Chapitre 4 Chapitre 4

lorsqu'elle entendit frapper à la porte, Fernanda se leva et alla ouvrir. son fils ne cessait de guetter la porte et lorsqu'il vit la silhouette de sa tante, il courut et sauta sur elle. ce fut de justesse si cette dernière n'était pas tombée.

-tu dois souvent faire attention Roshan, le réprimanda sa mère.

ce dernier n'était même plus avec elle. était heureux d'être dans les bras de son amoureuse et Jennifer tira la langue à Fernanda comme une gamine, ce qui la rendait encore plus jalouse.

-tu as tellement grandi mon grand.

-oui et e vais encore grandir un peu et je vais t'épouser, répondit-il fièrement.

-je suis si impatiente. et si tu allais dans ta chambre, il est temps que je parle avec maman.

il s'en alla à contre cœur. Fernanda n'avait jamais regretter cette nuit-là à chaque fois qu'elle voyait ses enfants. ils étaient ce qu'elle avait de plus beaux et de plus cher au monde.

-tu ne vas pas pleurer Fernanda, ce sont tes enfants et ils sont à toi ma belle même si Roshan m'aime encore plus.

-oui c'est ça, et ça te fait plaisir, dit-elle avec un sourire aux lèvres. tu m'avais pourtant dit que tu allais finir très tard, pourquoi es-tu venue maintenant

-mon boss m'a laissé partir sans même me poser des questions.

-ne me dis pas qu'il est amoureux de toi...

-non loin de là. il est juste prévenant avec moi c'est tout. je n'allais pas quitter la France aussi vite parce qu'il ne voulait plus le personnel dans son entreprise mais lorsqu'il a reçu mon dossier, il s'est rendu en France le même jour et après m'avoir vu, il a directement accepté que je rentre. je ne lui ai jamais demandé pourquoi et bon, ça ne me regarde plus.

-et s'il avait des sentiments pour toi?

Jennifer y avait elle aussi pensé mais ce n'était pas possible. elle avait observé le comportement de Devon et il ne semblait pas être amoureux d'elle mais il avait plutôt ce sentiment protecteur envers elle. elle en était heureuse vu qu'elle n'avait pas eu de frère sur qui compter.

-j'y au pensé et non ce n'est pas ce qu'il cherche. tu as déjà une idée sur ce que tu pourras faire? sinon je pourrais voir Devon pour qu'il te trouve quelque chose.

-ne t'en fais pas, je vais être la domestique de la célèbre mannequin Manuela Davila mais mon majeur problème maintenant c'est le logement. Vanessa va commencer l'école dans quelque jours et il faudra qu'on s'installe avant qu'elle ne commence.

-pourquoi te déranger Fernanda, je t'avais pourtant dis dans la lettre que j'avais trouvé une grande maison pour nous tous. tout le monde aura son espace ne t'en fais pas. c'est Devon qui m'a trouvé cette maison et il m'a dit que je ne serai pas obligée de payer le loyer parce qu'elle appartient à l'entreprise.

-je ne voudrais plus te déranger Jenni, tu m'as aidé pendant des années et je pense que tu as besoin de ton espace seul.

-je ne me lasserai jamais de t'aider Fernanda. Nous nous sommes rencontré alors que je venais de perdre ma mère et toi tu étais toute seule. nous avons lutté ensemble et ce n'est pace que tu es en difficulté que je devrais te tourner le dos. la maison est assez grande et chacun aura son espace. ne me dis pas non ou sinon ça sera la fin de notre amitié.

ce chantage lui rappelait la fois où elle était encore dans ses débuts de grossesse, elle avait refusé de faire l'échographie et Jennifer lui avait dit que si elle ne le faisait pas, leur amitié allait prendre fin. elle savait bien que c'était impossible pour elle de vivre sans leur amitié.

-et ton boss, il sera d'accord pour que tu accueilles tout ce monde chez lui?

-ne t'en fais pas, je sais qu'il n'aura aucun problème avec cela mais si tu veux je pourrais en parler avec lui. je ne veux pas que vous passiez la nuit dans cet hôtel Fernanda alors nous allons attendre que les enfants se réveillent et nous allons partir par la suite.

-tu ne trouves pas que c'est un peu trop tôt? tu devrais d'abord en parler avec lui Jenni.

Jennifer était exaspérée par le peur que ressentait son amie. elle n'avait aucun doute sur le fait que Devon ne pouvait pas dire non. il lui avait dit qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait de la maison mais dans la limite du raisonnable.

-il ne fera rien alors ne t'en fais pas. nous allons partir ensemble, je parlerai avec lui lundi je te promets.

Fernanda n'était pas sereine mais elle n'avait nulle part où aller et rester à l'hôtel était trop de dépense alors que Vanessa devrait se préparer pour commencer l'école. ses enfants aussi allaient commencer l'école et il fallait que tout soit prête pour eux.