Aya.
Aya.
Vivre chaque instant de sa vie
aux côtés d'un homme qui te prend pour sa tam-tam m'a rendu peureuse dans ma chair. Parfois mes amies qui remarquent souvent des bleus sur mon corps ne cessent de me demandés pourquoi je restes avec un homme qui n'a aucune considération pour moi? Que je suis très belle et jeune , que je pourrais trouvée mieux que ce lâche qui passe son temps à me battre matin ,midi et soir. Je ne disais rien face à ce genre de question , je sourais juste et les observes me sermonner. J'aimes mon mari malgré sa jalousie maladive , je ne vois pas ma vie sans ce dernier à mes côtés. Je suis Aya , une jeune malienne de 23 ans mariée depuis plus 4ans mais pas l'ombre d'un enfant à cause des coups fréquents de mon mari qui faisaient toujours coulés mes grossesse. Tellement peur qu'il me fait encore porté le chapeau , je me taise à chaque avortement prématuré puis préfère souffrir en silence. Je suis maintenant devenue stérile à cause de ça et sa famille me fait vivre pire en me traitant de tous les noms. Je souffres vraiment dans ma chair même si je suis une personne qui n'aime pas montrer sa tristesse aux autres.
Comme je venais de le dire, une autre journée qui commence pour moi , je me tire de mon lit pour une douche malgré mon corps entier tout endolori. Une femme , est sensé ressentir du plaisir après une nuit toride d'amour non? Awa pour moi c'est le contraire. Mon mari , ne prend jamais son temps pour me faire l'amour, il ne pense qu'à satisfaire son libido basta pour ce que je peux ressentir. Je me frotte en faisant en sorte de n'est pas ressentir plus de mal au nouveau de mon intimité après des années de mariage. Je suis sorti une fois terminer m'enduier de la crème, j'ai fait attention de porter une robe qui ne va pas le mettre en colère vu que je dois sortir faire les courses. C'est le week-end donc comme la routine, sa chère famille viendra déjeuner et diné avec nous. Pour leurs piques et mots blessant à mon égard , j'essaye au maximum à chaque fois de n'est pas être affecté mais le coeur n'est pas une fesse pour qu'on se pose dessus à chaque provocation. J'ai jeté un dernièr coup d'œil dans la glace pour voir si je ne suis pas trop habiller et maquiller. J'ai pris les billets qu'il a posé sur le chevet avant de partir à l'agime tôt le matin. J'ai compté l'argent puis les mettres dans mon sac. Côté dépense ,il ne calcul vraiment pas cela. Je ne travail pas ni rien mais il arrive à satisfaire mes moindres caprices de femme. Je quitte la chambre et trouve que la servante fatou à déjà fini de lavée la maison, la vaisselle et les lessives. Elle travail pour moi depuis plus de deux ans mais franchement elle est une vraie boule d'énergie qui ne se fatigue jamais. Je l'aimes bien et elle aussi pareille, avec elle , j'arrive à ouvrir mon coeur , pleurer dans ses bras et elle a toujours les bons pour calmer.
-Elle ( se levant du canapé) : bonjour tata Aya , tu as bien dormi?
-Moi ( mon sourire éternel) : oui ma chérie et toi ? Tu as fini de faire tous le ménage ?
-Elle : oui tata.
-Moi : bien , prend ton petit déjeuner moi jy vais vite faire les courses. Il faut que tout sois bien en place avant l'arrivé des propriétaires de ma maison.
-Elle : d'accord, elles vont encore venir te faire pleuré j'en suis sûre. Dit-elle tristement.
-Moi ( le coeur lourd) : tant fait pas ma puce , je suis habituée ça ! Tu trouves comment ma robe ? Pas trop...
Le buit du moteur de mon cher mari qui venait de rentrer m'a coupé dans ma parole. Je me suis pressé l'accueillir puis profite pour lui dire que je partais faire les courses. Il est descendu de la voiture et me tire par la taille en me souriant de toutes ces dents. J'ai le plus beau des maris malgré son caractère à lui.
