Un amour inattendu.
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Chapitre 3 Valentina

Aujourd'hui j'ai profiter de ma dernière journée de « liberté » dieu seul sait ce qui m'attend dès demain.

J'aurai voulu fuir, faire ma vie ailleurs, malheureusement je n'ai personne, ni famille ni amis. Seule.

Depuis deux ans mon père nous a rapatrié en Grèce, suite à l'accident il a quand même tenue à m'éloigner de Vicente pour les deux ans qui me rester auprès de lui. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas un élan de compassion ou une marque d'affection, c'est simplement qu'il ne voulait pas que je risque de détruire son trafic en sympathisant avec le diable avant qu'il ne vienne me chercher. Comme ci j'aurai été de mon plein gré avec Vicente.

Je profite donc de cette dernière journée pour me promener dans ma ville natale Athènes. Je fais le tour de la ville, je vais dans tous les coins que j'ai toujours aimé afin de garder en mémoire ce paysage merveilleux .

Reverrais je seulement ce pays un jour ? J'en doute.

Quand la nuit commence à tomber, je me consent à rentré à la villa. Quand j'y arrive les gardes poster devant la villa m'annonce que je suis attendu par mon père dans son bureau. Je m'y rend à reculons, je n'ai aucune envie de lui dire au revoir. A ce père qui ne m'a jamais aimé, qui a toujours préférer Scott et ma voué une haine sans raison.

Je pousse le battant de la porte du bureau et y pénètre. Mon père est assis à son bureau et signe des papiers qu'il tient devant lui.

- Vous m'avez fais demander père ?

Et oui, c'est triste, je dois parler à mon père comme si je parler à un inconnu. Le tutoiement m'est interdit. Mais ne l'était pas à Scott, me souffle ma conscience.

- Oui, j'ai besoin de ta signature.

- Ma signature ? Pour quel raison ?

- Pour le mariage . Dit un homme que je n'avais pas remarquer jusque là.

Je me tourne en direction de la voix et me fige . C'est lui. Vicente. Il n'a pas changer en deux ans, hormis une barbe de trois jours qui mange son visage, et sa chevalière qui se trouve dorénavant au majeur gauche. Par instinct je porte ma main à mon cou et touche la chaîne de son collier, il n'en a pas perdu une miette puisqu'il suit ma main de son regard et sourit.

- Quel mariage ?! M'écrié je à l'attention de mon père.

- Celui de Vicente et toi.

Ce n'est pas possible ! Il plaisante !

- Pardon ? J'ai du mal comprendre.

- Tu savais pertinemment que Vicente viendrait te chercher à tes dix-huit ans , et nous avons convenu que tu deviendrai son épouse.

- Alors vous étiez au courant ?!

- Bien sûr. Mr Machiette. Dis mon père à celui-ci pour lui signifier qu'il peut signer les papiers.

Seigneur, mais qu'est ce qu'il fiche ici ? Mon anniversaire n'est que demain pourquoi est il ici maintenant ? Et c'est quoi cette histoire de mariage ? C'est à ce moment là que je remarque qu'il y a bien plus de personne présente dans cette pièce que je le pensais. Il se trouve que l'avocat de mon père maître Willis est présent, ainsi que son homme de main John. Il y a également deux autres personnes que je ne connais pas. Je présume l'avocat et l'homme de main de Vicente.

- J'espére que c'est une blague ! Hurlé je.

Vicente me répond d'un sourire narquois, et quand il passe devant moi, je ne sais pas s'il fait exprès d'effleurer mon bras de sa main.

Il est plus grand que tous les hommes ici présents et je le vois se pencher, prendre le stylo-plume préféré de mon père. Je vois la mâchoire de mon père se serrer et je sais que Vicente a choisi délibérément.

Avant de signer, il parcourt le texte, acquiesce, puis appose rapidement ses initiales.

- Père ? Demandé-je .

Puis vient le tour des deux avocats de signer ce foutu papier.

Je recule vers la porte mais John me saisit le bras. Ce douter il que j'allais fuir ? Même si je n'ai nulle part où aller.

- Valentina. Déclare mon père en me tendant son stylo.

