Après cet incident, j'suis resté enfermer dans ma chambre. Ma mère est venue s'enquérir des nouvelles parce que mes parents avaient entendu la dispute. Je l'ai rassuré que c'était juste un malentendu et c'est réglé. Elle repart sans dire mot. J'devais passer la nuit chez Adji mais j'avais honte de la voir. Je l'aime et je la respecte énormément. Je ne voulais pas la voir malheureuse. J'ai su qu'elle a mal au plus profond elle. J'ai pris mon courage à deux mains pour entrer dans sa chambre. Elle était déjà couchée. Mais j'ai vu ses larmes qui coulaient. Je me suis déshabillé et j'suis venu me coucher près d'elle. J'ai essayé de discuter et elle se lève « Mass regarde et dis moi que ce n'est pas toi qui parle de notre vie à ta seconde femme ? Je ne veux pas ni ose croire que tu as expliqué notre vie à ta seconde femme ? J'veux juste en avoir le cœur net ». Je ne pouvais pas cacher la vérité « Oui Adji, elle l'a su de ma bouche ». Elle me répond avec des larmes avant de sortir une phrase « Je t'en supplie, est-ce que tu peux dormir ailleurs qu'ici. Je te le demande gentiment, sors de ma chambre ». J'me suis levé et j'ai regagné ma chambre de repos. Peut-être certaines personnes diront que j'ai gâché ma famille. Mais en expliquant à Nafi mon histoire avec Adji, ce n'était pas pour la vilipender non, c'était juste pour la rassurer. Quand nous nous apprêtions à nous marier, Nafi m'a expliqué qu'elle a eu à avoir des rapports avec son ex. Je l'ai rassuré en l'expliquant, que je n'étais pas avec elle pour sa virginité mais parce que je l'aimais. En l'expliquant aussi que je n'ai pas le droit d'être égoïste en cherchant une fille vierge parce que j'ai eu un enfant avec ma première femme avant le mariage. Comme je l'ai dit ce n'était pas pour minimiser ma première femme. Avec le recul, j'ai compris que j'ai fauté. Si j'pouvais revenir en arrière, jamais, je ne sortirai ses paroles de ma bouche. J'ai dormi seul dans ma chambre. A mon réveil, j'ai pris mon bain et j'ai filé directement au travail. L'ambiance n'était pas au bout fixe dans la maison. Un calme de cimetière y régnait. Je n'étais plus pressé de rentrer chez moi. J'comprends maintenant pourquoi nos vieux ne voulaient pas rejoindre parfois leur domicile. Pour les repas, j'étais servi par les bonnes. La situation ne pouvait pas durer ainsi. J'ai retrouvé Adji dans sa chambre, parce qu'elle pense que j'avais parlé de nous à Nafi pour la minimiser, il fallait éclairer les choses. Je n'ai pas attendu son invitation pour entrer dans sa chambre.
Mass : Je ne suis pas ici pour tes beaux yeux. J'veux t'éclaircir une chose, je n'ai pas parlé de toi à Nafi pour te vilipender. C'était pour la rassurer en... (Elle me coupe la parole)
Adji : Stp, Mass sort de ma chambre. Qu'importe ta justification, je ne veux rien savoir. Tu as fait ce que tu pensais mieux pour ta relation avec elle donc assume. Je te prie de bien vouloir quitter ma chambre. Pour le moment, je n'ai pas envie de te parler. Je ne veux pas être insolente avec toi donc sors de ma chambre (En m'indiquant la porte de sortie).
J'respecte sa décision et j'sors sans hésiter. Je ne sais pas comment gérer la première crise. C'était une première expérience. Je n'ai jamais eu ce genre de problème. J'viens d'avoir ma première équation à résoudre sans l'aide de personne pour le moment. J'devais regagner la chambre de Nafi, parce que c'était son tour. Mais comme, elle venait d'accoucher, j'restais dans sa chambre mais à l'heure de se coucher, j'regagnais ma propre chambre. Elle aussi m'ignorait complètement, elle m'en voulait, j'ai essayé de discuter avec elle.
