qui as demandé à ta sœur de citer le nom de votre maman pendant qu'on prenait le petit déjeuné !tu vas me le payer ! tu voulais me faire peur ? tu vas voir !

Aurélie criait et en voulant fuir ; certainement pour aller appeler Agnès, Nathalie l'avait aussi attrapé et l'avait jeté au lit.

• « « arrête ! arrête ! lâche ma fille ! lâche ma fille c'est toi la sorcière ! c'est toi qui m'as tué lâche ma fille » »

Ses mots et sa colère ne servaient à rien puisque personne ne l'entendait jusqu'à ce qu'elle crie très très fort ; et dans la cuisine où était Agnès, elle avait vu toutes les marmites tomber du placard comme si quelqu'un les avait jeté au sol ; elle avait eu peur car elle n'avait même pas vu ce qui avait pu faire tomber toutes ces marmites ; effrayée, elle était sortie de la cuisine et c'est là qu'elle avait entendu Aurélie crier en l'appelant

- Agnèeeeees ... Agnèeeees !!!

- Mon Dieu ! cette femme fait quoi à ces enfants ?

Avec Maelle au dos, elle avait couru et avait trouvé Nathalie sur Dossou, elle l'avait violement poussé et avait pu libérer la petite qui s'était mise à tousser

- Mais qu'est-ce que vous faites ? c'est quoi ce cœur que vous avez ? vous avez connu la maman de ces enfants nooon ? en plus vous êtes aussi enceinte !!!

- Agnès ! tu as osé ?

- Oui !!! j'ai osé !!! et vous allez quoi maintenant ?

- Tu vas sortir de cette maison et tout de suite ! (avait dit Nathalie)

- Ce n'est pas toi qui m'as engagé donc tu n'as pas le droit de me virer ! toi tu es qui dans cette maison d'abord ? tu n'es que l'avocate de mon patron si je ne me trompe pas ; tu n'as aucun droit ni sur moi ni sur ces pauvres enfants que tu maltraites juste parce que tu portes un roi dans ton ventre !

- Agnès ! tu as fumé ? c'est à qui que tu parles comme ça ? si ton patron lui-même n'arrive pas à se tenir devant moi pour parler donc c'est toi qui vas le faire ? tu vas quitter cette maison et ton salaire tu ne l'auras pas !

- Agnès ne partira pas ! elle va rester avec nous ; c'est toi qui vas partir ; tu n'es même plus l'amie de ma maman ; je vais dire à mémé que tu dors dans la chambre de maman avec mon papa...Tu n'es même pas belle comme ma maman (disait Maelle qui était sur le dos)

- Heeeeee ! même toi ? même la boniche parle ? (Nathalie était dépassée)

Nathalie ne savait quoi dire, elle avait pris son téléphone et avait appelé Richard ; celui-là avait certainement fermé son téléphone pour éviter les dérangements...

Nathalie furieuse, s'était enfermée dans la chambre ; Dossou et Aurèlie avaient eu le courage de sortir de leur chambre en guettant...

Nicole était vraiment triste de voir ses enfants ainsi mais aussi soulagée de voir Agnès prendre leur défense ;

- Vous avez peur de quoi ? vous êtes chez nous ici ; c'est à elle de déguerpir ! mais elle se prend pour qui ?

- Eeeeh Agnès ! tu viens de déclencher une guerre ; je préfère appeler grand-mère avant le retour de papa, il faut qu'on quitte cette maison

- Toi Dossou parfois tu m'étonnes einh ? tu es la grande sœur et tu dois être courageuse ! cette femme ne peut pas venir chez vous et tout contrôler ; elle ne va rien vous faire ; si votre papa vous chasse à cause d'elle ; alors portez plainte ; prendre soin de vous est son devoir ; sa concubine ne peut pas venir ici et tout changer...

- C'est quoi concubine Agnès ? (avait demandé Aurélie)

- C'est une tshiza !(avait-elle répondu)

- C'est quoi Tshizaaaaa ? (cette fois là c'était Maelle)

- C'est une femme qui vole les maris des autres...