-Ben ( baisant mes lèvres) : comment va la plus belle femme du monde?
-Moi ( sourire) : très bien et toi mon amour ? Pas trop fatigué j'espère ?
-Ben : un peu mais c'est le but de faire du sports non ? Sais-tu que j'ai encore envie de toi ce matin ? tu es tout à croquée dans cette robe.
-Moi ( me voilant comme à mon habitude) : j'ai encore plus envie de toi mon amour mais là il faut que j'aille au marcher faire les courses . ta mère et tes soeurs ne vont plus tardés à venir.
Dés que j'ai dit que je sortais faire les courses , son visage à changer d'un seul coup. J'ai commencé avoir la sueur froide avant qu'il ne termine de me scruter de haut en bas sûrement pas trop fier de mon accoutrement pour le marché. Moi , qui croyait faire le nécessaire. Pas du tout facile de cacher ses rondeurs même parfois dans des vêtements amples. Est ce de ma faute si je suis une femme qui ne pas passe inaperçue? Non n'est ce pas ?
-Ben ( sourire diabolique qu'il fait toujours quand sa jalousie le pique): Mon amour , tu blagues n'est pas?
-Moi ( sourire forcé) : non , je...
-Ben : tu la fermes espèce de pétasse ! Tu t'ais bien murée avant de penser sortir comme ça dans les rues ? Tu veux que les pervers te mattent Hein ? Et va même jusqu'à te tripoter vu que c'est ça le but. Je ne te satisfaits pas c'est ça ?
-Moi ( les yeux imbibés de larme) : pourquoi tu aimes me faire souffrir comme ça à chaque fois Ben ? Pourquoi , tu ne me fais pas confiance ?
-Ben : te faire confiance ? La blague du siècle. ( appuyant fort sur mes joues) : Moi , Abdul Ben sacko , à l'exception de ma mère ,je ne fais confiance en aucune femme au monde de surcroît toi. ( se mettant à me caresser la joue d'un doigt): ma petite femme d'amour, rentre doucement me changer cette robe avant que la colère de mes petits doigts ne s'abattent encore sur ton joli corps. J'ai une surprise pour toi. Termine t-il en déposant un baisé appuyé sur mes lèvres.
Sans plus rien rajouter , je suis montée faire ce qu'il m'a demandé si je ne veux pas que sa chère famille viennent me trouver encore dans des piteux états.
-Fatou : déjà rentrer tata ? Où sont les courses?
-Moi : il ne trouve pas ma robe adéquate pour le marcher. J'oubliais, fait sortir la viande dans la réfrigérateur d'accord?
-Fatou : d'accord tata sinon moi je trouves très jolie ta robe et elle te va super bien.
Je suis resté des minutes assise à fixer le dressing impossible pour moi de me choisir quelque chose sans qu'il ne la trouve un défaut. Il est venu me retrouvé confuse dans la chambre.
-Ben : tu n'es pas encore Habillée ?
-Moi : j...je ne sais pas quoi porter.
-Ben : laisse-moi faire. Dit-il
Il m'a choisi une robe longue aux manches large dans cette chaleur de ouf à Bamako. Cet homme , ne cherche que ma mort Wallahi. À kélén ta à koumdö. J'ai porté la robe , il m'a fait tourné comme une petite fille pas satisfait encore de mon look , il a décidé de m'emmener lui même au marché pour me surveiller comme le lait sur le feu. Vivre ainsi est pire que l'enfer lui-même ne trouvez-vous pas ? J'ai fait les achats monsieur derrière comme mon ombre. Nous sommes rentrés une demie heure à la maison , il a filé dans son bureau et moi dans la cuisine. J'ai préparé le riz au gras , le plat préféré de ma sorcière de belle mère. Avec Fatou on a préparé quatres plats différents.
