Elle: Là elle est toujours couché, même cuire un oeuf elle ne peut pas faire, pourtant je vous ai élevé pareil, et si je la tâcle comme tu dis c'est pour qu'elle change.
Je préfère ne rien dire, lore est vraiment spécial et même si ma mère râle elle connaît sa fille. Je fini les verrines que j'étais entrain de faire et les mets au frais.
Suelie ( entrant les mains pleines ) : Coucou la famille !
Mam: Oh Sue comment tu vas ?
Sue ( faisant la bise maman): je vais bien maman et toi ?
Mam: Ça va aussi, et mes petits enfants ?
Sue : Ils vont bien, ils viendront plutard avec leurs père. Ça va mon bb ? Dit elle en venant aussi me faire la bise.
Moi: Tu signe que tu n'abandonne pas ce surnom malgré mon âge ? Je lui demande en me rinçant les mains.
Sue : Tu te crois grande déjà ? Loll tu restera toujours quand même le petit bb.
Je rigole, sue c'est vraiment ma personne préféré, pour ne pas dire ma grande soeur préférée. Oui lore est aussi ma grande soeur mais on a plus des rapports ami ami et j'ai du mal à voir en elle ma grande soeur. J'aime toute mes soeurs pour des raisons absolument différentes.
Sue est solaire, toujours de bonne humeur et sa joie de vivre est communicative. Mélanie est plus dur, plus renfermer et à beaucoup de caractère mais reste très famille tandis que sandrei est hautaine, très porté sur le matériel en un mot superficielle mais c'est une gentille fille, et est prête à tout pour sa famille.
Ça reste quand même mes soeurs et je les aimes chacune avec leurs caractères.
Mam( regardant ses paquets) : Tu ramène quoi ?
Sue: J'ai fait quelques plats, le chauffeur va apporter le reste.
Mam: c'est bien, nous aussi on a fini. Reste à tout dresser et faire la table. On mangera dehors aujourd'hui.
Sue et moi: Ok
Sue: Je monte me changer et je descends.
Mam : Heureusement que je vous ai faite toutes les deux, ajoute ma mère.
Sue et moi on se regarde avant d'éclater de rire. Ma mère c'est vraiment un cas. Vive les tâcles.
Pendant qu'elle s'en va, son chauffeur nous amène le reste des plats que je réceptionne J'ouvre ses glacière pour voir ce qu'elle a fait. Ah c'est de l'igname pilé avec deux sauce celle traditionnels sauce d'arachide et'' tchiyayo '' et celle de légumes '' gboman''avec du kpanman crabe crevettes et viande de mouton. Mon Dieu je salive déjà, et cette odeur de la moutarde original d'abomey qui s'en dégage. Ça me met juste l'eau à la bouche.
Mam( me donnant un coup à la tête) : Arrête de baver sur la nourriture et viens arranger la table pour posé la nourriture, les dish sont prêts. La nourriture ne s'envole pas me dit elle agacé.
Je ferme la glacière à contre coeur et va l'aider à dresser la nourriture dans les dish. Les repas du dimanche son toujours en forme de buffet. On prépare pour un grand nombre car, on ne sais jamais qui passera. Le dimanche c'est le jour des visites donc on s'attend à voir du monde et il faut leurs offrir le couvert.
Dès que sue reviens, ma mère nous laisse gérer le reste, on met tout dans les dish et les domestiques emporte ça pour les placer. On fini par sortir vérifier l'installation et voir si les feu sont bien allumé en bas pour que la nourriture ne se refroidisse pas. Ensuite ensemble on passe au dressage des tables, nappe deco fleurs centre de table napperon couvert et serviette On veille à ce que tout soit parfait.
Vous vous demandez pourquoi on laisse pas les employés s'en occuper ? Tout simplement car mon père y tient. Il tient à ce que les gens qui viendront sache que malgré qu'on ai fait de grandes études et qu'on ai amené à diriger son entreprise demain, qu'on est pas des princesses. C'est aussi pourquoi toute mes soeurs sont mariés assez tôt. Il faut renvoyer une bonne images aux yeux des gens. Car lorsque tu es marié, on acquiert une certaine liberté et respectabilité ( je lève les yeux au ciel) une idée complètement ridicule mais que voulez-vous ? On ne change pas de vieilles mentalité.
Les dimanches sont l'occasion de nous recevoir les uns chez les autres et quand les compliments pleuvent il faut qu'il puisse dire c'est mes filles qui l'on fait. Il tient à ce que le faite qu'on soit instruite, ne fasse pas dire au gens qu'on n'ai incapable d'assumer le rôle de femme.
