Chapitre 4 Le mariage

Pour le mariage de Béa toute la famille était présente, sa cousine Yolande et son mari Mathieu ( oui son mari car figurez-vous que tante Mélanie à accepté Mathieu comme son gendre donc le mariage a été célébré. Ils se sont installés dans la capitale et tante Mélanie allait leur rendre visite de temps en temps) , son frère Marcel et sa femme Nina et ensuite tante Mélanie.

Du côté des Mel les personnes étaient nombreuses à compter de grand-mère Mel en passant par les tantes, les neveux, les cousins, les amis et collègues.

La salle était pleine à craquer. Les jeunes mariés se tenaient devant l'autel lorsque le maire leur lisait les articles concernant le mariage après quoi ils ont échangé les alliances et vœux. La cérémonie s'était bien déroulé tout comme la réception.

Une semaine après le mariage Noël et Béa ont aménagé dans leur nouvelle maison dans une autre ville. La vie était tout simplement incroyable pour elle. Elle avait un mari aimant et attentionné, sa belle famille l'adorait et ne la traitait pas mal comme elle le pensait dans les débuts. Elle était un membre à part entière de la famille Mel.

Dans cette grande ville elle était la grande et respectée Mme Mel, celle dont toutes les femmes étaient jalouses et enviaient. Elle qui n'avait pas fait de grandes études étaient désormais la maîtresse de cette ville, elle était à la tête de différentes associations en même temps c'était connu dans toute la ville que si l'on voulait s'attirer les faveurs de monsieur Mel, il fallait savoir flatter madame Mel.

Tout se passait pour le mieux pour les jeunes mariés. Mais le temps passait et le ventre de Béa ne s'arrondissait toujours pas. Ils ont fait le tour des hôpitaux et la chanson était toujours la même

Le docteur: Monsieur vos analyses montrent qu'il n'y a aucun problème que ce soit avec vous ou avec madame. Si je peux vous donner mon avis je vous dirai d'attendre encore un peu. Vous êtes si jeunes vous pourrez toujours avoir un enfant dans le futur. Et vous êtes mariés que depuis un an alors accordez vous du temps.

Noël et Béa : ( se levant et serrant la main du docteur) Merci docteur et à bientôt

Le docteur: Au revoir et j'espère qu'on se reverra bientôt avec de bonnes nouvelles

Béa n'a fait que pleurer sur tout le chemin du retour. Elle avait tout ce qu'une femme pouvait désirer dans son mariage. Elle pouvait s'acheter les bijoux chers, avoir des voitures, des maisons... Mais la seule chose qu'elle ne pouvait acheter avec l'argent c'était un enfant d'elle. C'est juste en ce moment là qu'elle sait dit que celui qui avait créé l'expression "L'argent ne fait pas le bonheur" était tout à fait dans la vérité.

Une fois à la maison son mari et elle sont directement allés dans leur chambre. Elle avait les yeux rouges et gonflés avec la moue et soupires qu'elle faisait son mari n'a pas pu s'empêcher de laisser un rire. Elle le regardait tout étonné ne sachant pas ce qui pouvait le faire rire dans un moment pareil.

Noël : Désolé mon ange mais franchement si tu voyais la tête que tu fais en ce moment.

Béa: Ça n'a rien de drôle je suis triste et inquiète.

Noël : Inquiète? Pourquoi?

Béa (Toute en pleurs ) : Parce que si je n'arrive pas avoir d'enfants tu me quittera et moi je veux pas te perdre.

Noël ( La prenant dans ses bras et souriant): Moi également je ne veux pas te perdre. Sois sans crainte même s'il faut attendre dix, vingt ou même cinquante ans, j'attendrai je ne te laisserai jamais.

Béa ( avec un sourire): Jamais?

Noël: Jamais. tu veux que je te dis un secret?

Béa: Je t'écoute

Noël: C'est vrai que je veux un enfant mais j'aime aussi ce moment parce que j'ai un prétexte pour t'avoir à n'importe quel moment. Par exemple là, maintenant j'ai vraiment, vraiment l'envie d'essayer d'avoir un bébé. Et tu sais plus on le fera plus vite on aura un résultat.

Béa: Bébé tu ne peux pas être un peu sérieux? Je te parle.... hum (elle est arrêtée dans sa phrase par un baiser de son mari)

Noël (retirant ses lèvres et la soulevant du sol pour se diriger vers le lit) : Chut un peu de silence je pensais que tu était triste? Voici la nouvelle règle chaque matin, chaque midi, chaque soir et à chaque fois que l'occasion se présentera sauf si tu as tes mensurations je te ferai l'amour encore et encore.

Béa (souriante): Pensez-vous pouvoir tout régler avec le sexe monsieur Mel?

Noël (se déshabillant): Mon petit doigt me dis que c'est parce que je ne travaille pas assez mais ne vous inquiétez pas je vais y remédier tout de suite madame Mel.