Chapitre 10 Chapitre 9.

J'espère qu'il ne m'achètera pas. Mais de toute façon il ne lève pas une seule fois son numéro pour moi. -Les enchères s'élève jusqu'à 100 000 qui dis mieux qui dit mieux ? Des panneaux s'élevaient créant en moi un bonheur naissant. Puis l'homme s'arrêta. Suite à une annonce prononcée dans son micro à en juger sa main située sur son oreillette. -Mesdames et messieurs je suis dans le regret de vous annoncer que Laura a été vendue par un acheteur anonyme à la somme très élevée de 5 millions d'euros. Je manque de m'étouffer avec ma propre salive.

Qui aurais pu m'acheter à une telle somme !? Connaissant Victor ça ne peut pas être lui. Je me dirige vers la sortie de l'escalier à demi dans les vapes lorsqu'une poigne dur m'agrippe le bras. C'était Marco. Et je vois l'homme de tout à l'heure. A la lumière il ressemble à un mannequin il est très beau, grand d'environ 1m92 à une belle forme et une musculature assez développée de ce que je pus voir à travers son tee shirt noir, ses yeux étaient encrés sur moi. Il avait des chevaux châtains semblant soyeux. Il n'y a pas à dire il était très imposant. Mais ça ne m'impressionnait point. Ses gardes m'ont saisi par le bras et tenu Marco en joug. Si je ne voulais pas de drame le soir de ma libération il fallait que j'aligne mes mots intelligemment et stratégiquement. PDV Alejandro Nino m'a invité à cette vente car il avait désespérément besoin d'argent. Ce vol a complètement ruiné cet idiota. J'avais besoin d'une gante féminine à mes côtés. Prostituée ou pas ça m'était égal car Mia dolce mamma (=ma douce mère) voulait que je me trouve une femme et me bassinait de plus belle avec son idéologie de devenir grand-mère. Mais je n'étais pas prêt pour ça je voulais juste une putanna que je jetterai ou revendrai dès le départ de la Mamma. Je regardai toutes ses idiotes défilées lorsque mon regard s'attarde sur l'une d'elle. Elle était magnifique et parfaite pour ma mère. Je la voulais. Et j'ai toujours ce que je veux. Alors j'appelle l'un de mes hommes et lui demande de l'acheter pour moi. Ce qu'il fit. Cette fille m'a valu 5 millions d'euros. Ce n'était qu'une poussière à côté de l'argent que je possédais. Et maintenant. Elle voulait fuir avec un autre homme. C'en était hors de question. Mes hommes la surveillaient de prêt et sont intervenus dès qu'ils allaient se barrés. -Laissez-le partir. Dit-elle d'un ton déterminé. Cette fille avait une grande gueule pour une prostituée. -TAIS-TOI C'EST MOI QUI DÉCIDE. Informais-je. Tu pensais me faire dépenser 5 millions, et te barrer ?! Tu te gourres très chère. -Laissez-le et je viendrai avec vous. -Signorina (=mademoiselle) je n'ai pas besoin de ton avis pour t'escorter avec moi. Mais je ne suis pas d'humeur à avoir du sang sur les mains ce soir donc. Je fis un signe de la main à mes hommes qui relâchent aussitôt son compagnon. -Bien. Puis je fis un autre signe de la main et mes hommes s'emparèrent de la Signorina avant de me suivre. Nous nous dirigeâmes vers la sortie de ce manoir et allions vers ma Lamborghini accompagné de la Signorina. Je monte dans la voiture et mes hommes l'installe du côté passager. Elle me regarde puis m'inspecte de haut en bas. Son regard noisette ce pose jusque sur mes doigts habillés de bagues et cavalières. Sans un mot elle retourne son regard vers le pare-brise et je démarre sans perdre une seconde. Le trajet fut calme. Elle n'avait pas envie de parler et moi de même. Après tout elle doit me connaître. Je suis le plus gros mafieuso de toute l'Italia. La police est à ma merci et le gouvernement me lèche les bottes chaque semaine. Nous arrivons au port. -Cosa ci facciamo qui? (=qu'est-ce qu'on fout ici). -Ce n'est pas ton problème contente toi de me suivre. Lui dis-je d'un ton rempli de froideur. -Je ne suis pas ta cagna. (=chienne). Répondit-elle avec insolence. - Si signiorina tu l'es à partir du moment où je t'ai acheté. Maintenant tu me suis soit de force soit de plein gré. Lui adressais-je sous forme d'ultimatum. Elle me regarde d'un regard perçant avant de