Comme tout est prêt, on laisse les employés tout surveiller et on monte. Je prends vite ma douche et en sortant j'etend mon portable sonner.
Moi( attrapant les pans de mon peignoir) : Allô !
Armel : Comment tu vas ma chérie ?
Moi: Bien et toi ?
Armel: Aussi, j'ai essayé plusieurs fois de te joindre ce matin.
Moi( m'asseyant au pied de mon lit): Désolé, j'étais en cuisine avec ma mère, c'est notre brunch dominical.
Armel: Donc tu sais cuisiner ? Demand t-il amusé.
Moi ( faussement offusqué) : Mais tu crois quoi toi ?
Armel ( taquin) : Que vous êtes servi par une armée de domestique.
Moi: Il ne faut pas croire à ce genre de stéréotype.
Armel : Je prends bonne note. Sinon que je mourrais d'envie de voir ma copine aujourd'hui mais je vois que tu es occupé.
Moi( gêner par l'appelation) : Oui !!!
Armel : Et ce soir, on pourrait se voir ?
Moi ( grimaçant) : Mon père m'a passé un savon hier, il vaut mieux pas. Mais pourquoi pas dans la semaine
Armel : Quand ? Je préfère déjà t'arracher cette promesse car on se connaît. Pour te voir il faut se lever tôt.
Moi ( rire) : Tu exagères, bon pour ne pas te faire de faux programme, je te le dis demain matin.
Armel: sans faute ?
Moi: absolument !
Armel : Car vois tu, tu me manques déjà, j'ai pas arrêté de penser à ce baiser...
Moi ( me raclant la gorge ) :...
Armel ( riant) : Ok ok j'arrête de te taquiner à plus ma chérie.
Moi: bye !
Je raccroche vite. Armel est bien trop directe pour moi et comme j'ai pas l'habitude ça me gêne énormément. Je regarde l'heure, midi, on est sensé mangé à 13h. Je retourne vite m'habiller et me maquiller( une robe pull simple mais moulante) et en bijoux une montre et une bague. Je boucle mes cheveux et les laisse libre et récupère mon portable en sortant.
En arrivant dans le jardin, je constate qu'on à déjà du monde. Je m'en vais d'abord saluer mes oncles et mon beau frère Rémi le mari de Mélanie et Laurent celui de suelie, toujours les hommes d'abord, un jour j'étais allé vers mes soeurs en premier ça a fait du bruit. Heureusement ils ont compris que c'est dû au faite que j'étais pas au courant de toutes ces conventions là. Je salue ensuite mes tantes qui trouve que je suis déjà prête à être marié comme d'habitude, a croire que je suis une vieille fille qui n'a pas le temps devant elle et je fini par Mélanie qui discutais avec suelie.
Mélanie ( après la bise) : Toi depuis que t'es là, tu cherches même pas à connaître ma maison ? Seulement dans les sorties bizarre avec Lorelei.
Moi( honteuse) : Ah mais ça fait juste deux mois...
Mélanie : Deux mois pourtant tu conduis déjà toute seul dans la ville où bien ?
Moi: Je vais passé.
Mélanie : Hum, même tes neveux et nièces rien tu passes pas les voir.
Suelie : C'est bon elle a compris, en même temps il fallait au moins qu'elle fasse la découverte de la ville. Maintenant que c'est fait je suis sûr qu'elle se posera plus.
Mélanie : Hum !
Tellement elle a raison, que je sais pas quoi dire. C'est vrai que j'y ai pensé mais bon le temps de le faire ne s'est pas présenté. C'est une piètre excuse, en même temps on se voit pour les brunch où ils sont présents et aussi quand elles passent avec les enfants ou que mes parents les récupère.
C'est pas comme si j'ai fait deux mois sans les voir. Heureusement sont attention est distrait par l'entrée de sandrei.
Tel une star, elle arrive robe moulante courte noir fendu sur le côté qui laisse voir ses cuisses bien jaune, le bustier je préfère ne pas le décrire et des chaussures vertigineuse rouge. Ah elle nous a sorti une nouvelle coupe de cheveux plus long attaché en chignon bas maquillée avec soin, elle a mis un beau rouge à lèvres rouge. Et le sac un birkin tout ça seulement pour un brunch en famille.
Suelie ( en riant) : Ouh la star est là !
Mélanie ( exaspéré) : Toujours à faire son intéressante oui, jamais discrète. Heureusement elle a trouvé un mari qui lui passe ses caprices.
Moi( compréhensible) : Mais on est peul quand même, c'est l'essence même de nous ça. On aime en faire trop.
