Chapitre 5 05

Chapitre 5

Que la guerre commence !

Diana se reposait quand son téléphone sonna, c'était Lilian. Depuis la fête, il appelait souvent pour prendre des nouvelles ou juste pour entendre la voix de Diana. Ils pouvaient passer des heures à discuter et à rire. Au cours de de ses nombreuses discussion avec Lilian, Diana a pu apprendre que celui-ci était un jeune avocat qui occupait depuis peu la position d'associer dans un cabinet de la place. Ses nouvelles fonctions d'associer l'obligeait a beaucoup voyager. Cette information surprenait quelque peu Diana car Lilian avait 33 ans. Lilian dut lui expliquer qu'il avait fini ses études assez tôt et que la position haut placée de ses parents lui avait en quelques sortes ouvert des portes. Diana aimait bien passer des heures à discuter avec lui. Elle le trouvait drôle, intelligent et gentil. Facilement, elle perdait la notion du temps quand elle lui parlait. Elle ne pouvait attendre le jour où il se reverrait enfin. Lilian avait dit que la semaine qui viendrait, il voyagerait mais à son retour il ferait tout pour la voir. Ils finirent de discuter aux environs de 19h, Aline n'était pas encore rentrée et Janine était partie à la réunion d'enseignement à l'église. Diana sortie de la chambre jeter un œil sur ses petits frères puis s'enferma pour réviser. Alors qu'elle commençait a réviser, son téléphone se mit à sonner. Elle fit une moue agacée quand elle reconnut le numéro qui s'affichait.

-Allo ! Dit Diana

-Bonsoir mademoiselle... Répondît la voix à l'autre bout du fil

-Bonsoir monsieur Maviogha.

-Comment allez-vous ?

-Je vais bien merci.

-J'appelais pour prendre des nouvelles. J'étais allongé sur mon lit et je me suis mis à penser à toi. Mais tu ne m'as toujours pas répondu hein...

-Oui je sais monsieur. Ce n'est pas facile, vous êtes quand même mon prof...

-Mais justement je suis ton prof donc ça veut dire que je peux t'aider. En plus il y a les examens qui arrivent, tu sais tout le monde ne réussit dans ma matière hein mademoiselle.

-Oui monsieur merci de me le rappeler. Je vous ferais signe.

-OK réfléchis bien mais tu sais ma proposition ne durera pas l'éternité hein. Tu es une très belle femme et je n'aimerais pas que tu reprennes ta dernière année si près du but.

-Wai...

-Bon je vais te laisser faire ce que tu faisais. Prends soin de toi, je t'aime... Dit Mr Maviogha pour terminer.

-Au revoir Monsieur ! Conclut Diana en raccrochant son phone. « Beueueueuerrkk ! Saleté ! » Hurla Diana après avoir raccroché. Celle-ci ne supportait pas son professeur d'économie et supportait encore moins ses approches. Monsieur Maviogha faisait des avances à Diana depuis déjà deux ans et celle-ci travaillait à fond pour ne pas avoir à lui donner ce qu'il demandait. Monsieur Maviogha était dans la quarantaine a peu près, il n'était pas beau mais prenait soin de lui. Les étudiants l'avaient surnommé IDL (indice de développement levrique) car il avait de grosses lèvres et ils disaient que son IDL était inégal car ses les lèvres n'était pas proportionnel à son visage. Diana espérait tellement qu'elle n'ait jamais besoin de lui donner son corps.

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Quelques jours étaient passés depuis le scandale. Paris qui n'avait pas la prétention de penser que Jean-Pierre l'aimait, était quand même sure qu'il avait de l'intérêt pour elle. Donc depuis le scandale, elle ne répondait pas à ses appels en espérant l'émoustiller. Elle savait que si elle restait silencieuse, Jean-Pierre ne supporterait pas et ferait tout pour la voir.

Paris était en train de travailler sur ses cours de statistiques quand elle entendit cogner. Elle se mit à la fenêtre pour vérifier qui c'était. Elle fit un sourire narquois quand elle s'aperçût que c'était Jean-Pierre.

-Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-elle à travers la porte

-Comment ça qu'est-ce que je veux ? Ouvre la porte ! Répliqua Jean-Pierre

-Pourquoi devrais-je t'ouvrir ? Tu es sur que ta femme ne t'a pas suivis ?

-Ho arrête Paris ouvre moi !

-Je n'ouvre pas ! N'est-ce pas tu disais que tu gérais ta femme ? Mais pourtant elle est venue me faire un scandale devant mon université.

-Ecoute Paris, arrête-moi tes bêtises et ouvre cette porte ! Tu penses vraiment que je savais qu'elle devait faire ça ?

-Va retrouver ton impoli de femme !

-Je compte jusqu'à cinq si tu n'ouvres pas cette porte je vais la casser !

Avant même que Jean-Pierre ne commença à compter, la porte s'ouvrit. Il entra et vit Paris assise sur le fauteuil.

-Ho Paris tu pleurs ?

-Laisse-moi tranquille Jean-Pierre ! Cria Paris en larme

-Paris mon amour je suis vraiment désolé. Calma Jean-Pierre en s'approchant pour la consoler.

-Tu n'es pas désolé, comment as-tu pu laisser faire ça ?

-Mais enfin Paris je ne savais pas qu'elle ferait ça ?

-Ce qu'elle a fait m'a fait beaucoup de mal Jean-Pierre je ne peux plus continuer avec toi.

-A cause de ma femme ? Tu blagues la ?!

-Non je ne blague pas. Tous mes amis ont entendu quand elle a dit que je sors avec les hommes mariés. Tu penses que ça me fait plaisir que l'on me voit comme une voleuse de mari ??!

-Non bien sûr que non ! J'imagine ce que tu as pu vivre. Mais ne me fait pas ça, tu sais que je t'aime Paris. Ça ne se reproduira plus je te le promets.

-Sniff...

-Elle ne compte pas pour moi. C'est toi que j'aime. Dès ce soir je peux la quitter si tu me le demandes. Supplia Jean-Pierre

-Non je ne veux pas que tu fasses ça. Mais ce sera vraiment dur de continuer avec toi. Elle m'a humilié...

-Qu'est-ce que tu veux que je fasse pour que tu saches que je tiens vraiment à toi ?

-J'ai besoin de changer d'air je veux me faire oublier, au moins pour quelques temps.

-Oui je comprends. Ou veux-tu aller ?

-Euh... Pourquoi pas en Afrique du Sud...

-Ok. Ça tombe bien dans deux semaines je dois être la bas pour un séminaire donc tu n'auras qu à venir avec moi.

-Ok... dit Paris en essuyant ses larmes.

La conversation terminée, elle se blottit dans les bras de Jean-Pierre et fit un sourire machiavélique. Elle était satisfaite de sa performance. Elle repensa à ce que la femme de Jean-Pierre avait dit, puis elle songea : « Tu n'as pas encore vu maudite ! C'est la guerre que tu as cherché, c'est la guerre que tu vas trouver. »