-CHRISTIAN: C'est pas mon problème, je suis pas votre toutou. Soit on fait les choses comme je veux soit rien.
-SANDRINE: bien . Fais pas cette tête, j'ai bien trop pitié de toi pour lui en parler.
Ensuite elle est partie... Je me demande bien de quoi il s'agit vraiment. Je suis allée vers lui pour récupérer mon téléphone.
-MOI: T'avais pas à faire ça pour moi
-LUI: on dit merci ...
-MOI: Merci, je peux le récupérer ?
-LUI: t'Ă©crivais Ă qui au juste ?
-MOI: T'es du FBI ? Rends le moi .
-LUI: Je vais te dire un truc et il faut que ça rentre bien dans ta petite tête. Cette école n'est pas comme tu crois. On est pas ici dans Blanche neige . Et sans moi tu vas te noyer tout doucement comme ta copine risque le faire. Je dis ça je dis rien.
Pour la première fois, je l'ai vu vraiment sérieux, et il avait un air vraiment terrifiant et j'ai paniqué...
-MOI: De ... de quoi tu parles au juste ?
-LUI: Prends ton téléphone. J'ai une pause à rattraper.
Je suis restée plantée là , bouche ouverte , sans pouvoir en sortir un mot de plus. Je le regardais partir et j'étais si perdue et embrouillée , j'ai décidé d'appeler JORDAN , mais rien aucunes réponses, c'était pas son style de manquer les cours pourtant , et surtout de ne pas répondre aux messages.Peut être son petit téléphone « X Tigi » avait des problèmes. Je suis jamais allée chez elle mais tel qu'elle m'avait expliqué je peux y aller et me retrouver, il faut que je sache si elle va bien.
Je suis allée voir le coordonnateur de discipline pour lui dire que j'avais besoin de rentrer, avec pour motif règles douloureuses. Dès qu'il a suivis cela , le billet de sortie à été signé vite fait bien fait. Je rentre dans les anciennes conversations dans lesquels elle me parlait de son quartier et m'indiquait sa maison. Je stoppe le premier taxi , pour Olezoa, c'est à 200 de l'université donc j'ai pas mis long en route. Arrivée , je prends la première entrée , ensuite je prend à gauche , je marche tout droit environ 10 min. Je vois un tas de petites maisons, certaines en briques, d'autres en planches, je passais devant les maisons et sur les vérandas des gens tout en demandant si ils connaissaient BAYEMI JORDAN. Certains ne répondaient pas et d'autres me disaient de continuer tout droit tout en essayant de ne pas salir leurs vérandas.
Je me demandais vraiment comment ces gens faisaient pour vivre dans des maisons aussi petites et comment ils faisaient quand il pleuvait pour ceux dont les maisons étaient en planches. En marchant devant la véranda d'une maison en planches, je remarque la petite sandale habituelle de JORDAN, directe j'ai su que c'était sa maison. Je décide de cogner sur la porte en planche. C'est une femme d'environ 40 ans avec un air nerveux qui ouvre ...
-Femme : Je n'aime pas les témoins de jéhova , ne venez plus cogner ici.
-MOI: Heu...Non je suis une amie à JORDAN et j'aimerais la voir s'il vous plaît . Madame.
-Femme: Une amie de l'université?
-MOI: Oui -Femme : Elle est Ă l'Ă©cole et toi aussi tu devrais y ĂŞtre , que de venir chercher ma fille ici pour aller vagabonder.
J'ai même pas eu le temps de répondre qu'elle avait déjà fermé sa porte. Si elle n'est pas ici et que sa maman pense qu'elle est à l'école , elle est donc allée où ? Je suis rentrée à la maison et j'ai pas arrêté avec les messages et les appels mais toujours rien.
Nouveau Message...
-CHRISTIAN : Donc maintenant Mme fuit les cours !
-MOI: J'avais mal au ventre
-CHRISTIAN : Et ma grand-mère c'est Drake.
-MOI: SĂ©rieux
-CHRISTIAN : Fais attention .
-MOI: À quoi?
-CHRISTIAN : Tu pourrais ĂŞtre punis pour tes absences....
-MOI: J'ai un justificatif .
-CHRISTIAN : Ok
-MOI : Tu parlais de quoi au juste ? Quand tu as dit que j'allais me noyer comme ma copine risque de le faire ?
-CHRISTIAN : En train d'Ă©crire...
Ă€ suivre...