Suelie( aquieçant) : Ça c'est bien vrai !
Mélanie : Peut être mais, elle c'est toujours trop.
Moi: C'est sa manière d'être, et puis son mari aussi n'est pas conventionnelle. Ils sont bien assorti.
Sandrei fait son chaud, avant de venir nous embrasser à tour de rôle.
Moi( d'humeur taquine) : Hum la plus belle de mes soeurs.
Sandrei ( se tournant sur elle même) : c'est bien moi.
Moi: Ah je vois ça, je vois que tu as un nouveau birkin et l'ancien que tu m'as promis me donner ?
Sandrei ( me fixant) : C'était les compliments par intérêt ?
Moi( faisans l'innocente) : Ah Toi aussi tu sais ce que je pense ou bien ? Est-ce que tu doute de toi même ?
Sandrei: Vraiment, bon je t'ai même pris quelques trucs. Tu pourras passer à la maison récupéré çà.
Moi ( heureuse en lui sautant dans les bras) : Quand je dis que c'est toi la meilleure.
Suelie ( amusé) : Ah nous on ne t'offre pas des choses ?
Mélanie : Ah je me le demande aussi.
Moi: À chacun son moment. Quand ça arrive vous êtes les meilleurs Ce jour là.
Sandrei: Ah bon hein ?
Mélanie ( amusé) : escros !
J'ai toujours été gâté par tout le monde, c'est l'avantage d'être la dernière. Mes parents ne m'attendais pas, c'est pourquoi il y a 6 ans de différence entre Lorelei et moi au lieu des 3 ans habituel qui sépare mes soeurs.
Je leurs fausse compagnie et va saluer mon beau frère Christophe le mari de sandrei avant de me diriger vers le coin enfants avec les nounous pour m'amuser un peu avec mes neveux. Je m'assoie au milieu d'eux, avec ma petite piplette Ève sur les jambes.
Quelques minutes après, ma mère ouvre le buffet, et les femmes vont d'abord servir leurs hommes avant qu'on se serve nous. On s'installe autour des tables par groupe, et donc moi mes soeurs et quelques cousines à un bout de table. Ma mère, nos tantes et les hommes d'un côté, chacune ayant un oeil sur son homme pour le servir à souhait.
Ça peut choquer mais question d'éducation, quand tu vois ta mère le faire évidemment tu suit. Je mange à m'en faire mal au ventre, je goutte vraiment à toutes les spécialités local. Mais celle qui brille par son absence reste Lorelei. Quand on fini de manger je monte et essaye d'ouvrir sa chambre mais c'est fermé.
Je redescend et m'asseoie avec les filles, pendant qu'elles boivent du champagne en parlant de leurs hommes. J'écoute leurs histoires quand tout à coup notre gouvernante ouvre la porte arrière accompagné d'un couple plutôt âge. Le silence se fait aussitôt, même les enfants arrêtent de courir sentant la tension qui s'est installé.
Mes parents se lèves de leurs places et se dirige vers le couple. Les salutions sont un peu froid avant qu'ils ne se dirige vers notre salon d'été qui est un peu plus loin.
Moi ( les regardant s'en aller) : Mais c'est qui ?
Sandrei ( regardant aussi de leurs côté) : Les futurs beau parent de Lorelei.
Moi: Ah, mais c'est moi il y a un malaise ?
Francine ( une cousine) : Bah c'est normal qu'il y en a, c'est les Cissé quand même.
Moi ( la regardant) : et c'est qui les Cissé ?
Francine : ah on oublie toujours que tu n'as pas grandi ici toi, c'est le clan adverse. Ça n'a jamais été l'entente entre eux et tes parents.
Gaelle ( une autre cousine) : Cette histoire s'est passé apparemment il y a longtemps. Donc cette décision de mettre Lore et leurs fils ensemble est assez tendu, surtout que la décision est imposé.
Francine : Oui mais ce litige était devenu un peu compliqué, du coup quoi de mieux d'unir les deux familles par un mariage et ainsi cela devient une affaire familiale...
Moi: Je comprends pas...
Gaelle: Bah l'hôtel,...
Mélanie( dur) : Ce ne sont pas vos affaires, taisez vous dit elle en fusillant mes cousines du regard et elles baissent la tête.
Mélanie étant l'aîné de mon père qui est l'aîné de sa famille ses paroles ne sont jamais contesté. Un silence s'installe entre nous avant qu'on ne soit interrompu par ma mère.
Maman ( venant vers nous) : Zélie ?
Moi( me levant) : oui maman.
Elle me fait signe d'approcher et j'y vais.