Je secoue la tête alors que tout le monde se tourne vers moi et mes yeux sont attirés par ceux de Vicente. Il me regarde avec une curiosité si intense que j'ai l'impression qu'il peut voir en moi, le chaos qui m'habite, les battements paniqués de mon cœur.

- Nous avons besoin de votre signature, Valentina, dit Willis.

La transpiration s'accumule sous mes bras et perle sur mon front.

- Il en ai hors de question, je ne suis pas...

- Faites-la venir. Ordonne mon père a John.

- Non !

John commence à me traîner vers le bureau, j'essaie de résister tant bien que mal, c'est peine perdue je ne fais pas Le poids contre cette brute.

- Lâchez-moi !

Tous me regarde avec un visage inexpressif, un désintérêt total. Tous. Sauf Vicente. Il a les yeux rivés sur la main de John qui broie la chair de mon bras. Ses yeux se plissent et sa mâchoire se contracte.

- Arrêtez !

Ma voix est plus haute, plus aïgue que d'habitude. Ils doivent percevoir ma panique et ça me faut horreur.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Vicente se matérialise à mes côtés, sa main saisissant le poignet de John. Au début, mes yeux reste rivé sur cette chevalière. J'ai l'impression que c'était hier qu'il débarquer dans ma chambre.

- Lâche. La.

Il marque une pause entre ses deux mots comme s'il s'agissait de deux ordres distincts.

- Quel chevalier servant.

Je note la moquerie de mon père dans ces mots, mais je ne peux détourner mes yeux de Vicente, qui est le seul à réagir face au soldat de mon père.

Vicente resserre sa poigne autour du poignet de John, celui-ci finit par lâcher prise. A son visage je comprend qu'il souffre mais Vicente ne le lâche pas. Au contraire il lui tord le bras.

- Tu ne la touches plus, est-ce que c'est compris ?

- John intervient mon père.

Mais Vicente ne cède pas.

- Est-ce que c'est clair John ?

- Oui, putain .

Vicente le relâche sans ménagement et fais glisser son regard sur mon corps. Puis il fait un pas de côté me laissant la voie libre jusqu'au bureau.

- Ta signature est requise. Dit-il froidement.

Je me tourne vers Willis, vers mon père.

- Ne te méprend pas Valentina. Il ne viendra pas à ton secours. C'est le monstre avec qui tu vas vivre.

Un frisson glaciale me parcours l'échine. Je ne sais pas si mon père voulait insulter Vicente en disant cela, toujours est-il que celui-ci s'en contrefiche. Il m'adresse un sourire en coin puis vérifie l'heure sur sa montre.

- Signe . Dit-il.

- Père ? Faites quelques chose..

- Il n'y a rien à faire . Déclare-t-il froidement.

Rien à faire ? Mais je suis sa fille nom de dieu !

- Bien sûr, après tout je ne suis que votre fille. S'il aurait s'agît de Scott, cela aurait été différent.

- Ne dis pas n'importe quoi. Maintenant signe ce papier Valentina !

Je ne sais pas ce qui me fais le plus mal. Savoir que si cela aurait été Scott il aurait tout fait pour trouver une solution, ou le fait de me rendre compte que je n'ai jamais compter pour mon père.

Avant que j'ai le temps d'y réfléchir, Vicente est à mes côtés. Il saisit mon poignet et me traîne jusqu'au bureau, là, il me place un stylo dans la main, referme la main sur mes doigts et appose ma signature au bas de la page. Je ressens cette rage, cette haine, la même que ce soir là dans ma chambre.

- Père ?

Mais c'est trop tard. C'est fait. Et mon père n'y fera rien même s'il le voulait.

Parce que Vicente Machiette est plus puissant .

Il relâche ma main, me laisse admirer la signature griffonnée à la hâte, puis récupère les papiers qu'il tend à son avocat. Il regarde de nouveau l'heure.

- Il est 21h30, à minuit et quart je viendrai te chercher. Tiens toi prête. M'annonce t-il.

Puis, sans un mot de plus ils s'en vont. Je fixe le vide en essayant de comprendre ce qu'il vient de ce passer. J'entends leur pas s'éloigner et je me souviens de la promesse que Vicente m'avait faite il y a deux ans.

Je viendrai te chercher dans deux ans jour pour jour, et ta vie m'appartiendra.

Ce soir, Vicente Machiette à tenu sa promesse.

            
            

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