Chapitre 4 04

Chapitre6

Angèle(pas du tout contente):Je ne pense pas que ce soit nécessaire!

Lionel:certainement pas,mais j'insiste.

Angèle:M.Mebale je pense qu'il serait plus judicieux pour vous d'éviter de sortir,il fait très froid dehors.Vous devriez rester ici au chaud.Vous êtes tout de même encore convalescent.

Lionel:Mme Akan, êtes-vous médecin?

Angèle:non Monsieur.

Lionel:C'est bien ce que je pensais! donc veuillez vous contenter de ce pour quoi vous êtes ici,merci!

Angèle(mâchoire bien serrée): Compris Monsieur,nous partons dans 15 mn.

Dès qu'elle est sortie de la cuisine Lionel s'est mis à sourire,il se demandait combien de temps elle tiendrait avant de lui dire ce qu'elle pense franchement.Ça promettait d'être divertissant!

1heure après avoir pris son pt dej et d'être monté prendre ses médicaments,il s'est dirigé vers le garage où l'attendaient Georges et Mme Akan,déjà installés dans la voiture.

Lionel(avec un sourire à peine dissimulé):Désolé de vous avoir fait attendre trop longtemps.

Angèle savait à son air amusé et son ton qu'il n'était pas du tout désolé,au contraire il l'avait fait exprès(le connard)!!

Vu qu'elle était assise du côté passager à côté du chauffeur,Lionel est donc monté à l'arrière juste derrière son siège à elle.Automatiquement les poils sur sa nuque se sont dressés.

À cause de ce par quoi elle était passée elle ne supportait plus que quelqu'un se tienne derrière elle sans qu'elle ne sache ce que la personne fait.

Elle n'aimait pas qu'on la prenne au dépourvu et déjà que M Mebale se comportait bizarrement depuis ce matin.Ça faisait déjà trois ans qu'elle travaillait pour lui et il n'avait jamais changé ses habitudes avant aujourd'hui,ça ne lui plaisait pas.

La voiture s'est engagée sur la route toute boueuse avec un Georges particulierement gai au volant.

Georges était un homme frais et franc, dans la cinquantaine, de taille moyenne, et solidement construit. Ses cheveux courts et noirs étaient généreusement saupoudrés de sel.Sa peau marron, usée et ridée autour des yeux, racontait l'histoire d'un homme qui passait beaucoup de temps dehors et qui riait souvent.

Il vivait en ville et, même s'il n'avait pas à le faire, il venait souvent voir Angèle tout au long de l'année. Il était engagé pour faire toutes les courses qu'elle lui demandait, une commodité dont elle se servait régulièrement.

Angèle appréciait le fait que ce soit un homme direct, sans bêtises et se sentait plus en sécurité quand il était là.Cétait tellement réconfortant d'avoir quelqu'un en qui elle pouvait avoir confiance implicitement.

Lionel:Vous venez souvent en ville Mme Akan?

Angèle:Une fois par semaine pour la...gym.

Lionel:La gym? Mais pourquoi vous déplacez vous pour ça,Il y'a tout un équipement dernier cri de gym à la maison.

Angèle:Oui j'utilise ça très souvent aussi.Mais je vais en ville pour des séances spéciales le mercredi.

Lionel:Des séances spéciales de Gym?(Rire)

Angèle:De self défense.

Lionel(étonné): Self défense? De quoi voudriez vous vous proteger Mme Akan?

Elle ne répondit pas et elle dirigea son regard sur le paysage qui defilait.

Décidément elle n'allait pas apprécier ce séjour...

Après 45mn de route ils arrivent enfin à la ville la plus proche, Krysna.

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Chapitre7:

Mme Akan de toute évidence ne voulait pas qu'il l'accompagne, c'était évident vu la façon dont elle est sortie du véhicule avant même qu'il ne soit complètement immobilisé.

Dès que son pied a foulé le sol elle a accéléré le pas en direction du supermarché.Le seul moyen pour lui de la rattraper serait de courir;et il n'était clairement pas d'humeur à se ridiculer de cette manière en public surtout vu son état de santé actuel.

Il devrait donc visiter les environs en marchant à son rythme.Une pensée tout aussi peu attrayante compte tenu du temps. Et puisque l'endroit se composait littéralement d'une route principale bordée de magasins et de quelques rues bifurquant qui menaient à la banlieue, il était presque sûr que ce serait une très courte promenade.

Il n'avait pas l'énergie pour autre chose. Il y avait le boulevard de la plage qui, selon George, avait subi un certain rajeunissement grâce à une injection récente d'investissements locaux et étrangers dans la collectivité.

Mais Lionel n'était pas certain que beaucoup de magasins en bord de mer seraient ouverts par ce temps.

Mais il avait le choix entre rester dans la voiture avec Georges ou errer sans but dans les environs. Après un bref examen, il a choisi cette dernière et est descendu du véhicule.