Mass : Nafi, depuis qu'on s'est marié, c'est la première fois que tu m'as offensé. Je ne te reconnais plus ou tu m'avais caché ta propre identité. Comment tu as osé sortir cette parole de ta bouche. Tu connais très bien les circonstances qui m'ont poussées à te parler de mon passé avec Adji. Je n'aurai jamais cru que tu tiendrais ça comme une arme. En plus, Adji ne t'a rien fait, elle a été irréprochable tout au long de ta grossesse. Tu n'avais pas trouvé autre chose de mieux pour la remercier. Depuis le début, je t'ai demandé de la respecter parce qu'elle représente beaucoup pour moi. Elle a été présente dans les durs moments de ma vie.
Nafi : J'suis aussi ta femme. Nous avons les mêmes droits. Tu n'avais pas à me parler de la sorte devant elle. Tu m'as montré que tu n'es pas fait pour être polygame. Tu dois équilibrer, nous sommes tous les deux tes femmes. Stp, quitte ma chambre, avant que je ne dérape (goor bou yambar rek la bagne guéneul).
J'viens d'être chassé par mes deux femmes. Ça fera l'affaire, j'aurai le temps de me reposer parce que la rivalité au lit me tuait à petit feu. J'ai commencé à dormir dans ma propre chambre. La bonne me servait les repas et je n'étais plus un marié mais un maribataire. La situation ne me dérangeait pas tant que ça. J'ai géré à ma manière. Les semaines passèrent et rien n'a évalué. Mes parents, surtout ma mère a essayé de régler la situation mais c'était trop compliqué pour elle. De mon côté, tant que chacun était dans son coin ça m'allait. Depuis cet incident, elles ne se sont pas chamaillées à nouveau. Chacune d'entre elle était dans son coin. Personne ne se souciait de l'autre. Vu que y'a pas de guerre des mots, ça me va. Après chaque descente, elle venait une à une me saluer et ressortir de la chambre. Le matin aussi, elles faisaient leur possible pour me saluer avant que je ne parte au travail. 2 mois après, la situation commençait à changer. J'pouvais passer la nuit dans leur chambre, mais il ne se passait absolument rien. Pas de parole, pas de sexe, pas de caresse. Ses moments d'abstinence m'ont permis à mieux récupérer même si parfois j'avais des envies, j'ai pu me contenir. Un jour en rentrant du boulot, j'ai croisé une dame qui marchait difficilement avec un seau de "Fondé" (bouillie de mil). Je me suis garé près d'elle et je l'ai aidé à poser son seau. Elle avait l'âge de ma mère « Maman comment vous allez ? J'ai l'impression que ça ne va pas pour vous. J'peux vous aider ? » Elle m'explique que son cœur battait trop fort. Heureusement que nous étions près d'une Pharmacie, nous sommes entrés et un des pharmaciens a pris sa température avant de me dire que sa tension n'est pas normale. Dieu merci, elle habitait dans les parages et elle était reconnue par les vendeurs. Ils ont appelé une de ses filles qui est venue la chercher. Elles habitaient à 200m de la pharmacie et elle vendait du "Fondé" (bouillie de mil) les nuits. Je ne voulais pas les laisser marcher, je leur ai déposé. Avant de donner une somme d'argent à la fille pour qu'elle l'amène à l'hôpital si ça persiste. Elles habitaient dans une maison modeste. J'ai compris que leur situation n'était pas stable et les moyens manquent. J'ai laissé mon numéro pour qu'elles me fassent signe si elle doit acheter des médicaments. J'continue mon chemin après ses prières et les remerciements de ses enfants. J'avais vu un jeune ado qui devait avoir 16ans et cette fille qui est venue prendre sa maman à la pharmacie. Elle m'explique que leur grande sœur est partie au travail. J'suis arrivé chez moi vers les 20h. J'avais un pincement de cœur pour cette dame, je ne cessais de penser à elle, parce que, j'ai imaginé qu'elle devait vivre quelque chose de difficile. Nos mamans ne se reposent jamais, elles ne courent rien que pour le bien de