Mam( murmurant) : Tu sais où est ta soeur ?
Moi ( jouant avec les mots) : laquelle ?
Mam: Zélie est-ce que je ressemble à ta grand mère ?
Moi: Ah maman...
Mam: Bref est-ce que ça m'étonne, tu la protège. Alors tu vas prendre sa place viens dirigé le service pour nos invités, aucune de tes soeurs ne peux le faire et tu es d'ailleurs la plus petite.
Moi: ok
Maman ( me fixant ): Que tout soit impeccable stp, c'est pourquoi je veux que tu le dirige.
Moi( soutenant son regard) : T'inquiète pas maman.
Je vais dans la cuisine, voir avec employés les appéritif disponible encore et les fait servir avec les liquers.
Une des employés m'annonce qu'ils ne vont pas manger, alors j'envoie un saut de champagne et d'autres appéritif.
Je sors par la porte vitrée donnant sur le salon d'été et la cuisine regarder un peu de loin, si tout est disposé comme je veux. Du salon d'été on voit le devant de la maison puisque celui ci est à l'avant de la maison avec la piscine.
Je vois la voiture de Lorelei renter dans la propriété, elle a une range rover aussi mais évoque. Elle descend et quand je vois son allure je prie que mes parents ne la vois pas.
Manque de bol, ils la regarde tous tellement elle a fait du bruit en se garant. Je sais pas d'où elle sort cette micro robe toute de strass mais vraiment ras la moule cuissardes blanche, cheveux en bataille et maquillée comme une poupée.
Et vous savez c'est quoi le pire ? Elle se dirige vers mes parents. Ma mère la fusille du regard, mais ça ne l'arrête pas. Je crois qu'elle comprend tout quand elle se retrouve devant eux et vois le couple qui était de dos.
Franchement je la comprend pas, à force de toujours vouloir provoqué les parents aujourd'hui elle veut s'enterrer carrément.
Car si ce sont ces beau parents, si moi je suis choquée de la voir ainsi que vont-ils pensées eux ? Le monsieur voulais du vin, donc j'avais chargé une des domestique d'aller à la cave chercher une bouteille qu'elle rapportait. Sans réfléchir je le lui prends des mains et me dirige vers eux.
Moi( arrivant devant eux) : Bonsoir, je vous amène votre bouteille de vin dis-je en faisant mon plus beau sourire innocent.
Papa( heureux de faire diversion) : Ah voilà le rayon de soleil de cette maison, je vous présente ma petite dernière.
Mr Cissé( me regardant) : Ah celle qui est en France ?
Maman ( le regardant) : Oui, notre fille Zélie.
Mme Cissé ( me scannant de haut en bas) : Pour une malade elle est bien portante...
Maman( sèche) : Parce qu'elle va très bien maintenant, elle est seulement ici depuis quelques mois.
Mr Cissé ( sourire) : Bienvenue ma fille !
Moi ( répondant à son souriant) : Merci monsieur , je vous sers ?
Mr: Avec plaisir ma fille dit -il en me donnant son verre.
Du couple, le mari m'a l'air plus sympathique que la femme. Elle était froide, presque comme ci elle n'avait pas envie d'être là. Du coup je me demande quel est ce problème entre eux dont parlait mes cousines ?
Nous les peul du Bénin n'avons pas de village défini, nous sommes un peuple nomade. C'est mon grand-père qui a quitté le camp où il vivait pour la ville histoire d'y gagner mieux sa vie. Entre petit boulot et vu la vie dur qu'il menait au camp il s'est contenté de peu en épargnant son argent et multipliait les petits boulots. De fil en aiguille il a ouvert une petite boutique qui s'est transformé au fur et à mesure.
Et comme celle ci marchais bien, il en a ouvert d'autres et multiplié ses activités. Par la suite mon père en a fait une multinationale en diversifiant les activités. Ils à commencer à produire des vivres tel que le maïs, l'ananas, le beurre de karité et autres et le fait exporté hors du pays. Ma soeur aujourd'hui à fait en sorte que nous ayons des produits signé Borgian qui sont vendu dans nos super marché.
Comment est-il entré dans le monde politique ? Bah à cause de mon grand-père.
Mon grand-père maternel est chef de toute la communauté ( tout les clans confondu), et de ce faite les politiciens venait le voir. Nous sommes un peuple indépendant, et pour nous atteindre il fallait passer par le chef surtout en cas d'élection.
C'est ainsi qu'il a introduit mon père a ses relations, qui l'a d'ailleurs d'une part aide à fructifier l'entreprise. En retour donc mon père s'est vu soutenir plusieurs campagne électorale, et ainsi asseoir sa notoriété et une certaine place dans le pays.