Heureusement, il avait cessé de pleuvoir, mais il accepta néanmoins le parapluie fermé que George lui a tendu.

Georges: Textez si vous avez besoin de moi,je serai dans le véhicule.

La circulation à pied était relativement faible, mais il y avait assez de gens dans les rues qui lui lançaient des regards curieux pour lui faire savoir que c'était le genre de petite ville où les étrangers étaient vus avec intérêt et suspicion.

Tandis qu'il marchait, sa poitrine se serrait dans l'air glacial, et il s'arrêtait fréquemment, tant pour reprendre son souffle que pour reprendre des forces. Il était reconnaissant pour le parapluie, qu'il utilisait sans honte comme bâton de marche. Il doutait qu'il irait très loin sans.

Ce qu'il avait cru être une marche courte et sans effort, devenait maintenant une épreuve presque insurmontable, et il pouvait entendre le sifflement familier et horrible qui se formait dans sa poitrine alors qu'il se battait pour respirer. Il titubait un peu avant de se redresser, jetant un regard un peu partout pour s'assurer que personne ne l'avait vu.

Personne ne faisait plus attention à lui,ça l'arrangeait.

En regardant un peu partout,il a remarqué un resto.Il n'avait pas faim après ce délicieux pt dej.Mais une tasse de café pendant qu'il reprenait son souffle serait la bienvenue. Il lui a fallu plus de force et de volonté qu'il n'aurait jamais admis à quiconque, mais il est arrivé au restaurant, qui était ouvert et grouillant de clients.Il s'est assis à une table et a commandé son café et une part de tarte.

Il fallait absolument qu'il reprenne toutes ses forces pendant ce séjour pour repartir bosser.Même si il avait déjà à ses 35 ans une fortune qui le mettrait à l'abri sa famille et lui.Il avait trop battaillé pour avoir ce qu'il a. Il n'avait pas envie de se reposer sur ses lauriers maintenant.

Il voulait que son frère,sa sœur et sa mère continuent de profiter de la vie qu'il pouvait maintenant leur offrir. Et si cela signifiait ne jamais en profiter lui-même, le sacrifice en valait la peine.

Pendant qu'il sirotait son café,il a reçu un appel de sa petite soeur Joyce.Ce qui l'a surpris vu qu'elle a toujours préféré les messages.

Lionel: Joyce? Qu'est ce qui se passe?

Joyce:Bonjour d'abord et pourquoi tu penses qu'il y'a un problème?

Lionel:Tu n'appelles jamais,voilà pourquoi?

Joyce:Peut être que mon frère me manquait c'est tout.

Lionel:Hum ok si tu le dis.Comment vas tu? Et maman? Alexis? Vous ne manquez de rien?

Joyce:C'est à moi de te demander si tout va bien.Et oui nous allons parfaitement bien!

Lionel: Je vais bien.Tu sais que cet endroit est peut être froid mais c'est reposant.

Au fait dis moi,quel âge tu donnerais à Mme Akan?

Joyce:Je ne sais pas... quarante-cinq? Cinquante? Elle est toujours en retrait et on ne remarque pas trop de détails sur elle. C'est bizarre, non? Maintenant que j'y pense, elle pourrait être dans une pièce avec nous et nous ne la remarquerions pas à moins qu'elle ne parle. Ce sont de sérieuses compétences de ninja.(Rires) Mais j'ai toujours pensé que c'était juste une partie de son travail,être invisible et discrète.Elle a souvent un look douteux mais bon enfin...

Mais pourquoi tu demandes ça?

Lionel:Rien, juste comme ça?

Joyce:Hum j'espère que tu n'as pas l'intention de la virer hein parce que la matère là est efficace dans son taff!

Lionel(amusé):matère hein? Si tu savais...

Joyce:comment ça?

Lionel:Non rien... Allez bisous.

Joyce:je t'aime frangin.

1 heure et demie plus tard...

Georges a aidé Angèle à ranger les courses dans le coffre.

Angèle:Où est M.Mebale?

Georges:Il est entré au Marakis Café.Honnêtement,le gars est mal en point il avait du mal à marcher pour y arriver.

Angèle:Mais il n'a pas envie qu'on l'aide vraisemblablement.

Georges:Il n'y a pas d'endroit où garer devant le café donc va le chercher je vais vous attendre.

Elle est entré dans le café et s'est approchée.

Angèle:Monsieur Mebale,j'ai terminé on peut y aller.

Lionel: asseyez vous un instant qu'on termine cette tarte je ne pourrais pas la finir.

Angèle(étonnée): Euh Monsieur je ne suis pas vraiment fan de sucre donc ce sera sans moi.

Lionel(agacé):Mme Akan asseyez vous! Deux ou trois bouchées de tarte ne vous tueront pas.ou bien?

Angèle(glaciale comme d'hab): Euh...non...

Lionel:Donc asseyez vous...

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