D'un geste sec, il accentua sa domination. Le bruit résonna dans toute la pièce, suivi d'une claque sèche. Lila hurla, ses cris emplissant le salon, entre supplication et incompréhension.
Lila, haletante
_ C'est compris ! Mais pourquoi cette violence ? Je ne te reconnais plus... Arrête, je t'en supplie !
Le visage fermé, Lorenzo continua sans relâche, son souffle lourd se mêlant à ses grognements. Ses gestes étaient durs, pressés, presque inhumains. Une main fermement accrochée à la hanche de Lila, l'autre enserrant brutalement sa chevelure, il la tira en arrière pour qu'elle sente toute sa domination.
Lila, en larmes
_ Lorenzo... ça suffit... s'il te plaît... arrête maintenant... Qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui ?
Ses larmes ruisselaient sur ses joues, mais Lorenzo ne s'arrêta pas. Ses yeux flamboyaient d'une fureur incompréhensible.
Lorenzo, implacable
_ Tais-toi...
Lila, suppliante
_ J'ai mal... Arrête, je t'en prie...
Lorenzo, glacial
_ Je t'ai dit de te taire...
Ses mots étaient secs, coupants comme des lames. Chaque phrase tombait avec autant de force que ses gestes, laissant Lila complètement soumise à sa brutalité.
Au même instant, la porte du salon s'ouvrit sur Carlo et Rosa, les parents de Lorenzo. Tous deux restèrent figés, les yeux écarquillés, en découvrant leur fils en train de faire l'amour à sa femme de ménage sur le canapé avec une passion presque sauvage.
Rosa et Carlo (criant, les yeux écarquillés)
– LORENZOOOOOOO !
Leurs voix résonnèrent dans toute la pièce comme un écho brutal. Lorenzo tourna la tête vers l'entrée, son regard noir se posant sur ses parents figés dans l'encadrement de la porte, encore sous le choc de ce qu'ils venaient de surprendre.
Lorenzo (rouge de colère, voix rauque)
– Putain... mais qu'est-ce que vous foutez ici sans prévenir ? Merde !
Il se retira brutalement de Lila. Le souffle court, elle bondit du canapé, le visage en feu, la honte peinte dans ses yeux. Entièrement nue, elle ramassa à la hâte ses vêtements éparpillés au sol et s'enfuit vers l'escalier, les marches craquant sous ses pas précipités. En quelques secondes, elle avait disparu du salon.
Lorenzo, lui, enfila son jogging d'un geste nonchalant puis se laissa tomber lourdement dans le canapé. Ses mains froissèrent l'accoudoir, son torse se souleva encore au rythme de son cœur qui battait, non pas de peur, mais à cause du plaisir brutal qu'on venait de lui arracher. Ses mâchoires serrées, son regard arrogant, il affichait une impassibilité glaciale.
Carlo et Rosa s'avancèrent enfin, le visage marqué par une colère mêlée d'incrédulité. Ils se plantèrent devant lui, l'air prêts à lui demander des comptes.
Rosa (furieuse, tremblante)
– Lorenzo, tu peux m'expliquer ce qu'on vient de voir ton père et moi ? Tu es devenu fou ou quoi ? Tu couches maintenant avec une femme qui a presque l'âge d'être ta mère ?
Carlo (rouge de colère, ton autoritaire)
– Redresse-toi et réponds quand on te parle ! Tu te prends pour qui ? T'as pas honte ? Coucher avec une femme qui pourrait être ta grande sœur... et en plus, dans ton salon, sur ton canapé ?
Lorenzo resta assis, le dos enfoncé dans le dossier, la tête rejetée en arrière, ses bras croisés sur son torse musclé. Ses yeux restaient obstinément fermés, comme si leurs mots glissaient sur lui. Son air insolent criait qu'il n'avait aucun compte à rendre.
Carlo (hurlant, hors de lui)
– Lorenzo, on te parle, bon sang ! Ouvre les yeux et regarde-nous quand on te parle !
Rosa (dégoûtée, voix tremblante)
– Regarde-moi ce salon, tout pue le sperme, c'est écœurant. T'as pas assez de jugeote pour emmener tes femmes dans ta chambre avant de les... utiliser ?
Alors, lentement, Lorenzo rouvrit les yeux. Deux prunelles glaciales, sombres et provocantes, se levèrent vers eux.
Lorenzo (froid, sarcastique)
– Si vous êtes pas contents, la porte est grande ouverte.
Son ton insolent claqua comme une gifle. Il ne baissa pas les yeux, au contraire, son regard défiait celui de ses parents.
Lorenzo (avec un sourire mauvais)
– Je fais ce que je veux, où je veux. Avec qui je veux. Et si ça vous dérange... fallait pas entrer sans frapper.
Carlo (imposant)
– Donc c'est pour coucher avec des mères de famille de trente-cinq ans que tu as décidé de quitter le manoir pour vivre seul ? Si c'est ça, alors je t'informe que tu reviens à la maison dès aujourd'hui même. Parce que je ne peux pas laisser mon fils de vingt-deux ans se salir avec des femmes qui sont déjà dans la quarantaine. Ça, c'est une malédiction, Lorenzo, ce n'est ni de l'amour ni de la passion.
Lorenzo (sombre, provocateur)
– Je ne reviendrai plus à la maison. J'suis plus un gamin, putain. Foutez-moi la paix et arrêtez de vouloir contrôler ma vie. Je suis un bad boy, et un bad boy n'a pas de comptes à rendre. Attendez pas de moi des actes sages et responsables, vous perdrez votre temps.
Carlo (froid, autoritaire)
– Bad boy ou pas, moi je suis ton père. Et je m'en fous complètement de ce que tu prétends être, Lorenzo. Tu vas m'écouter attentivement parce que, là, on doit parler sérieusement.
Lorenzo (calme, insolent)
– Tu veux qu'on parle de quoi ? J'croyais qu'on s'était déjà tout dit hier, dans ton bureau.
Carlo resta silencieux, les bras croisés derrière le dos, son regard de patriarche planté dans celui de son fils comme une lame. Rosa, elle, alla s'asseoir sur le canapé en face de Lorenzo. Elle poussa un long soupir de lassitude, comme si cette guerre père-fils l'épuisait déjà.
Lorenzo (désinvolte)
– Alors ? T'attends quoi ? Tu veux encore me bassiner avec ton entreprise ? Je te préviens, ma décision est irrévocable. Je ne mettrai jamais un pied là-bas. J'ai ma propre boîte, j'aime ce que je fais, et je ne laisserai personne me dicter ma vie. Alors pas la peine de me casser les oreilles avec tes plans de vieux.
Carlo (le coupant sèchement)
– Tu te maries demain. C'est ça, la nouvelle que je viens t'annoncer.