Et puis, il n'est pas un inconnu... c'est un homme que j'ai appris à aimer et respecter au cours des dernières semaines.
Satisfait par ma docilité, il se rapproche de moi, son poitrail viril bien ferme frôlant ma poitrine à la brassière délicate à travers le tissu de son propre teeshirt. Lentement, ses bras musclés m'encerclent et ses mains viriles dégrafent avec savoir-faire ma brassière dans mon dos.
Son menton appuyé au sommet de ma tête, il me serre dans ses bras ainsi, durant un court moment. Je le sens trembler légèrement, tous ses muscles bandés. À travers son jean, je peux aussi sentir son sexe en érection.
Il se fait violence pour brider ses propres désirs. Ne pas aller trop vite!
Il me pousse à reculer tout doucement en direction du lit. Je vacille et la pièce me semble tourner un peu lorsque je tombe à la renverse sur le lit.
Au pied du lit, et son ombre géante me couvrant, il retire lentement son tee-shirt, m'exhibant ses pectoraux bien fermes et ses abdos bien musclés.
Il a la classique palette de chocolat.
Des abdos en béton!
Tout ce qu'il faut, là où il faut, quoi!
Il peut sentir mon regard appréciatif. Il bombe le torse, défaisant la boucle de sa ceinture.
Il la jette sur le lit près de moi, de manière un peu théâtrale et ensuite il déboutonne son blue-jean taché de peinture et de ciment qui forme des couches poussiéreuses. Eh oui! Mon amant n'est qu'un travailleur de la construction! Le superviseur... rien de très glorieux quoi!
Bientôt, il ne lui reste que son caleçon, sa bite y faisant une énorme bosse!
J'écarquille alors les yeux et je déglutis fortement.
Est-ce que c'est toujours aussi gros que ça?
Ou si c'est lui qui fait une taille extralarge!?
Un sourire arrogant flotte à la commissure de ses lèvres, face à ma réaction. Lentement, il s'agenouille au pied du lit et le matelas s'enfonce. Penché sur moi, il s'approche telle une panthère sur le point de fondre sur sa proie. Du coin de l'œil, je le vois prendre d'une main la ceinture sur le lit et mon cœur bat alors un peu plus vite.
Que va-t-il me faire avec cette ceinture?
- Ferme les yeux! ordonne-t-il brutalement.
Je lui obéis sans réfléchir. Il se saisit alors de mes poignets et les relève au-dessus de ma tête, vers la tête de lit en fer forgé de cette chambre de motel miteux.
Je pousse un petit cri de souris:
- Ah... mais qu'est-ce que vous faites ?
J'entends son rire sarcastique et son souffle chaud sur ma nuque:
- C'est bien ce que tu voulais, non? Que William Fairsight te fasse vivre le grand frisson!
Hein quoi? William Fairsight? Le type qui avait défrayé la manchette l'an dernier? Le sadique sexuel!?
"...c'que je voulais!" Mais qu'est-ce qu'il raconte!?
J'essaie de bouger. De résister. Mais son corps est sur moi. Il écarte mes jambes sans le moindre effort et il cajole mon sexe à travers ma culotte, relevant la tête et me toisant du regard.
Il a alors un sourire en coin.
Je mouille déjà pour lui, si ce n'est pas charmant!
Je me sens frustrée de mon propre corps qui me trahi!
Je suis sa proie et je ne peux rien y faire!
Mais où est passé ce type ultra sympathique avec lequel je blaguais si souvent dans les dernières semaines? Celui qui me remerciait pour la citronnade bien glacée et se régalait des tranches de melon d'eau que je leur offrais si souvent à lui et aux autres bénévoles?
On dirait qu'il s'est envolé.
Il ne reste plus que cet homme plein de sarcasmes.
C'est Docteur Jekyl and Mister Hide!
En contraste de son cynisme, ses mains caressent mon corps fiévreusement et je me sens de plus en plus excitée, malgré cette situation hautement dangereuse qui n'est plus du tout à mon avantage.
Il prend un de mes seins dans sa bouche et le suce très tendrement. Puis soudain, un éclair de malice passe dans son regard et il commence à le mordiller!
- Ah! Non! Pitié! Ne me faites pas de mal!
Mais rien n'y fait. De son autre main, il pince mon second sein entre ses doigts, en manière de me semoncer, moi qui menaçais de me rebeller. Aussitôt que je cesse de me débattre, je peux sentir sa satisfaction, lui qui continue de mordiller mon sein droit, les yeux levés légèrement sur moi et appréciant visiblement mes petits couinements de douleurs!
Les rumeurs sont vraies!
William Fairsight est un sadique qui prend son plaisir à torturer ses partenaires sexuelles!
Je le supplie d'une voix étranglée:
- William... Soyez plus doux! S'il vous plaît!
Il se raidit un court moment et semble envisager ma requête. Je crois alors faussement qu'il va m'épargner quand il délaisse mon sein droit... mais tout de suite après, il empoigne fermement le gauche pour mordiller et bien l'abuser lui aussi!
La bouche sur mon sein gauche, il me donne un ordre de sa voix grave.
Celle d'un chat qui savoure sa proie.
