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Mon Fiancé Forcé, Mon Vrai Amour

Mon Fiancé Forcé, Mon Vrai Amour

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Résumé

L'odeur des moûts de raisin et de la terre humide me traînait encore dans les narines. Puis j'ai ouvert les yeux sur le blanc clinique d'une chambre d'hôpital, et mon petit ami Louis était là. Son visage, d'habitude si parfait, était marqué par une inquiétude qui sonnait faux. « Élodie, mon amour, tu m'as fait si peur », a-t-il murmuré, ses yeux fuyant les miens. Une blague, c'est ce que j'ai cru. « Qui... qui êtes-vous ? » ai-je feint, amusée. Mais l'éclair de panique dans ses yeux, le calcul rapide, puis son doigt pointant Arthur, son meilleur ami et notre plus grand concurrent, ont figé mon sourire. « Lui, c'est Arthur, ton fiancé », a-t-il lâché, avec un aplomb qui m'a glacé le sang. Arthur, le regard insondable, n'a pas démenti. Mon cœur a chaviré, non plus de la douleur, mais d'un terrible pressentiment. Plus tard, Arthur m'a ramenée non pas chez moi à Bordeaux, mais dans un appartement parisien immense et impersonnel. « C'est notre nid d'amour », a-t-il dit, sans chaleur aucune. Pas une de mes affaires, pas même une photo. J'étais seule, piégée dans cette mascarade absurde. Ce n'était pas son indifférence qui me blessait, mais l'incompréhensible acceptation d'Arthur. Il me détestait, Louis l'avait dit. Mais alors, pourquoi jouait-il ce jeu cruel ? Et pourquoi ce silence de sa part alors que Louis le traitait de pion ? Pour la première fois, une pensée étrange a germé en moi : et si ce n'était pas de l'amnésie que je simulais, mais une vengeance bien plus profonde que je pouvais l'imaginer ? Je ferais payer Louis, mais cette fois, je ne serais pas sa victime. Non. J'allais transformer la farce en pièce de théâtre, et en être l'actrice principale.

Introduction

L'odeur des moûts de raisin et de la terre humide me traînait encore dans les narines.

Puis j'ai ouvert les yeux sur le blanc clinique d'une chambre d'hôpital, et mon petit ami Louis était là.

Son visage, d'habitude si parfait, était marqué par une inquiétude qui sonnait faux.

« Élodie, mon amour, tu m'as fait si peur », a-t-il murmuré, ses yeux fuyant les miens.

Une blague, c'est ce que j'ai cru. « Qui... qui êtes-vous ? » ai-je feint, amusée.

Mais l'éclair de panique dans ses yeux, le calcul rapide, puis son doigt pointant Arthur, son meilleur ami et notre plus grand concurrent, ont figé mon sourire.

« Lui, c'est Arthur, ton fiancé », a-t-il lâché, avec un aplomb qui m'a glacé le sang.

Arthur, le regard insondable, n'a pas démenti.

Mon cœur a chaviré, non plus de la douleur, mais d'un terrible pressentiment.

Plus tard, Arthur m'a ramenée non pas chez moi à Bordeaux, mais dans un appartement parisien immense et impersonnel.

« C'est notre nid d'amour », a-t-il dit, sans chaleur aucune.

Pas une de mes affaires, pas même une photo.

J'étais seule, piégée dans cette mascarade absurde.

Ce n'était pas son indifférence qui me blessait, mais l'incompréhensible acceptation d'Arthur.

Il me détestait, Louis l'avait dit.

Mais alors, pourquoi jouait-il ce jeu cruel ?

Et pourquoi ce silence de sa part alors que Louis le traitait de pion ?

Pour la première fois, une pensée étrange a germé en moi : et si ce n'était pas de l'amnésie que je simulais, mais une vengeance bien plus profonde que je pouvais l'imaginer ?

Je ferais payer Louis, mais cette fois, je ne serais pas sa victime.

Non. J'allais transformer la farce en pièce de théâtre, et en être l'actrice principale.

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