soupirer et d'ouvrir la portière. Je me dirige vers mon bateau suivi Signiorina avant qu'un de mes hommes allume le contact et commence à démarrer. PDV LEILA. C'était un bateau des plus luxueux. Blanc, lumineux, avec une terrasse des transats et des un jet ski sur l'eau à deux étages avec un salon un minibar. Je me demandais où nous allions mais de toute évidence nous nous dirigions vers sa demeure se situant en Sicile. Oui je le reconnu vaguement. Il se prénomme Alejandro. C'est le plus gros mafieux de l'Italie et possède plusieurs réseaux un peu partout dans le monde. C'est un milliardaire issu de la famille Morreti. Il a repris le réseau familial à la mort de son père et en a été le légitime héritier, sa fortune s'élève à plusieurs milliards. Mais peut m'importe. Je dois trouver un plan pour me barrer d'ici j'en ai plus qu'assez d'être retenue en captivité chez des hommes différents. Je me pose dans la pièce principale et regarde la mer s'agiter sous les mouvements du bateau. Je réfléchissais. Je ruminais, cherchant un moyen de négocier ou m'échapper de lui mais la première option me parut plus raisonnable et plus correct. Il était posé sur le canapé en face de moi à surfer et pianoter sur son téléphone. -Si je puis me permettre- -Non. Me coupa-t-il. -Je m'en contrefiche que tu sois d'accord ou non tu comptes me garder combien de temps ? M'énervais-je. -Signorina quand je dis non. C'est NON. Me répondit-il sereinement mais assez pour me faire peur. J'en avais plus que marre que l'on m'impose de je suis censée faire ou non. Je ne suis pas un putain d'objet !! Juste parce que je n'ai pas de troisième jambe on se permet de m'indigner. Sans réfléchir je me lève et cours avant de me jeter dans la mer. J'en ai avais ras le bol. Le contact de l'eau fraîche sur ma peau me fait cailler mais je ne réfléchis plus et me mets à nager vers la côte il faisait nuit noire mais j'étais déterminée et enragée. Mais j'entendis un bruit. Un bruit de plongeon. C'était Alejandro. J'accélère ma nage. Mêlant fougue et rage dans chaque geste en espérant avancer plus vite. Mais mis à part les éclaboussures je ne faisais que de m'épuiser pour rien. Puis je senti une main me saisir la cheville. Je me retourne et vit à la lumière des phares du bateau ses yeux bruns noircir a vu d'œil. J'avais froid mais je sens tout de même un frisson parcourant mon échine. Il me saisit le bras et me ramène à la nage vers le bateau. -Pauvre conne tu veux crever c'est ça !!? T'as des envies suicidaires ? REGARDE CE QUE TU M'AS FAIT FAIRE IDIOTA JE N'AI PAS LE TEMPS POUR TES CRISES D'HYSTÉRIE ET D'INCONSCIENCE !!! -ET MOI JE NE SUIS PAS TON PUTAIN D'OBJET D'ACCORD CE N'EST PAS PARCE QUE JE N'AI PAS UNE PUTAIN DE TROISIÈME JAMBE QUE VOUS M'ECRASERAI JE NE T'APPARTIENT PAS ET JE NE SUIS PAS L'UN DE TES PANTAINS QUE TU COMMANDE ET QUI OBEISSE AU DOIGT ET À L'ŒIL OK ! JE SUIS HUMAINE ET JE N'ÉCOUTE QUE MOI ET PERSONNE D'AUTRE !! Hurlais-je comme une furie. Il m'attrape par le cou et me plaque contre la paroi du bateau. Je sens le contact froid de ses bagues sur mon cou brûlant. -Écoute moi bien. C'est moi qui décide ici et si tu n'es pas en mesure de le comprendre je te descends aussitôt. Articula-t-il sans bégaiement. -Descends moi. Lui ordonnais-je révoltée. Il me regarde une lueur naissante et un sourire mesquin dans les yeux avant de sortir une lame et de me l'enfoncer dans la cuisse. Je gémis légèrement de douleur mais ne hurle pas. -J'ai besoin de toi en vie. Me dit-il. -Pour l'instant. Enchaîna-t-il. J'étais par terre pissant le sang. Je me relève et essaie de trouver une salle de bain avec des soins. Je tombe sur la salle de bain. Elle se constitue d'une double vasque avec une douche italienne spacieuse un miroir et une baignoire îlot à côté de la douche. Cette salle de douche était tout simplement parfaite. Mais je n'avais pas le temps de chipoter sur ses détails et me précipite vers le tiroir des soins. J'en sors un bandage, de l'alcool, et du coton et des compresses. Je versé la fiole d'alcool. J'ai l'habitude des picotements. Puis