- Donc l'avocate de papa a volé papa ?

- Oui Aurélie...

Dossou riait... elles avaient entendu Nathalie sortir de la chambre en criant au téléphone ;

« « C'est toi qui me disais que j'étais allée trop loin nooon ? J'attends leur papa comme c'est lui qui les entête ; imagine-toi que même leur villageoise de boniche a osé me défier ? ça va lui couter cher ! Elles ne savent pas encore qui est Nathalie ! je viens chez toi et tu vas me donner cette adresse ; on va voir si entre moi qui porte son garçon et ses sorcières qui il choisira...

Elle avait pris les clés de sa voiture et elle était sortie ; Agnès et les enfants avaient commencé à rire en imitant Nathalie ; mais elles étaient quand-même soulagées que Nathalie s'absente un moment...

En pleine journée, la maman de Nicole dormait chez elle sur une natte et faisait un rêve dans lequel elle voyait sa fille devant le portail entrain de pleurer

---------- Dans son rêve --------

Elle dormait et sa fille était là avec sa robe tachetée de sang et bizarrement elle était toujours enceinte, elle ne voulait pas venir où se trouvait sa mère et était restée au portail ; elle regardait sa mère avec des larmes aux yeux et disait ;

- Maman , je t'avais dit de ne pas laisser mes enfants avec leur père tu vois maintenant ? tu sais ce que mes enfants endurent entre les mains de cette femme ? tu m'as déjà oubliée ?

- Ma fille c'est toi ? c'est toi Nicole ? Comment pourrais-je t'oublier ma fille ? pourquoi restes-tu si loin de moi ?

- Maman va chercher mes enfants stp, je ne peux pas être en paix si mes enfants souffrent ; mon mari m'avait empoisonné et je vais le prouver, mais en attendant ; je veux que mes enfants sortent de cette maison, cette femme risque de les tuer ;

- Mais comment je vais faire ? tu connais bien leur père, lui et moi on ne s'entend même pas ; je savais qu'il avait quelque chose à voir avec ta mort ma fille

- Maman je suis toujours là et je ne partirai pas sans avoir fait payer ces deux là ; et ce bébé là qu'elle crie haut et fort ne verra pas le jour ; cette femme a pris ma vie et elle continue de maltraiter mes enfants ; elle va payer ! elle va payer maman ! va prendre mes enfants maman !va prendre mes enfants !

- Mais pourquoi es-tu si loin de moi ma fille ? stp reste avec moi ma fille, reste avec ta pauvre mère ; avec mon problème des pieds, comment veux-tu que je m'occupe de tes enfants ? Maelle aime qu'on la porte qui le fera ?

- Va chercher mes enfants maman...va chercher mes enfants... Maman mes enfaaaaaaants !!! mes enfaaaaaaaants !!!

Elle parlait en s'éloignant petit à petit alors que sa maman insistait qu'elle reste ; la vieille avait sursauté de son sommeil en criant « « Nicoooooole ! » » elle avait quitté sa natte et avait couru jusqu'à la rue et cherchait partout comme une folle ; la cousine de Nicole qui vivait avec elle était revenue du marché et avait trouvé sa tante pieds nus dans la rue, le pagne noué à la poitrine complètement désorientée comme une folle, entrain de chercher en disant :

• « ma fille... ma fille... ma fille était là je l'avais vu... ma fille Nicole est venue me parler dans mon sommeil.

- Tante Mélanie, que fais-tu dans la rue ? Viens on rentre...

- Non, non... ma fille est venue me voir, je ne suis pas folle ; je l'ai vue. Ma fille n'a pas encore trouvé la paix !!!

