Chapitre 7 Kidnapping.

Sur le chemin du retour vers le poste de police, Mirès et Torres discutent.

Mirès : tu crois a tout ce qu'ils ont raconté ?

Torres : je ne pense pas qu'ils disent vrai, je crois que la fille et le garçon se sont entendu pour dire la même chose.

Mirès : tu as raison, mon intuition me dit que Krist est vraiment innocent.

Torres : reste à prouver.

*À l'hôpital.

Gouverneur : bien mon fils, ces hommes vont veiller sur toi, moi je vais aller me reposer.

Francis : d'accord papa, mais où est passée ma sœur, pourquoi n'est-elle pas venue ?

Gouverneur : tu connais ta sœur alors tu devrais connaître ta réponse. Allez, repose-toi bien.

Gouverneur laissa Tom et un autre homme pour veiller sur son fils et il rentre chez lui.

*Chez Krist.

Aliou arrive chez Krist, Ariane ouvre le portail et il entre avec sa voiture. Il y descend et la prend dans ses bras, Ariane se blotti contre lui en pleurant.

Ariane : comment est-ce possible Aliou, tout est de ma faute ?

Aliou : ne dit pas ça, allons à l'intérieur.

Ils entrent et s'asseyent au salon.

Ariane : c'est moi qui l'ai convaincu d'accepter ce boulot et aujourd'hui il est arrêté à cause de moi.

Aliou : ne te culpabilise pas Ariane, ce n'est pas de ta faute, ne t'inquiète pas, ça va aller, on va le libérer tu verras. Essaie de dormir un peu, on ira le voir demain matin.

Ariane : tu sais où il est détenu ?

Aliou : oui mais on ne peut pas le voir aujourd'hui, il est déjà minuit. Essaie de te reposer.

Ariane : mais comment je peux me reposer tranquillement en sachant que mon frère est en prison ?

Aliou : rien ne va lui arriver Ariane, il faut que tu sois forte, essaie de penser à autre chose. Je vais t'y aider.

Aliou commence à lui raconter ses histoires d'enfance avec Krist et cela l'a un peu détendu.

*Poste de police.

Demain matin, Aliou et Ariane se rendent au poste de police pour voir Krist et ils les ont laissé le voir tout en écoutant leur conversation. Ariane embrassa son frère et Aliou aussi.

Ariane : pardonne-moi grand frère, je t'ai poussé à accepter ce travail et voilà que tu te retrouves ici par ma faute.

Krist : ne dis pas ça, ce n'est pas de ta faute parce que ce n'est pas toi qui m'a poussé à accepter ce travail, je l'ai accepté parce que ça toujours été ma passion.

Ariane : comment tu vas ?

Krist : tu n'as pas à te faire du soucis, je vais très bien, je suis encore en détention provisoire.

Aliou : mon ami, comment tu t'es retrouvé dans ce pétrin ?

Krist : j'avais accompagné Isabelle à un dîner avec son petit ami, mais ils se sont levés pour partir par derrière et quand j'ai voulu les suivre, deux gars m'ont bloqué et je me suis d'abord occupé d'eux. Le temps que j'arrive, Isabelle et son petit ami ont été embarqué par cinq hommes et je me suis mis à leur poursuite. Quand je les ai rattrapé, ils avaient tiré sur la jambe du petit ami d'Isabelle. J'ai réussi à les battre et lorsque je me suis approché d'Isabelle et son petit ami, j'ai réalisé que c'était Francis alors je n'ai pas voulu l'aider mais Isabelle m'avait supplié et je suis retourné auprès de lui, j'ai sorti mon arme et je l'ai pointé sur lui en disant que je devrais le tuer pour ce qu'il m'avait fait mais pour Isabelle, je vais l'aider. C'est là que la police est arrivée et Francis s'est mis à crier à l'aide et me voilà là aujourd'hui, voilà tout ce qui s'est passé. Je suis là à cause de l'ingratitude de l'homme, ce que j'avais fuit pour aller dans la forêt.

