Il ne devait être responsables de mes peine, juste une fleure cascadent les rivages des mers et des montagnes pour venir s'échouer au flot de mes larmes. Il n'était censé représenter quelque chose pour moi. Il n'était censé m'obséder, il ne devait être que la raison de mes cauchemars les plus sombre. Pas plus, ni moins. Et cela, tu le savais Bogdan...
- Merde ! Pas encore ! dis-je alors que je déposai maladroitement mon sac presque totalement amoché sur ma petite table et en relisant en boucle les mots imprimé sur le papier devant mes yeux.
"Trois mois de frais non payer, $ 900 à régler avant la fin du mois sous peine d'exclusion."
- Nous sommes le 24 bande de cons ! Comment je peux régler ça en si peu de temps moi ! criai-je en m'affalent sur mon lit derrière mon canapé.
Comment ai-je fais pour me retrouver dans cette situation ? Pourtant tout allait bien dans ma vie. J'avais un belle appartement, un magnifique copain, d'incroyable amis, tout dans ma vie était parfaite.
Comment ai-je fais pour finir comme ceci ? Comment ai-je fais bordel ?! Tout ceci était de sa faute, si je n'aurais pas fais ces choix stupide dans ma vie, tout aurais été parfait. Je m'étais mis à dos de mes parents pour lui ! J'avais tout laisser, tout abandonné pour lui ! J'aurais dû écouter mes parents. J'ai été beaucoup trop naïve.
Tu as été beaucoup trop naïve Aksana.... beaucoup trop....
- Fait chier ! dis-je avec précipitation, tout en attrapant mon gros manteau surdimensionné, le dernier cadeau que j'avais encore de mes parents, et attrapant mon téléphone pour envoyer un bref message à l'une des rare personne que je pouvais encore qualifier "d'amie".
[Je suis là dans 10 minutes.]
Je n'attendis pas de réponse de sa part et éteignis mon téléphone pour le ranger dans ma poche de manteau. J'attrapai précipitamment mes clés et sortit de mon appartement, en oubliant pas de claquer la porte. Je rencontrai alors l'air incroyablement glassé de Moscou.
La rue était silencieuse et sombre. Seule les bruits rave étouffé de quelques voitures se faisaient entendre, faisant office de son. La rue, elle, n'était éclairé que par des faible réverbères émettant une lumière tamisée. Cette rue que je ne connaissais que trop bien était assez silencieuse ce soir. Bien que, des gens ne se promeneraient pas à cette heure tardive de la nuit, il y avait quand même des habitués, comme ces hommes et ces sdf qui traînaient toujours dans cette rue tard le soir.
Ces hommes que je ne connaissais que trop bien. Tant mieux pour moi. Au moins, ils ne me casseront plus la tête avec leurs histoires à la con et extrêmement incompréhensible. Je me mis alors à marcher, le bar ou travaillait ma copine ne se trouvait qu'à quelques patteés de maisons de chez moi.
Ce bar était le seul endroit où je pouvais me sentir libre et maître de moi-même. C'était l'endroit où je n'étais pas obliger de faire ceci ou cela ou encore obéir au ordre d'un autre. C'était un endroit où je pouvais être libre de ma pensée sans pour autant me soucier du monde entier. Je soupirai à la pensée de la lettre.
Je refusai de retourner chez moi et de devoir refaire face à ces problèmes qui me collaient au cul ! Pourquoi la vie n'était-elle pas tout simplement facile ? Je soupirai de nouveau, si je me mettais à penser à mes problèmes, je ne m'arrêterai plus de sitôt.
Une dizaines de minutes plus tard, j'arrivai enfin et me précipitai de rentrer dans le bar pour échapper au froid de l'extérieur. Je devais me changer les idées.
Je ne perdis pas de temps et me précipitai vers le bar ou se trouvais mon amie en service. Je m'assis sur l'une des chaise disponible et m'adossai à la table.
Mon amie Nadia, me repéra du regard et ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle se précipita devant moi.
- Besoin de te ressourcer, Uvazhayemyye ? (chérie)
Je la regardai et hochai doucement la tête.
- Oulah, tu as une de ces mines Aksana.. Que ce passe-t-il encore ? Il est revenu ?
- Qui ça ? je répondis en ne comprenant pas sa pensée.
- Et bien... Ant-
- Merde, Nadia ! Bien-sûr que non ! Je suis là pour me changer les idées. Je n'ai pas trop envie d'en parler. je répondis en ne la laissant pas le temps de finir.
- Très bien, très bien. elle dit en levant les mains au ciel et en se retournant pour pourvoir essuyer d'autre verres récemment lavé. Et au fait, je ne t'ai pas encore présenté le nouveau ! Simon ! Nadia cria par dessus la musique. Un homme, que je supposais être le nouveau barman se retourna, et afficha son plus beau sourire niaise avant de se dirigea vers Nadia.
Quand à elle se redressa et déplaça ses longs cheveux roux attaché. Ce simon était incroyablement beau, avec des cheveux châtain et des yeux brillants. Il avait l'air d'être très bien bâti par dessus son t-shirt et son tablier.
- Quoi de neuf Nadia et... il détourna le regard de Nadia pour se concentrer sur moi alors que Nadia me tirait vers le comptoir et que j'affichai mon sourire le plus forcé à ce Simon.
- C'est Aksana ! Ma copine hyper coincé qui aurait besoin de quelque chose qui lui donnera la force nécessaire pour tenir tête à tous ces puceaux excité qui l'embêteront. déclara Nadia avec un sourire. Je fronçai les sourcils et le sourire de ce cher Simon s'agrandit. Il m'examina de la tête au pied et sourit d'un air enfantin avant de se retourner et d'aller faire Dieu ne sait quoi.
Je dirigeai alors mon regard vers la foule pour voir les étudiant se déhancher sur la piste de danse, d'autres baissaient littéralement sur place. Sérieux ! Les chambres existaient merde !
- Tu l'as vue ? Il est tellement craquant pas vrai ? ma copine couina, dégageant ses cheveux colorés de son front.
- Oui, il est a-do-rable ! je levai les yeux au ciel et me retournai vers le comptoir pour voir Simon poser un verre bleuté, contenant un liquide noir.
- Qu'est-ce que c'est ? je lui demandai curieuse de savoir ce qu'il avait bien pu mélanger.
- Baltika. fut tout ce qu'il dit avec un sourire. Je finis dans une heure si tu as envie de quelque chose en particulier. Il me fit un clin d'œil et fit un signe de tête à Nadia avant de partir s'occuper d'une cliente qui l'appelait depuis un bon moment. Je roulais les yeux à ses mots.
- Allez ! Goûte moi cette merveille ! Je fronçai les sourcils avant de complètement avaler le liquide froid en un coup sec !
Je me mis alors à tousser tellement fort que ma gorge se mit à me brûler et les larmes me montèrent aux yeux. Je pouvais littéralement sentir le liquide ruisseler dans ma gorge et bientôt ma tête se mit à s'alléger.
- Waouw ! je posai nonchalamment le verre sur la table et couinai. - Alors ! C'est comment ? - S-Spécial ? je dis, essayant encore de retrouver une voix normal tout en me levant pour me diriger vers la piste de danse. - Profite ! - Je n'y manquerais pas ! je dis en enlevant déjà ma veste et en me faufilant dans la grande foulle. Je voulais juste oublier. Juste oublier ma vie de merde quelques minutes. Je ne voulais que ça !