Sa nièce l'avait ramené dans la maison mais elle continuait de dire la même chose, jusqu'à prendre son sac et sortir de sa maison ; sa nièce la regardait sans rien Comprendre. « Qu'est-ce qui arrive à ma tante ? J'espère qu'elle n'est pas derrière la mort de sa fille einh ! Parce que quand on voit déjà les morts comme ça, ce qu'on est suspect hum ! »

L'esprit de Nicole vagabondait, Nicole manquait la paix, son esprit était très en colère, ça criait vengeance... encore une fois son esprit était téléporté jusqu'au Cameroun...

------ Au Cameroun -------

Rosine était encore dans son champ lorsque Nicole était arrivée en pleurant, et cette fois- là elle avait accepté de prêter l'oreille à Nicole qui finalement lui avait tout relaté ;

- Je veux bien t'aider madame mais je n'ai pas de moyen, moi et mon mari n'avons presque rien, juste ce champ que tu vois ; vraiment je ne sais pas en plus je ne connais pas cette ville dont tu me parles, je n'ai aucune famille là-bas ;

- Mais je serai là ; je serai là avec toi ... mes enfants souffrent ...

Juste cette phrase et Nicole avait encore disparue, elle avait certainement pressenti le danger ...

- Alors elle est là ? (avait demandé Fabien qui était présent)

- Elle ne parle plus je ne sais pas si elle est partie ; mais Fabien comment allons-nous faire ? nous n'avons rien et nous ne connaissons personne là-bas.

- Ecoute Rosine ; quelque chose me dit qu'une bénédiction nous attend là-bas

- Quelle bénédiction Fabien ? c'est la première fois qu'un esprit me demande d'effectuer un aussi long voyage, mon souci en ce moment c'est « où trouverons-nous l'argent ?

- Rosine tu vas arrêter de te plaindre un jour ? cette année la récolte a été bonne ; alors pourquoi ne vendrons-nous pas une partie pour payer le billet ?

- Tu as raison... je ne sais pas mais je pense que cette femme est vraiment dans la détresse...

- Tu vois ? dis-moi... est-elle vraiment enceinte ?

- Fabien je ne sais pas parce que, je ne l'ai pas encore vu

Nicole était revenue ; Rosine l'avait senti car à chaque fois qu'elle venait, un vent violent la précédait ; juste au moment où elle était arrivée, Rosine s'était mise à la questionner...

- Montre-toi (avait dit Rosine)

- Elle est là Rosine? (Fabien son mari qui avait eu directement très peur)

- Montre-toi !!! pourquoi te caches-tu ? je veux te voir et confirmer pour ta grossesse car c'est la seule chose qui me pousse à t'aider

- Mais je suis là, je ne sais pas comment faire pour que tu me voies... Ma cadette me voit je ne sais pas comment

- C'est normal que ta petite fille te voie ; tu es tellement en colère et tu as refusé de partir, en plus avec son âme pure elle ne peut que te voir , J'entends ta voix derrière moi , passe à ma gauche comme ça je pourrais te voir...

Fabien avait peur parce que le lieu était devenu lourd ; on sentait cette présence ; même lui le sentait, je ne sais si c'était parce qu'il était marié à une femme qui voyait ces choses, mais ce jour-là il avait senti la présence de Nicole.

Nicole s'était placée du coté gauche de Rosine et celle-ci l'avait bien vu ; et s'était exclamé

- Mon Dieu ! mais cette grossesse était presqu'à terme noooon ? je vois... 7mois ?

- Oui exactement 7 mois ; mais comment le sais-tu ? as-tu des enfants ?

- Moi ? NON ... on a tout fait mon mari et moi mais ...

- Tu auras beaucoup d'enfants...

- Hahaha hahah j'ai fait 15ans dans ce mariage, mon ventre est tout simplement froid ; il n'y a rien d'autre à dire...

Nicole avait encore disparue et Rosine était d'accord avec son mari pour vendre la récolte et partir.

Les démarches avaient commencé au Cameroun ; leurs voisins ne comprenaient pas pourquoi le couple vendait tout et à des prix très bas ; c'était un couple qui vivait seul donc ,pas d'amis, rien, à cause des pratiques de Rosine... Alors les rumeurs avaient commencé...