Les agents Mirès et Torres écoutent dehors.

Mirès : je crois qu'il dit vrai, il est vraiment innocent.

Torres : comment peux-tu en être si sûr ?

Mirès : il ne peut pas mentir à sa sœur et c'est la même chose qu'il nous a raconté.

Torres : d'accord, mais comment le prouver ?

Mirès : on va continuer à enquêter.

*A l'intérieur.

Aliou : tiens bon mon ami, les agents feront tout pour prouver ton innocence.

Ariane : je suis certaine que celui qui t'a tendu ce piège va payer et que tu seras libre.

Krist : je ne m'inquiète pas parce que je n'ai rien fait, alors vous aussi ne vous inquiétez pas pour moi. Surtout toi petite sœur, ne fait pas comme si j'étais condamné à perpétuité.

Ariane : d'accord, j'essaierai d'être forte.

Krist : maintenant il faut que vous partez chacun à son travail parce que vous n'arrangez rien en étant ici.

Aliou : tiens bon mon ami, bientôt tu seras libre j'en suis certain.

Krist : merci d'être passé.

Aliou et Ariane rentrent et Aliou s'en va pour amener son patron au travail.

*A l'hôpital

Ce matin, Alice la sœur de Francis lui rend visite.

Alice : grand frère, c'est aujourd'hui que j'ai appris ce qui t'es arrivé, comment tu te sens ?

Francis : j'ai très mal mais cava mieux maintenant.

Alice : comment Krist a osé te faire ça ?

Francis : ne t'en fait pas, il est au fond d'une cellule et c'est là bas qu'il va crever.

Alice : il va payer pour ce qu'il t'a fait.

Elle resta avec lui pendant presque toute la journée. La mère de Francis arriva aussi pour lui tenir compagnie mais très occupée tout comme le gouverneur, elle repart quelques minutes après. Francis devait être libéré dans une semaine et entre temps, la police attend les résultats des analyses pour savoir quelle arme a servi à blessé Francis et pendant ce temps d'enquête, Krist et Roc sont toujours en détention provisoire. Ariane lui apporta tous les jours de la nourriture. Quant à Isabelle, elle rend visite à Francis pendant tous les jours.

*Dans un coin isolé de la ville.

RAM et ses amis se sont remis sur pieds et établissent un nouveau plan.

RAM : écoutez les amis, ce fric, on l'aura.

Sol : comment, nous t'écoutons.

RAM : on va organiser le kidnapping de Francis et on va se servir de lui pour obtenir une rançon.

Sam : excellente idée, comment procède-t-on alors ?

RAM : il nous faut un chauffeur et un électricien, l'électricien va se charger de couper le courant dans tout l'hôpital et le chauffeur sera prêt à nous attendre.

Sol : je connais un électricien, un très bon d'ailleurs.

Kill : et moi je connais un chauffeur.

RAM : très bien, allez les chercher et convainquez les, moi j'irai à l'hôpital et j'espionnerai tous les coins de l'hôpital et une fois qu'on sera prêt, on va attaquer.

Sol : c'est excellent RAM.

RAM : aller, mettons nous au travail.

Chacun s'occupe du travail qui le concerne et tous ont réussi, ils se retrouvent et s'apprêtent à mettre en œuvre leur kidnapping.

La nuit tombée, RAM et ses amis se rendent discrètement à l'hôpital. RAM se rend dans la pharmacie et prend la pharmacienne en otage, il lui obligea à lui donner un somnifère pour injection. Il l'administra d'abord à la femme pour l'endormir.

