Chapitre 4 A la table des vérités

Djeff: Il ne faut pas oublier qu'on ne se connait que depuis un an. Avant, nous n'étions même pas au courant de l'existence des uns des autres.

Bri: Axel, je te demande pardon, je n'aurais pas dû dire ça. Tu as aussi fait le Master comme Djeff?

Axel: Exactement, mais moi j'ai déja eu les résultats. Je l'ai eu.

Bri: Bravo chéri. Du fond du coeur.

Axel: Merci chérie.

Ils le félicitent tous.

Lorenzo: T'es courageux. Ce n'est jamais trop tard pour dire mes condoléances pour ta soeur.

Djeff: Voilà, c'était notre secret avec Axel. Nous sommes vieux.

Ils ricannent.

Lorenzo: ça fait toujours un peu mal d'apprendre les choses comme ça, mais je m'en remettrais.

Axel & Djeff: Pardon

Djeff: Alors Pamela. Tu vois, tu n'es pas seule. Moi j'ai connu ce sentiment l'an passé. Tu peux faire un Master en ligne ou privé, pendant que tu reprends. Malgré le gros risque, tu pourras valider les deux à la fin.

Pam: Merci Djeff. Vous n'avez pas de prix, les amis.

Djeff: Lydie ça va ? Tu ne dis rien. Ton calme m'inquiète.

Lydie: Oh non... Je vais bien. Je viens seulement d'apprendre que je sort avec un mec qui a fini l'université, mais qui ne m'a rien dit.

Djeff: Regarde moi un moment et écoute s'il te plait. On se connait depuis 1 an, et huit mois à se détester. Je n'ai pas trouvé le moment, ni même indispensable de te le dire. Mais tu allais le savoir.

Se sentant tout à coup soulagée, elle le toise.

Lorenzo: Okay! C'est la soirée des révélations . On devrait ouvrir nos coeurs et s'avouer des choses.

Djeff: Toi commence maestro.

Lorenzo: ...okay, je commence. Je connais personnelement des cambrioleurs.

Pam: C'est vrai!?

Lydie: C'est quoi ce secret bidon ?

Lorenzo: C'est vrai. Des cambrioleurs professionels. Des gens dangeureux quoi. Donc ne me provoquez pas, sinon je les envoi cambrioler chez vous.

Ses amis éclatent de rire.

Djeff: Non, mais sérieux. Tu as déja cambriolé ?

Lorenzo: Euh...Ouais.

Tous: QUOI??

Pam: Olala, j'ai honte.

Lorenzo: Arrête...ce n'est arrivé que deux fois. J'avais 16 ans, et je n'étais que complice.

Axel: C'était ici à L.A?

Lorenzo: Non, à Mejico. Dans le ghetto.

Pam: De verdad carinio ?

Lorenzo: Te lo juro. Oui c'est vrai. Mais je ne fais plus ça. Maintenant j'ai la chance d'être tombé sur des amis qui n'ont rien à voir avec ce milieu. J'ai pas grandi avec mes parents, puis je suis venu vivre avec ma mère et son mari, ici à L.A mon père est au mexique.

Djeff: Okay, c'est toi le Bad boy ici. Je passe ma casquette.

Lorenzo: Axel, à ton tour.

Axel: J'ai déja dit j'avais une grande soeur, 13 ans d'écart. Et je reprend le flambeau. Ma petite soeur je l'adore et, oui j'ai mes deux parents, encore. Heureusement. Mais ils sont divorcés et mon père est pilote donc souvent parti.

Axel: Okay Bri, à ton tour.

Bri: Ah...les amis, vous n'allez jamais le croire.

Pam: Pourquoi j'ai l'impression que ça sent mauvais ?

Bri: Parce que ça pue... okay... J'ai failli devenir sainte soeur.

Tous éclatent bruyamment de rire.

Bri: Pu*** arrêtez de rire.

Djeff: Attend tu veux dire soeur d'église ? Qui sont voilée et tout ?

Bri: Oui.

Ils continuent de se moquer d'elle.

Bri: ...Okay, vous avez le droit de rire... Ma mamie est soeur. donc elle a convaincu mes parents que j'allais la suivre, et à 17 ans, je suis entré en formation. Mais quand je suis rentré à l'université, j'ai progressivement transgressé les lois. Entre les garçons, les soirées, l'alcool...

Elle soupire.

Bri: Et en plus de ça je suis tombée amoureuse de la science. Et j'ai mis tout mes bouquins de cathéchèse à la poubelle. Maintenant je ne crois en rien. Déja qu'avant, je ne comprenais rien...Bref vous avez devant vous une ex-soeur.

Djeff: Wouah Axel, tu as la plus sainte de nos copines.

Lorenzo: Je peux t'appeler Sainte Brianna ?

Brianna lui lance un coussin.

Djeff: Pas de jugements ce soir.

Lorenzo: Les vrais amis n'ont pas peur de se juger entre eux.

Axel: ...en fait oui. C'est tout ce que je veux comme copine. Intelligente et pure.

Lorenzo: Oui sainte quoi.

Axel: Bri ne les écoute pas, tu as une lueur en toi qui est resté de cette époque. C'est ça qui m'attire chez toi.

Lorenzo: Djeff à toi.

Djeff: Moi, je n'ai pas connu ma mère. Elle est parti quand j'étais bébé. Lydie le sait déja.

Pam: Elle est décéd...

Djeff: Je ne sais pas.

Réplique t-il avant que Pamela ne finisse sa phrase.

Djeff: Mais bon, mon père est riche. Donc j'ai toujours eu ce que je veux. J'ai grandi dans une maison de garçons, avec les copines de mon père à la maison. J'ai aussi connu les courses de voitures illégales, et tout ce qui vient avec. Un peu d'alcool, des filles, un peu de drogue.

Bri: Tu fumes??

Djeff: Maintenant, rarement. Je n'ai jamais été addict je crois. Mais l'alcool, fais parti de mes âmes soeurs. Mais je ne suis pas addict je pense.

Lydie: Djeff...

Djeff: Non, j'en suis très sure.

Axel: Il n'est pas addict.

Pam: Qu'est ce qui t'as fait arrêter tout ça?

Djeff: Le temps. Pas le temps, je préferre me concentrer et bâtir un bon futur, on ne sait jamais quand la vie va s'arrêter. Alors, je sécurise d'abord. Mes diplômes, et mon argent pour ne plus dépendre de mon père.

Lydie: Ton père a un soucis avec l'alcool ou la cigarette ?

Au même moment Djeff sent son sang se glacer, et il la regarde surpris.

Djeff: ...un peu...

Un peu beaucoup ?