-------- A Kinshasa -------

A la maison Dossou avait fait une petite valise dans laquelle elle avait mis quelques vêtements pour elle et ses deux petites sœurs, elle savait que le retour de leur papa allait être l'Armageddon ; Agnès la regardait faire et lui disait

- Dossou ne fais pas ça ; cette maison est à vous, je t'ai bien dit que ce soir je ne rentrerai pas pour tout explique à votre papa

Nicole était là et encourageait sa fille en disant « « oui c'est une bonne Idée Dossou il fait quitter cette maison, il ne faut pas rester ici » »

- Agnès, papa a beaucoup changé, il ne me laissera même pas une chance ; ça sera ma parole contre celle de tata Nathalie...

- déjà arrête de l'appeler tata ; c'est ta tata ? que oooh tata Nathalie hum ! moi-même qui t'es vu naitre m'as-tu déjà appelé tata ? Tu m'appelles par mon nom comme si j'étais ton amie et c'est elle que tu appelles tata ?

- c'est juste par respect Agnès que je l'appelle comme ça ; et comment veux-tu que je l'appelle puisque quand maman était là c'est comme ça qu'on l'appelait...

- Dossou on va chez grand-mère ? (avait demandé Maelle)

- Oui ma chérie ; c'est bien nooon ?

- OUIIIIIIIII

Leur joie n'était même pas longue ; elles avaient entendu la voiture de leur papa dans la rue ; et juste après le portail qu'il avait fermé violement, Dossou ne savait pas où se cacher , elle avait juste demandé à Agnès de remettre le petite sur son dos ; elle et Aurélie était parties ses cacher dans la chambre.

Richard avait poussé la porte de la cuisine ; Agnès y était et faisait semblant de remuer sa soupe ... il avait commencé à crier

- Agnès arrête-moi tout ce que tu es entrain de faire et viens au salon ; où sont ces enfants ? Dossou et Aurélie sont où ? je veux aussi les voir ; et tout de suite parce que je dois retourner au travail ...

- Monsieur ce que... les filles dorment...il y a un problème ?

- Agnès !!!

Elle avait couru chercher Dossou et Aurélie et toutes les quatre étaient au salon et attendait leur papa qui était dans la chambre au téléphone entrain de parler avec Nathalie

- N'est-ce pas toi qui m'as appelé en pleurant Nathalie ? et maintenant que je suis à la maison tu me dis que tu es occupée ? tu sais que ce que tu viens de faire peut me couter mon travail ? comment as-tu osé appeler le boss en criant juste parce que mon téléphone était éteint ?

Il avait raccroché et était sorti de la chambre tout furieux... il n'avait encore rien dit qu'Aurélie pleurait déjà...

Il avait pris place devant ses enfants et Agnès qui avait toujours Maelle dans les bras...

- Bon je vous ai fait venir ici pour dire que j'en ai marre ! j'en ai marre de vous ! comment avez-vous pu faire ça à Nathalie qui se tracasse nuit et jour pour que vous ne sentiez pas l'absence de votre maman ? comment avez-vous pu lever la main sur elle ? toi Agnès ; tu penses que c'est parce que tu as fait 18 ans avec nous que tu peux faire ce que tu veux ici ?

- Papa...mais qu'avons-nous fait au juste ?

- Tu la ferme quand je parle Dossou ! c'est moi qui dois vous dire ce que vous avez fait à Nathalie ? je vous dis officiellement que cette femme porte mon enfant dans son ventre et que je vais bientôt l'épouser...

- Papa tu ne peux pas épouser ton avocate ! tu ne peux pas faire ça à maman...

- Et pourquoi donc Dossou ? pourquoi ? tu peux me donner une seule bonne raison ? votre maman va revenir ? va-t-elle ressusciter ? dois-je rester veuf toute ma vie parce que ma femme a bu je ne sais quoi et a perdu sa vie ?