j'applique les compresses et le coton avant de me bander la jambe. Je sors de la salle de bain et je remarque que nous approchons du port. J'étais toute trempée et avait une coupure à la jambe. J'ai connu meilleure comme soirée... Je sors du bateau avant de me diriger accompagné de monsieur vers une range rover noire. Je m'assieds du côté passager et regarde droit devant moi. Je n'avais aucunement envie d'en placer une après ce qu'il s'est passé. Nous arrivâmes près de la maison d'Alejandro. Une grande villa d'environ 3 étages. Elle était lumineuse et contenait un portail à l'entrée et une longue cour menant à une place qui donnait une vue sur cette Villa absolument splendide. Je sors de la voiture et entra dans sa demeure. J'étais ébahie par le décor. C'était assez spacieux et soft tout était en blanc les meubles étaient en marbre pour la plupart, il y avait des tableaux accrochés et un canapé qui avait l'air confortable. Avec en face une télé écran plat qui faisaient presque ma taille. Il m'indique ma chambre se situant au premier étage montrant qui y inclue une salle de bain. Je m'y en gouffre et m'affale sur le lit. Je reste quelques minutes allongées avant de me précipiter dans la douche. Sentir l'eau chaude me dégourdie automatiquement. Des petits picotements se firent sentir dans l'entaille de ma jambe. Mais je n'y prêtais nullement attention. Je saisi le gel douche l'applique sur ma peau et bordel je sentais toutes les bien faisances et bonnes vertus de la bonne hygiène. Je sors fit mes soins routiniers du soir avant de m'endormir dans mon lit. J'étais épuisée. Et lorsque je ferme les yeux je me pose toujours cette fameuse question. De quoi allais je encore souffrir ce soir ? Et cette nuit ci c'étaient les horreurs de Nino. Des images de la chambre des tortures me revenaient. De Nino m'enfonçant toutes sortes d'outils dans mon intimité ou encore les marques laissées par son fouet. Sa cravache et ses étranglements. TOUT. Je paniquais et était affolée j'avais peur. Je sentais mon corps raidir et la sueur dégouliner. Tout était si fort, si intense je sentais tout. J'essayer de rester forte. Mais ma carapace céda. Réveil. Je me réveille en sursaut mon cœur ne cessait de battre la chamade. Je me lève et me dirige vers la cuisine pour me servir un verre d'eau en guise de remontant, mais à ma grande surprise je tombe sur Alejandro. Un verre de whiskey à la main. Il était 3h49 du matin. Je ne cherche pas à comprendre et poursuit ma quête en direction de la cuisine. -Tu ne dors toujours pas ? -Non. IL se retourne vers moi et me regarde scrupuleusement de haut en bas en s'attardant sur mon bandage et quelques bleus et cicatrices causé par Nino. Il fronça légèrement les sourcils mais ne dit pas un mot. Je repris ma course vers la cuisine me servi un verre d'eau et lorsque je me retourne je fonce dans quelque chose de dur. Il fais noir et par conséquent je ne voyais pas. Puis je compris. C'était le torse d'Alejandro. J'émis un hoquet de surprise. -Qui t'as fait ces marques. Me crache-t-il. -Personne. Je ne couvrais pas Nino loin de là mais je lui tenais tête car c'était le seul moyen de s'affirmer. Son regard s'assombrit il tapa d'un poing ferme à côté du mur avant de redemander. -QUI. T'AS. FAIS.CA. Je le regarde droit dans les yeux avant de dire -Nino Esposito. IL acquiesce mais je ne comprends pas comment a-t-il fait pour me faire parler. D'habitude je suis plutôt bornée et ne me laisse pas faire mais là j'ai fléchi. J'ai défailli. Comment ? Aucune idée. Tout ce que je sais c'est que si je continue je ferai faillir ma mission et que cerise sur le gâteau je dévoilerai mon identité. ______________________________________ Nous revoilà pour un chapitre 10 qui s'est annoncé très spicy nous essayons vraiment de prendre notre temps afin que vous savouriez l'histoire. Désolé de vous avoir fait attendre aussi longtemps l'intervention de notre prince ténébreux mais croyez nous ça en vaut la peine !! Kiss sur vos crânes 💋 AHL 📸amhili07 Tiktok : amhili07

                         

COPYRIGHT(©) 2022