Dans une autre chambre, Sol assomma un infirmier de même que Kill et ils leurs prennent leurs blouses. Ils se retrouvent tous les trois et Ils font signe à l'électricien et toutes les lumières s'éteignent. Ils arrivent devant la chambre où est Francis. Ils assommaient les deux gardes postés devant l'entrée et une fois à l'intérieur, RAM administra le somnifère à Francis et ils l'amènent avec eux, ils montent dans la voiture et le chauffeur démarra en trompe ; c'était aux environs de 22h. Les gardes se réveillent quelques minutes après et s'aperçoivent que Francis n'est plus là, ils en informent le gouverneur et une panique totale envahissait la famille. Entre temps les techniciens de l'hôpital ont réussi à ramener le courant. À part l'enlèvement de Francis, il n'y a pas d'autres dégâts. Le gouverneur en informa les policiers et attend l'appel des ravisseurs mais rien, il resta éveillé toute la nuit mais aucun appel de leur part n'a été reçu. Le matin, les agents Mirès et Torres se rendent chez le gouverneur et attendent aussi l'appel de la part des ravisseurs.

*Dans un coin isolé de la ville.

C'est le matin que Francis s'est réveillé et voit que l'endroit est bizarre, RAM et ses amis arrivent prêt de lui.

RAM : alors c'est toi le fils du gouverneur, tu vas nous faire gagner beaucoup d'argent.

Francis : vous aller payer cher pour ce que vous faites.

RAM : tu t'es mêlé des affaires qui ne te regardent pas et c'est toi qui va payer cher.

Sol : appelle maintenant son père, ils sont déjà assez inquiets.

Sam : oui appelle-le.

RAM : donne-moi le numéro de ton père.

Francis lui donna le numéro de son père et RAM l'appela. Mirès et Torres étaient là et le gouverneur met le téléphone sur haut parleur.

Gouverneur : allô, c'est qui à l'appareil ?

RAM : je suis l'homme qui a amputé la jambe de votre fils et prêt à amputer encore l'autre alors si vous ne voulez pas qu'il perde l'autre jambe ou la vie tout simplement, vous allez faire tout ce que je demande.

Gouverneur : tout ce que vous voulez, dites-moi ce que je dois faire.

RAM : je vous rappelle.

Il raccroche et ils regagnent une autre pièce. Entre temps, Mirès fait venir un informaticien pour procéder à une localisation du prochain appel.

*Du côté de RAM.

Sol : alors, combien on va exiger ?

Sam : il est le gouverneur non, il a passé des années à voler le pays, maintenant il faut qu'on mange avec lui.

L'électricien : je propose cinq millions.

Le chauffeur : cinq millions ne seront pas facile à rassembler aussi rapidement, moi je propose 3 millions.

Sol : combien propose tu boss ?

RAM : j'ai d'autres projets en tête, je n'ai pas de problème avec Francis, c'est Isabelle mon problème, c'est elle qui va nous rapporter beaucoup quand on l'aura kidnappé alors pour Francis, on va prendre deux millions.

Sam : OK, appelle le.

RAM appelle le gouverneur.

Gouverneur : qu'est-ce que vous voulez ?

RAM : quoi d'autre si ce n'est de l'argent.

Gouverneur : combien voulez-vous ?

RAM : je vous donne jusqu'à 15h pour me rassembler 2 millions et je vous dirais où se rencontrer pour l'échange.

RAM raccroche.

Mirès : tu l'as localisé ?

Informaticien : malheureusement non, il a été très bref.

Mirès : eh merde ! Arrangez-vous pour rassembler l'argent et on verra la suite.

Gouverneur : je m'en charge.

Torres : il y'a quelque chose qui me tourmente.

Mirès : quoi donc ?

Torres : pourquoi Francis a-t-il accusé Krist de l'avoir tiré dessus ?

Gouverneur : je l'ignore.

Mirès : en tout cas on a maintenant la preuve que Krist est innocent. Plus besoin des résultats des analyses ou d'autre chose pour prouver son innocence.

Les agents retournent au poste de police et le gouverneur s'arrange à rassembler l'argent.