leurs enfants. J'profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage à ses braves dames. Le lendemain, presque l'heure de la descente, j'ai reçu l'appel d'un numéro non enregistré, au bout du fil, c'était une voix de fille « Bonjour Mr, j'espère que je ne vous dérange pas. J'suis Aminata, la fille de la dame que tu as aidé hier, nous revenons de l'hôpital, Dieu merci, elle va beaucoup mieux mais elle a des ordonnances à acheter. J'ai longtemps hésité mais nous n'avons pas les moyens de les acheter pour être franche. Je m'excuse du dérangement, c'est ma mère qui m'a dit de t'appeler ». C'est vraiment surprenant mais j'ai apprécié cette dame au premier regard. Voir une vieille dame au lieu de se reposer, elle continue à se débrouiller pour le bien de ses enfants. J'ai dit à cette fille que j'allais passer. Heureusement que c'était presque l'heure de la descente. Comme j'suis mon propre patron, j'ai laissé mes employés s'occupaient de la fermeture du parking et j'ai filé directement chez cette dame. A mon arrivée, la fille me tend une ordonnance de 28.000 et quelques. Je lui donne l'argent mais elle refuse de les toucher. Elle me supplie d'y aller avec elle, parce qu'elle ne voulait pas toucher cet argent. J'vois qu'elle a bien éduqué ses enfants. Nous sommes partis ensemble à la Pharmacie. A notre retour, la dame ne cessait de formuler des prières à mon encontre. Je l'ai rassuré que j'allais l'aider de mon mieux. L'essentiel est qu'elle se repose. J'ai acheté une ration complète pour cette famille (du riz, de l'huile, de la tomate, du sucre...) bref tout le nécessaire qu'aura besoin une famille. En plus, elle devait suivre un régime. J'ai pris aussi en charges toutes les dépenses. J'voyais les larmes de joie de cette brave dame que j'appelais affectueusement maman. Elle m'explique qu'elle a perdu son mari et depuis elle a du mal à joindre les deux bouts. J'essaie de la rassurer tant bien que mal « Maman à partir d'aujourd'hui, j'suis ton fils ainé ». Elle était toute joyeuse. J'suis resté avec cette famille modeste pendant une heure de temps. J'ai prié la prière de timiss chez eux. Après la prière, une belle fille Mashallah, aux formes généreuses comme je les aime. Elle est bien habillée. Une taille basse qui mettait en valeur ses rondeurs. Au premier regard, j'ai bégayé en répondant à ses salutations. Elle a demandé de suite l'état de santé de sa maman. J'ai compris qu'elle était sa fille ainée dont elle me parlait. Elle était vendeuse dans une boutique de beauté. Elle rejoint la chambre de sa maman. On m'appela pour faire les présentations « Mon fils je te présente ma fille Ramatoulaye mais on l'appelle Rama. C'est mon soutien de famille, elle a vraiment pitié de moi. Chaque fin du mois, elle me donne tout son salaire. Elle a ma bénédiction et je l'aime énormément. Elle se tourne vers sa fille et lui dit, c'est ce jeune homme qui m'a aidé hier. Aujourd'hui, elle a acheté tous les médicaments après m'avoir remis l'argent pour la consultation à l'hôpital, il s'appelle Massamba ». Rama me remercie gentiment avant de se retirer de la chambre. J'étais séduit par la gentillesse et l'éducation de cette Rama. Après une quinzaine de minute, elle revient pour prendre la nappe de prière dans la chambre de sa maman. Waouh, elle me séduit automatiquement. J'allais rentrer mais j'ai duré encore un peu dans cette maison. Je me suis même assis dans la cour prétextant attendre le thé de leur frère cadet. Après sa prière, elle s'assoit sur la nappe avec son chapelet. Je lançais des regards à son encontre. Leur frère m'offre du thé. Après avoir bu, j'ai dit au revoir à la dame. Cette Rama était toujours sur la nappe. Ce qui m'a le plus marqué de cette famille malgré la modestie de leur vie, les enfants sont vraiment sage et bien éduqués.