• Ne parle pas comme ça à ma fille toi Richard, tu veux salir mon nom? c'est toi qui m'as tué ; je vais rester accrocher sur ton dos jusqu'à ce que ce tu vas me rejoindre !

Malheureusement tout ça ; personne ne pouvait entendre, Maelle voyait sa maman mais elle n'entendait pas ce que sa maman disait et finalement à chaque fois qu'elle voyait sa maman elle ne disait plus rien parce qu'elle avait compris que ça lui créait des problèmes ; elle avait juste dit à voix basse

« « maman est làaaaaaa ; Agnès maman est làaaaaaa » »

Richard l'avait entendu ; il avait quitté sa chaise et avait attrapé sa fille Maelle ; il l'avait saisi à l'oreille et l'avait trainé jusque dans sa chambre

- Comme tu es devenue voyante tu vas rester ici !quand je parle tout simplement tu ne comprends pas ! ça sera maintenant avec violence pour que tu fermes enfin ta petite bouche

Il avait jeté Maelle sur le lit et elle criait

- Papa noooon... papa noooon... ne m'enferme pas papa... laisse-moi sortir papaaa ;je ne vais plus dire ça, ...je ne vais plus voir mamaaaan ... laisse-moi sortiiiir Dossouuuuu... Agnèeeeees.... Mamaaaaan mamaaaaan

Elle avait quitté son lit pour sortir avant que son père ne ferme la porte mais celui-ci l'avait encore poussé en disant

- Reste là ! tu vas apprendre à ne plus me contrarier !!!

Dossou et les autres essayaient d'empêcher leur papa d'enfermer la petite mais il était plus fort qu'elles ; Aurélie tremblait de peur et pleurait

Nicole furieuse ; essayait de cogner partout pour que quelque chose tombe mais rien ; Richard avait enfermé la petite.

Nicole s'était approché de sa fille et l'avait prise dans ses bras, elle ne pouvait pas vraiment la toucher mais Maelle voyait sa maman et pouvait sentir sa forte présence ; Nicole avait pris sa fille dans ses bras et la berçait ; et bizarrement du salon, ils avaient constaté que subitement Maelle ne pleurait plus ; Richard était revenu et avait ouvert la porte et il avait trouvé la petit entrain de dormir. Il avait regardé partout avant de tirer la porte

Nathalie était arrivée ; sans dire mot, elle était allé dans leur chambre et pliait ses vêtements ; Richard l'avait suivi et les autres au salon entendait Richard dire

- Stp Nathalie ne fait pas ça ; dimanche n'est pas loin ; on ira les déposer chez leur grand-mère...

- On ? on ? on là tu dis ; toi et qui ? tu penses que moi je mettrais mes pieds chez ta sorcière de belle-mère ?

- Bon d'accord j'irai seule mais toi reste avec moi stp...

Ils sortaient de la chambre et la maman de Nicole aussi faisait son entrée et les avait vu bras dessus bras dessous, elle était surprise car on lui avait dit que c'était l'avocate de Richard ; elle s'était attaquée à eux

- Toi Richard ! à peine deux mois et tu as déjà remplacé ma fille ? Madame l'avocate donc toi tu ne traites plus les dossiers de Richard c'est maintenant son corps que tu traites ? Vous avez tué ma fille pour bien faire votre amour ? et pourquoi tu ne l'avais pas épousé à la place de ma fille ? il fallait prendre ma fille pour la tuer ensuite ?

- Belle-mère ; que faites-vous ici ?

- Qui est ta belle-mère ? qui est ta belle-mère ? imbécile !!! mais Richard tu es un sorcier ! donc pendant que ma fille était dans ta maison tu vivais déjà avec ton avocate ? Richard !!!!! les assassins de ma fille ne resteront pas impunis ; ils vont payer !!! je suis venue prendre mes petites filles... Dossou ; Aurélie ; où est votre petite sœur ? venez on va partir