-Fatou : tata Aya, je peux sortir le poulet du four ?
-Moi ( faisant la vinaigrette) : non laisse un peu mais tu peux mettre la table en attendant fatou , les sorcières sont sûrement en route.
Tout mettre en place sur la table, je suis montés prendre une douche rapide. J'ai opté pour une robe simple puis descend accueillir ma chère belle-famille.
-Ma belle-mère ( esquivant ma salutation) : où est mon fils den söron balli ( femme stérile). Me crache-t-elle avec tous le dégoût du monde.
Pour elle , je n'ai pas un autre nom que la femme stérile. Malgré ces mots blessants à chaque fois mais c'est devenu une habitude pour moi . comme guise de reponse ,je lui ai offri mon plus beau sourire , la seule arme que j'ai contre elle avant de montrer appeler monsieur concentré sur son ordinateur. Un vrai bosseur mon mari. Il n'est vraiment pas issu d'une famille riche mais il a fait tout son possible pour devenir quelqu'un étant le fils unique de ses parents. Ses deux grand soeurs toutes les deux mariées à des idiots passent leur temps chez leur mère on dirait qu'elles n'ont pas de foyer. Leur passe temps favoris c'est de supporter leur mère à me pourir la vie. Parfois l'envie me vient de quitté mon mari et m'en aller loin de lui et sa famille mais si je le quittes où vais-je y aller? Je ne suis qu'une pauvre orpheline qui a passé une enfance vachement difficile chez un oncle et sa femme qui m'ont fait subir tout genre de maltraitance. Ça été vraiment un coup de chance pour moi de travailler comme ménagère dans l'entreprise où travail Ben. Notre rencontre n'a été rien de spéciale mais il a fini par faire de moi sa femme malgré les protestations de sa mère et ses soeurs. Malgré que Ben me bat , mais il reste mon sauveur.
-Moi ( prenant place sur le rebord de son bureau) : tu fais quoi mon amour?
-Ben ( levant ses beaux yeux sur moi): je travaille. ( se levant ) : mon amour , tu es magnifique.
-Moi : merci. Ta mère , t'appelle en bas.
-Ben : dis les que j'arrive, je vais prendre vite une douche et descend les rejoindre.
-Moi : d'accord.
Il m'a interpellé au seuil de la porte.
-Moi : oui amour.
-Ben ( s'approchant de moi): je t'aimes.
Le coeur gonflé d'amour , je lui ai répondu par mon plus sincère baiser puis termine par le dire moi aussi.
Leur visite s'est terminée comme à l'accoutumance entre les piques par-ci par là. Tous l'effort que j'ai mis à préparé tous ses différents plats pour les faire plaisir , elles n'ont trouvés mieux à dire que je ne sais toujours pas bien préparer.
-Ma belle-mère : Abdul Ben, pourquoi tu nous invites pas plutôt au restaurant pour notre seul moment en famille une fois dans la semaine ?
-Ben : au restaurant ? Mais pourquoi maman?
-Mimi ( sa soeur aînée) : par ce que les plats de ta femme n'ont aucun goût.
- Penda ( la seconde) : en plus d'être stérile , elle ne sait faire que s'habiller comme dévergondé pour montrer ses fesses aux hommes d'autrui.
-Ben ( les yeux en feu) : on peut diné dans la tranquillité pour une fois.
-Ma mère : comment peut-on diné dans la tranquillité alors que voir juste le visage de cette femme sans famille que tu as ramassé dans des rues me donne envie de vomir. Mon Abdul , tu veux voir ta pauvre mère heureuse pour le restant de sa vie ? épouse ta cousine Satou.
Malgré tout ce qu'elles me font enduirer mais là c'en est trop , j'en ai assez entendu comme ça. J'ai pris garde sur moi pour n'est pas craqués devant ces cruella. Je suis monté me refuser dans ma chambre puis verse toute les larmes de mon corps. À quand mon bonheur à moi aussi mon Dieu ?
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