Une semaine après, j'suis revenu pour rendre visite à la dame. Elle allait beaucoup mieux. J'envoyais de l'argent à la petite que j'avais connu en premier pour le régime de sa maman. Un fameux vendredi, Rama était à la maison entrain de préparer du couscous. Elle avait noué un pagne et porté un haut pour cuisiner. Vu que nos yeux regardent parfois ce qu'ils ont envie de regarder, je ne pouvais pas les retenir. Ils fixaient les fesses de cette Rama et j'ai vu accidentellement des perles autour de ses reins. Ce qui n'arrangea pas la situation. J'ai compris subitement qu'il ne suffisait pas d'être trop vulgaire pour être sexy. Cette fille s'était habillée simple mais elle sortait tout son charme. De temps en temps, j'lançais un regard à son égard pour voir ses perles qui brillaient. Il fallait que j'revienne sur terre sinon, on risque de me traiter de pervers. De toute façon avec cette Rama, on ne se limitait que dans les salutations. J'étais beaucoup plus proche de sa petite sœur Aminata que d'elle. Une heure de temps après, j'ai voulu rentrer mais sa maman m'a supplié d'attendre le diner, mais je l'ai fait comprendre que j'étais attendu par mes deux femmes. Elle demande à Rama de m'offrir du couscous. J'ai accepté et j'suis rentré. Depuis ce vendredi, l'image du pagne et des perles de Rama ne cessait de passer en boucle dans ma tête. Déjà avec ma situation avec mes femmes, qui était toujours froide, j'avais largement le temps de fantasmer sur elle. J'ne voulais pas jouer au profitard, j'ai diminué mes visites chez cette dame. Mais j'prenais de ses nouvelles tout le temps via Ami. D'ailleurs cette dernière a remarqué que je ne venais plus chez elle « Mass, depuis ce vendredi tu n'es plus revenu à la maison. J'espère que ce n'est rien de grave ? » J'réponds par la négative mais je l'avoue aussi un secret « Ami, je ne peux pas te cacher quelque chose. Ta grande sœur Rama me perturbe au plus profond de moi et je ne veux pas paraitre comme quelqu'un qui veut profiter de la situation. Le mieux pour moi, c'est de me tenir à l'écart mais j'subviendrai à tous vos besoins Inchallah. Tout ce que maman aura besoin fait le moi savoir sinon, je ne te le pardonnerai jamais ». Elle sourit au bout du fil « Waouh, tu es sérieux. J'ai cru entendre que tu as 2 femmes donc pourquoi tu regardes une autre ? Bref, je ne vais pas m'y attarder. En tout cas, tu seras toujours le bienvenu. Tu sais très bien l'amour que te voue maman et mon petit frère, bref, j'dirai même de la famille. Porte-toi bien ». Je ne sais pas si j'ai bien fait d'avouer mes ressentis à Aminata mais il fallait que ça sort pour me libérer de ce poids. Pour essayer de changer de sujet, j'voulais recoller les morceaux avec Adji et Nafi mais chacune d'entre elle, était en retrait. Elle se méfiait de moi et je n'ai pas aimé. Ne pouvant plus ôter Rama de ma tête. J'ai demandé à Aminata de m'organiser un RV avec elle-même chez elle, j'étais partant. Elle me promet qu'elle fera de son mieux. Un samedi, elle m'appelle pour me dire que Rama accepte de me parler mais ce sera chez eux et avant 21h, j'devais rentrer. J'accepte sans piper mot. Ce fameux samedi, j'pars à 18h, prétextant rendre visite à la dame et après Timiss, j'étais dans la cour avec Rama et Aminata faisait le thé à côté. Rama, fidèle à ses habitudes a mis une taille basse et de tems en temps, ses perles sortaient de leur cachette en un seul mouvement. La discussion tardait à commencer mais je me suis lancé qu'à même. On se capte...