Au poste de police...
Le policier s'est tenu juste devant moi, me fixant avec un mélange d'amusement et d'inquiétude me demandant
« Roxy tu te rend que c'est la deuxième fois dans la journée et il n'est même pas midi que tu reviens déjà ici ,est ce que tu veux vraiment être arrêté pour de bon ?»
Et Ouii,j'aimerai lui dire que oui, que je commet tous ces délits dans le seul but d'être arrêté, menotté et mis en prison mais je sais qu'il le sait déjà, il est au courant de tout mon manège alors je reste muet le laissant comprendre par lui-même . Sachant très bien que je vais pas répondre il enchaîne «T'as de la chance que tes délits sont mineurs alors tu n'as pas aller en prison mais la prochaine fois que tu commettera d'autres délits je serais obligé de t'arrêter pour dérangement de la police »
«Mais pourquoi tu me laisses encore partir ? J'ai volé une moto et j'ai failli blesser le conducteur...ça fait des mois que je n'arrête pas de revenir ici et que je passe de délits en délits... mets moi derrière les barreaux d'accord !» Mes larmes menaçant de couler on pouvait détecter mon détresse je le supplie et le supplie de m'emprisonner ne serait ce que pour une nuit mais en vain .
«J'ai appelé ta mère, elle arrivera bientôt pour te prendre...je ...je sais pas ce que t'as depuis quelques mois mais si tu continues comme ça t'auras pas qu'une seule nuit de prison et tu décevras encore plus ta mère qui est déjà assez embarrassée » avec un léger soupir de lassitude il s'est retourné pour s'éloigner me laissant seul et déprimer sur la chaise .
Plus tard ma mère est arrivée pour me prendre, remerciant l'officier de police pour ne pas m'avoir enfermé.
Arrivée à la maison
Je ne peux entendre que la voix en colère de ma mère me crier dessus et m'appelant de toutes les noms
«Non mais putain Roxy tu te rends compte de ce que j'endure... il n'y pas un seul jour sans qu'on m'appelle de mon travail pour aller te chercher au poste de police...j'en ai marre de toi et de tes crises de merde , tu sais qu'à chaque fois que je vais travailler j'entends les murmures de mes collègues qui parient que je serais appelé au poste de police cinq minute après mon arrivée et tu sais quoi ils ont toujours raison . J'ai honte tu comprends ...j'ai plus la force de continuer et je comprends maintenant pourquoi Ton père et ta sœur nous ont laissé tomber il y'a huit ans pour aller refaire leurs vies et avoir une nouvelle famille » Ces paroles qui au début ne m'atteint pas m'a soudain transpercé le cœur me laissant lutter pour ne pas pleurer «Alors c'est comme ça que tu le vois ? Tu sais quoi de toute façon j'en étais sûr ils m'ont jamais aimé de toute façon . Ils sont parti pour me fuir et toi aussi tu vas sûrement bientôt t'en aller parce qu'aucun d'entre vous n'est jamais resté pour moi » Mon visage toujours en luttes contre les larmes ont rougis de tristesse.
Mais ma mère toujours impassible a continuer « Moi je suis venu te prendre à chaque fois que tu était dans des pétrins que tu as d'ailleurs choisi , j'ai toujours été là pour toi mais toi tu ne t'en jamais rendu compte parce que les seuls personne que tu as toujours respecté et apprécié sont Ton père et ta sœur, moi tu m'as jamais vraiment considéré. Je refuse de me laisser humilier comme ça plus longtemps ; à partir de maintenant tu fais un dernier faux pas et je te mets dehors compris ?»
Je suis resté silencieuse sans pouvoir y répondre et allant me cacher le plus vite possible dans ma chambre pour arrêter le plus vite possible ce supplice d'entendre toutes ces mots blessants sans pouvoir pleurer.