Chapitre 9 Chapitre9

Lorsqu'il raccompagna ses associés jusqu'à la porte, il retourna dans son bureau et s'assit dans son fauteuil et commença à nouveau à étudier minutieusement le projet. Il venait de miser toute sa fortune sur ce projet et il espérait ne rien regretter à propos de cet investissement car tout ce qu'il avait travaillé durant toute sa vie était en jeu.

Emergeant de son sommeil après avoir entendu les coups frapper à la porte comme si le diable était aux trousses de cette personne, Olivia se leva du lit et regarda où est-ce qu'elle se trouvait, elle avait mal à la tête et d'ailleurs, elle portait encore les vêtements de la veille, à la seule différence qu'elle ne se trouvait pas... tout lui revint en tête, la soirée ne s'était pas seulement arrêtée avec ses amies mais elle était contrainte dans une faire de pari et d'ailleurs, elle avait joué et... elle se souvint de ce mystérieux inconnu dans le carré vip, elle sentit des frissons parcourir tout son corps comme si cet homme avait encore ses mains posées sur elle. elle se mordit la lèvre et un grand sourire étira ses lèvres ? jamais elle n'aurait cru que c'était vrai d'avoir un orgasme en faisait l'amour comme on le disait si souvent mais avec ce qu'elle vécue, elle voulait encore et encore goûter à ce délice du corps et surtout avec cet homme mais la vérité lui frappa en pleine face, elle était juste une de plus sur son tableau de chasse donc elle était certaine qu'il ne se souvenait même plus de leur soirée et c'était tout à fait normal puisqu'il s'était occupé plutôt à lui faire plaisir. Elle regarda sur sa table de chevet pour savoir s'il avait par hasard laissé un mot pour elle mais rien ne s'y trouvait. Elle souffla et se laissa tomber sur le lit. lorsqu'elle entendit encore frapper, elle sauta du lit et lorsqu'elle arriva dans le salon, elle alla directement à la porte car elle ne se souvenait pas avoir fermé la porte après que cet homme l'ai raccompagné, ce qui voudrait dire qu'elle avait certainement passé la nuit avec la porte ouverte. Lorsqu'elle tourna le verrou, elle constata que c'était fermé à clef, elle essaya de se souvenir mais elle avait un trou de mémoire. Elle avança jusqu'à la table et constata que son téléphone y était avec sa pochette et une clef ; une seule clef seulement ?

Elle alla d'abord ouvrir la porte car elle allait essayer de chercher la seconde clef plus tard. Lorsque la porte s'ouvrit, ses deux amies se jetèrent sur elle toutes joyeuses pourtant elle était fatiguée.

-les filles c'est bon là, je suis en vie alors ne m'écrasez pas je vous en prie.

-tu es encore dans ta robe d'hier soir ? mais à quelle heure es-tu rentrée ? et nous t'avons attendu mais comme tu ne revenais pas, on a conclu que c'était plutôt bien de ton côté alors o ne t'a pas attendu ? c'était aussi intense que ça ?

Un grand sourire se dessina sur ses lèvres. C'était tellement intense qu'elle n'avait pas les mots pour décrire la scène. Elle était sûre qu'elle serait prête à retourner dans ce night-club si jamais cet homme l'invitait juste pour une soirée comme ça. Ça faisait un peu genre fille facile mais pour elle, elle voulait juste jouir de sa vie et surtout qu'elle venait de découvrir ce délice de la chaire.

-je rêve ou tu souris ? oh mais j'ai hâte de savoir ce qui s'est passé ma belle, ce n'était pas un vieux macho ? dis-moi tout ce qu'il t'a fait parce que même les traits de ton visage ont changé.

Elle alla dans la cuisine se servir un verre d'eau qu'elle prit tout son temps pour boire car elle n'avait pas vraiment la tête à retourner dans le salon pour passer à un interrogatoire et d'ailleurs même, elle ne savait même pas s'il était possible de parler de ce genre de chose. Elle buvait la dernière gorgée lorsque la voix de Maggie l'appela, elle souffla et retourna dans le salon.

-bien dites-moi les filles, je ne vous ai pas par hasard laissé une clef de ma maison ?

-oui à moi, répondit Maggie.

-ouf heureusement parce que ce matin je n'ai retrouvé qu'une seule alors je t'ai donnée ça hier au Bourget ?

-tu as des troubles de mémoire ou quoi Oli, j'ai l'une de tes clef depuis deux ans et tu gardais deux avec toi alors je peux savoir pourquoi tu demandes ça ? il s'est passé quelque chose ?

Elle envoya les mains dans ses cheveux et se mit à réfléchir. Si elle gardait les deux autres clefs de son appart avec elle et que le matin elle ne retrouvait qu'une seule, cela voudrait dire que l'inconnu lui avait certainement pris une clef mais pour quelle raison. Elle commença à s'affoler car elle imaginait déjà les pires scenarios de toute sa vie.

-on peut savoir ce qui t'arrive Oli ?

-je ne sais pas, peut-être que hier j'ai passé la plus belle soirée de toute ma vie avec un voyou ou psychopathe vous vous rendez compte ? j'étais supposée avoir deux clef mais ce matin je ne retrouve qu'une seule.

-attends, tu as fait comment pour arriver chez toi hier ?

-je ne me souviens même pas, je me suis endormie après ce qui s'est passé et ce matin je me suis retrouvée dans mon lit et je ne sais même pas comment est-ce qu'il a fait pour savoir où j'habite vous comprenez.

Ses amies se lancèrent un regard complice avec des sourires malicieux aux lèvres, ce qui commença à troubler Olivia, elle était dans un sacré pétrin pourtant tout ce qu'elles trouvaient à faire était de sourire comme si elles avaient cramé quelque chose.

-tu as de la chance Oli, tu viens de mentionner que c'était la plus belle soirée de toute ta vie, j'imagine que tu voulais aussi préciser la plus belle soirée de sexe de toute ta vie. Alors cet homme a eu le bon sens de ne pas t'abandonner dans ce carré vip, il s'est démené à te ramener chez toi alors, il a juste pris une clef pour fermer la porte de l'extérieur afin que tu sois en sécurité.

Elle n'avait pas du tout pensé comme ça mais toujours était-il, elle ne se sentait en sécurité de savoir que sa clef était entre les mains d'un inconnu.

-maintenant tu nous parles de vos exploits ?

-je vais d'abord prendre une douche les filles.

Elle ne leur laissa pas le temps de répliquer et partit dans sa chambre en soufflant. elle ne se reconnaissait plus à cause de ce sourire qui ne quittait pas ses lèvres.