Chapitre 6 Allez-vous le faire ou pas

« Monsieur... Glyn ? »

L'étrange homme s'est figé lorsqu'il a vu Julius se tenir devant lui.

En tenant Madeline dans ses bras, Julius a levé la tête pour dévisager froidement l'homme. « Pour qui te prends-tu ? Comment oses-tu poser tes sales pattes sur ma femme ? »

L'homme a baissé la tête et a marmonné nerveusement : « Monsieur Glyn, je travaille au sein de X-Co. »

« Hors de ma vue ! », a crié Julius.

« Bien entendu, monsieur ! Bien sûr ! Je pars maintenant. »

Dès qu'il a fini de parler, l'homme n'a pas perdu de temps. Il s'est enfui en courant comme une souris, la queue entre les jambes.

« Est-ce que ça va ? », a demandé Julius à Madeline.

En tournant la tête, Julius a regardé Madeline avec inquiétude.

« Non... Ça ne va pas. » Voulant reprendre son souffle, Madeline a inconsciemment reposé sa tête sur les épaules de Julius.

Julius a froncé les sourcils en signe d'inquiétude avant de l'emmener immédiatement dehors pour prendre l'air.

La brise froide dehors a soulagé Madeline.

Elle a retourné la tête pour regarder Julius qui était sur le point de la mettre dans la voiture. « Il semble que j'ai été droguée. »

« Je sais. » Avec un visage impassible, Julius s'est assis à côté d'elle calmement et a donné une adresse au chauffeur.

La voiture s'est immédiatement mise en route. Dans l'espace réduit, la raison que Madeline venait de retrouver s'est progressivement dissipée.

En la regardant de près, Julius a posé sa main sur les épaules de Madeline et lui a dit : « Reste assise. Ne bouge pas. »

Au contact de sa main, Madeline a été prise de vertige et elle a blotti sa tête contre sa poitrine ferme.

« Je ne me sens pas bien. »

Julius l'a regardée avec surprise avant de la repousser et de lui dire : « Assieds-toi ici tranquillement, ou je te jette dehors. »

« Ne me poussez pas. Je me sens mieux comme ça. » Avec une rougeur rose sur les joues, Madeline s'est accrochée à lui malgré son avertissement.

Julius a louché sur elle en sentant l'odeur de son parfum.

« Veux-tu vraiment être ma femme ? » Il s'est penché plus près, a soulevé son menton avec son doigt pour la regarder dans les yeux.

Madeline savait qu'elle avait déjà perdu le contrôle de son cerveau, qui était maintenant sous l'ordre de la drogue.

Elle l'a attrapé par le menton comme il le faisait et a demandé : « Qu'est-ce qui ne va pas ? Ne puis-je pas ? »

Un sourire est apparu sur le visage de Julius. Au moment où il s'apprêtait à dire quelque chose, Madeline l'a interrompu.

« Hmm... J'ai entendu dire que personne n'avait jamais vu de femme auprès de vous jusqu'à présent... » Elle a pincé ses lèvres et a rétréci ses yeux sur lui avec curiosité, avant d'ajouter : « Est-ce parce que vous avez une sorte de défaut physique ? »

« ... »

Julius l'a dévisagée en silence, en serrant les dents. Madeline a fait une autre supposition.

« Si votre corps n'a aucun défaut, cela signifie-t-il que vous aimez les hommes ? Êtes-vous gay ? »

« ... »

Le visage de Julius s'est assombri et il a resserré sa prise sur la taille de Madeline.

« Aïe... Pourquoi m'avez-vous pincée ? »

Julius ne pouvait pas s'empêcher de serrer son menton avec ses doigts.

« Sais-tu que tu vas payer pour ce que tu viens de me dire ? », a dit Julius.

« Payer ? Comment ? » Madeline a écarquillé des yeux sur Julius et s'est blottie contre lui comme si elle n'avait aucune idée de ce dont il parlait.

Serrant les dents, Julius a pris une profonde inspiration pour étouffer sa colère.

Il l'a regardée attentivement et lui a murmuré à l'oreille : « Cela fait longtemps qu'aucune femme ne m'a excité. »

Les yeux de Madeline se sont écarquillés à ses mots. Elle a touché son visage et a souri : « Quelle coïncidence ! C'est aussi la première fois que je rencontre un homme aussi difficile à vivre que vous ! »

L'atmosphère sur la banquette arrière est devenue intense.

Le corps du chauffeur s'est raidi et il a concentré ses yeux sur la route, n'osant pas regarder derrière lui.

Quelques minutes plus tard, la voiture s'est arrêtée devant une villa.

Julius a enroulé son manteau autour de Madeline et l'a portée hors du siège arrière.

Lorsque les domestiques en bas l'ont vu arriver, ils sont venus le saluer. En rencontrant le regard profond de Julius, ils ont baissé les yeux vers le sol.

« Que personne ne monte à l'étage sans ma permission. »

Après avoir dit cela, Julius a ouvert d'un coup de pied la porte de sa chambre et a porté Madeline à l'intérieur.

Il s'est arrêté devant le lit et lui a demandé : « C'est ta dernière chance. As-tu déjà décidé ? »

Hébétée, Madeline a levé son visage pour le regarder avant de le tirer vers le bas.

« Vous hésitez. Allez-vous le faire ou pas ? »

Serrant les dents, Julius s'est penché et a dit : « Tu l'as bien cherché alors. »

Julius a commencé à embrasser le corps de Madeline et caresser ses seins souples et doux, assouvissant sa soif de parfum et de douceur de sa peau. Madeline a poussé un gémissement alors qu'elle était envahie par une sensation d'inondation. Elle était tellement mouillée qu'elle a enroulé ses doigts autour de son « pistolet chaud ».

« Ah... J'aime ça. Ah... C'est ça. » Levant la tête, Madeline a passé ses doigts dans les cheveux de Julius et a pressé ses seins contre son visage. Elle s'est retournée pour se mettre sur lui et a utilisé sa main pour glisser son membre viril en elle. Une fois Julius bien enfoncé, elle a commencé à faire tourner lentement ses hanches.

La respiration lourde de Julius et ses cris de plaisir ont commencé à résonner dans la pièce jusqu'à l'aube.