Mon grand-père paternel à aider beaucoup des personnes ne refusant jamais l'hospitalité à personne. Ce que mon père a continué de faire, c'est pourquoi dans notre communauté il est encore plus respecté. Derrière notre concessions se trouve même des logements qu'occupe les gens de passage. Bref tout ça pour dire que mon père est un homme bon, je me demande qu'elle problème il peut bien avoir avec une personne.
En voulant servir Mr Cissé je bouscule un peu Lorelei qui était toujours debout là et comprenant le message elle s'éclipse doucement. Je sers Mr Cissé et pose la bouteille dans le seau. J'en profite pour resservir les verres qui sont vide de leurs préférences et range les plats vide.
Moi: Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas.
Mr Cissé : Tu nous as déjà mis bien ma fille.
Je leurs souri et me dirige vers la maison en les écoutant parler.
Mr Cissé : Tu dois être fière Nathalie ( ma mère) car malgré qu'elle n'ai pas grandi ici ses manières sont impeccable et tout aussi belle que toi à son âge. C'est d'ailleurs celle qui te ressemble le plus...
Mme Cissé ( tousant) : Hum Hum...
Papa: ...
Je n'entends plus le reste et retourne dans la maison pose les plats dans la cuisine et monte dans la chambre de Lorelei. J'entre sans frapper pendant qu'elle est en serviette.
Moi: Les parents ne vont pas te louper, mais t'es sortie quand surtout habillé comme ça ?
Lore: Arrête de parler comme ta mère, mon meilleur plan cul était là hier et j'ai décidé de fêter mon enterrement de vie de jeune fille à l'avance.
Moi( choqué) : et ton fiancé alors ? Et tu reste là bas jusqu'à l'heure là ?
Lore( laissant tomber la serviette par terre) : Ooh bof, j'étais trop fatigué après ce qu'il m'a fait et je me suis endormie. On a remis ça ce matin et voilà quoi...
Moi( ramassant la serviette pour la mettre dans le panier à linge sale) : Toi vraiment, je sais pas quoi te dire hein, mieux je te laisse.
Je resors de sa chambre dépasser par autant d'audace et de désinvolture. Elle sait que papa sera furieux, j'ai l'impression que des fois elle fait exprès.
Je redescend, et la musique à déjà été mise et tout le monde danse. Je rejoins mes cousines et je m'éclate même si je suis pas une championne de la danse. Lorelei nous rejoins un peu plus tard et m'enlace, comme je l'aime cette fille, je fini par tout laisser tomber, d'ailleurs c'est pas mon problème.
À 20h mes parents ont enfin raccompagner les Cissé après un long entretien dans son bureau. On se retrouve juste entre nous et on dîne vraiment léger dans la deuxième salle à manger( celle du petit déjeuner). À 22h mes soeurs s'en vont avec leurs petite famille. Mon père convoque Lorelei dans son bureau et là je sens que c'est bad pour elle.
Bref que chacun porte sa croix, moi je monte me doucher, brosser les dents met mon pyjama et me couche en réglant le climatiseur.
Je prend mon téléphone et écrit un peu avec Loice et Armel. On apprend à se connaître petit à petit. Je sais pas quel direction prendra notre relation, et je sais aussi que l'imposer à ma famille sera compliqué. En même temps j'ai pas fini mes études et j'ai encore quelques temps à faire en France. Mais bon j'ai envie de vivre cette relation.
Le lendemain au petit déjeuner ma mère m'annonce donc que désormais je viendrai travailler avec elle de 8h à 16h. Ah quand même. Si il y a une chose que je déteste avec mes parents c'est les punitions collective.
J'écope des bêtises de Lorelei. En parlant d'elle elle était super tranquille ce matin et apparemment viendra aussi aider chez maman. Mon père a sa société et avec ma licence je pourrai y travailler ou chercher un stage mais évidemment vu que je suis pas marié il ne veut pas.
C'est aussi une autre règle, on doit être marié avant d'avoir notre place dans la société et les actions dans l'entreprise. Évidemment le choix lui appartient et doit être validé d'abord, sinon on est déshérités.
Des fois j'ai envie d'être comme ses filles que je croisent en ville, libre de leurs amours libre de leurs mouvements. Nous nous sommes cloisonné, mis dans des cases. Mais je me rappelle de ma vie et je me reprend. Tout le monde ne s'habille pas en marque conduit des voitures de luxe, à chacun nos niveau on doit avoir nos contraintes je pense.