- Maître!
Je lui jette un regard embrasé. S'il pense que je vais l'appeler comme ça! Non, mais pour qui il se prend?
William paraît très amusé par ma petite mine farouche qui ne le rebute aucunement.
- Hmmm... tu joues les difficiles... huh? Moi ça m'va! J'aime bien mater les soumises indisciplinées!
Ragaillardi par ma rebuffade, il ne délaisse mes seins abusés que lorsqu'il se satisfait d'en trouver les petits bouts bien durs et bien violacés de douleurs. Ses lèvres se mettent alors à courir fiévreusement sur ma peau alors qu'il descend en direction de mon bas-ventre.
Pourquoi est-ce que j'en ressens autant de plaisir, à chaque effleurement de ses lèvres sur mon corps ?
Cette douleur, sur le bout de mes seins, en est presque devenue érotique!
Je dois être anormale!
C'est sans doute ça!
Je ne suis pas normale!
Lentement, il descend ma culotte d'une main. Penché au-dessus de moi, agenouillé entre mes cuisses, qu'il n'a aucun mal à ouvrir ma résistance faiblissant de plus en plus au gré de ses attouchements qui attise un feu en moi.
Un feu qui n'avait jamais encore été allumé avant cette nuit!
Le grand blond observe mon sexe avec un plaisir non feint. Il sort sa bite énorme de ses boxers et il commence à se masturber en admirant ma chatte, caressant les petits poils frisottés de mon épilation bikini de son autre main.
Après avoir bien savouré la douceur de mon sexe, la délicatesse du petit duvet blond qui le couvre... William se penche de côté et, lui qui est si grand, il étire son bras pour prendre un condom dans la poche arrière de son pantalon sur le sol.
Devant moi, il le déroule sur son pénis au gland si énorme et tout rouge gorgé de sang.
Je ne peux m'empêcher de fixer sa bite bien dure et bien grosse avec appréhension.
Est-ce que ce truc peut vraiment s'incérer dans ma petite chatte si délicate???
Je me sens tellement intimidée soudainement que je rentre la tête dans mes épaules!
Je voudrais me sauver.
Finalement, je n'ai peut-être pas choisi la bonne personne pour ma première fois!
Ce monstre géant va me défoncer la chatte!
Mais je suis attachée à la tête de lit. Je voudrais fermer les cuisses, mais il les a ouvertes toutes grandes et se tient agenouillé entre celles-ci.
Un de ses doigts se glisse dans ma chatte humide alors qu'il savoure cette expression indignée sur mon visage.
- On fait un peu moins la fière, maintenant... huh!
Je fronce les sourcils.
La fière?
J'ai l'impression qu'il y a un malentendu entre nous.
Quand est-ce que je me suis montrée hautaine envers lui !?
Les bravades et l'arrogance, ce n'est pas du tout mon truc!
Non. Moi j'aime passer inaperçue.
Dans la vie privée, je suis aussi très introvertie, très timide... et surtout très très très vierge!
Mais dans l'excitation du moment, je n'arrive qu'à bégayer des paroles incompréhensibles, le suppliant d'y aller en douceur.
Autrement, je n'y survivrais pas!
Mon cœur est si fragile!
Il se penche de nouveau sur moi, désireux de me pénétrer. Non! Je dirais même qu'il en est impatient! Mais dès l'instant où sa bite tente de se glisser dans ma chatte qui mouille bien malgré moi... l'homme viril s'immobilise dans cette drôle de position.
Appuyé sur ses coudes les mains de chaque côté de mon visage, il plonge son regarde perçant au fond de mes pupilles dilatés.
Son regard sur moi se transfigure... il passe de la sévérité presque cruelle à l'incrédulité.
- Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu étais vierge!?
Il en est très indigné. Comme si j'avais commis un crime impardonnable. Je ne peux soutenir ce regard accusateur, alors je détourne les yeux honteusement.
Je lui refais la même demande, d'une voix toute petite:
- S'il vous plaît! Allez-y plus doucement...
Il prend mon menton dans sa main et tourne mon visage vers lui.
Cette fois, son regard me parrait empli de douceur.
Tellement que j'en ai le souffle coupé.
Cet homme est tellement beau que c'en est criminel!
- Baby, je serai très tendre, je te promets!
Sa voix grave est si suave, si affectueuse, si douce... que je sens mon cœur bondir dans ma poitrine.
Je ferme les yeux de nouveau, cherchant à maîtriser mes émotions.
Manquerait plus que je perde connaissance dans un moment pareil!
De quoi aurais-je l'air ?
Il étire un bras en direction de mes mains attachées et il défait la ceinture qui retenait mes poignets à la tête de lit. Doucement, et ne me quittant pas des yeux, il les masse en douceur afin d'activer la circulation sanguine.
Enfin, il entrelace nos mains ensemble de chaque côté de ma tête sur l'oreiller, et il continue sa progression.
Me pénétrant cette fois millimètre par millimètre, tout en douceur.
Tellement en douceur!
Tendrement!
Si tendrement!
La douleur se transforme doucement en plaisir...
Tellement de plaisir que je sens que mon cœur va éclater!